Rejoints
bientôt par leur nouveau coéquipier Winston Zeddemore, ils écument
les rues de la ville jusqu'à ce qu'il reçoivent la visite de Dana
Barrett, jeune violoniste témoin d'étranges évènements survenus
dans la cuisine de son appartement. Vivant à proximité de son
encombrant voisin Louis Tully, elle découvre en effet que la porte
du réfrigérateur donne sur un monde parallèle dirigé par le dieu
sumérien Gozer. La jeune femme arrive dans les locaux de S.O.S
FANTOMES et
fait la connaissance de Peter qui accepte de l'accompagner jusqu'à
son appartement. Lorsque celui commence ses investigations dans la
cuisine, il ne constate rien d'anormal. Il reçoit ensuite la visite
de Walter Peck, membre de la commission de production de
l'environnement au bureau de New-York, qui aimerait savoir qu'elles
pourraient être les retombées d'un point de vue environnemental,
concernant les activités du quatuor. Refusant de faire visiter à
l'homme les locaux de S.O.S
FANTOMES,
celui-ci
menace alors Peter de lui envoyer une commission rogatoire.
Dans
la soirée, deux immenses gargouilles trônant sur la terrasse de
l'immeuble où vit Dana donnent vie à deux féroces colosses qui se
mettent alors en chasse afin de mettre la main sur Louis. Lors d'une
réception donnée par celui-ci, il est poursuivi par l'une des
créatures jusqu'à Central Park. Peter s'invite chez Dana, qui,
lorsque s'ouvre la porte de son appartement, demande au professeur
s'il est le
Maître des Clés.
Un maitre qui se trouve être Louis, le voisin de Dana...
Les
esprits et le septième art vivent une véritable histoire d'amour
depuis près d'un siècle. S'il est souvent arrivé aux fantômes
d'être discrets, tout juste suggérés à travers une ombre ou bien
même un bruit, c'est bien grâce aux progrès en matière
d'effets-spéciaux que les scénaristes ont ensuite pu laisser libre
cours à leur imagination. Le plus souvent introduits dans des œuvres
macabres fleurtant avec l'épouvante (La
Maison Du Diable, La Sentinelle Des Maudits, The Changeling),
Il faudra attendre l'année 1982 et l'arrivée de Steven Spielberg et
Tobe Hooper pour découvrir enfin des œuvres grand public. Bien que
leur Poltergeist
baigne parfois dans l'horreur pure,
les
moyens mis en œuvre sur ce projet démontrent une volonté de leur
part d'ouvrir le thème à un plus large public. Ce que fera donc la
même année Ivan Reitman avec son Ghostbuster,
dans une véritable explosion d'effets-spéciaux où ectoplasmes,
fantômes, et autres apparitions s'en donnent à cœur joie.
L'idée
de confronter des fantômes à des exterminateur fut créée par Dan
Aykroyd et John Belushi. Mais la mort de ce dernier changea les
plans et il fut remplacé par l'excellent Bill Murray. L'histoire
elle-même (Aykroyd étant alors épaulé par Harold Ramis qui
rejoint le groupe) fut modifiée puisque au départ l'équipe de SOS
Fantômes devait voyager à travers le temps et l'espace. Ivan
Reitman situe donc ses personnages à notre époque et dans la ville
de New-York. On y découvre des ectoplasmes étonnants, tout droit
sortis d'un dessin animé imaginaire. L'humour prime sur l'effroi
qui, il faut l'avouer, est absent du film. Ce qui ne diminue pas
l'intérêt de l'œuvre tant le rythme, l'interprétation et l'humour
emportent tout sur leur passage. On remarque également la présence
de Sigourney Weaver dans le rôle de Dana. Elle qui eut la force de
vaincre le belliqueux Alien
de
Ridley Scott, elle apporte au film une touche essentielle de
féminité. Les effets-spéciaux sont pour l'époque, ce qui se fait
de mieux.. Ils sont l'œuvre de la société Entertainment
Effects Group,
et tout particulièrement de Richard Edlund. Ghostbuster
se veut tout d'abord un film grand public. Le film fut un tel succès
qu'il inspira toute une série de jeux vidéos ainsi qu'une première
suite sortie cinq ans plus tard en 1989, toujours réalisée par Ivan
Reitman et sobrement intitulée Ghostbuster2.
Depuis quelques temps maintenant est annoncé un projet intitulé
Ghostbuster3,
mais sans Bill Murray. Reitman est toujours aux commandes et Aykroyd,
Ramis, Hudson, Moranis et la resplendissante Sigourney Weaver sont
toujours présents, accompagnés cette fois-ci de nouveaux
combattants.
Ce que j'aime le plus dans tes analyses, c'est les liens que tu fais avec les autres films, les autres cinéastes, l'évolution d'un même thème, parfois même avec les autres arts...
RépondreSupprimerSinon, je n'ai pas le souvenir avoir bien accroché avec ce film, même si le thème me tentait au départ...;-)