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lundi 11 février 2013

S.O.S Fantômes de Ivan Reitman (1984)


A new-York c'est le branle-bas de combat. Les fantômes ont envahit la ville. La bibliothèque nationale, Les plus grands hôtels et les rues elles-mêmes de la ville sont les témoins d'apparitions d'ectoplasmes particulièrement virulents. Peter Venkman, Raymond Stantz et Egon Spenger sont renvoyés de l'université dans laquelle il effectuent des recherches sur la parapsychologie. Passionnés par tout ce qui touche aux fantômes, ils décident d'ouvrir une entreprise spécialisée dans la recherche, la capture et la conservation des ectoplasmes. Et autant dire qu'ils vont avoir du pain sur la planche.
Rejoints bientôt par leur nouveau coéquipier Winston Zeddemore, ils écument les rues de la ville jusqu'à ce qu'il reçoivent la visite de Dana Barrett, jeune violoniste témoin d'étranges évènements survenus dans la cuisine de son appartement. Vivant à proximité de son encombrant voisin Louis Tully, elle découvre en effet que la porte du réfrigérateur donne sur un monde parallèle dirigé par le dieu sumérien Gozer. La jeune femme arrive dans les locaux de S.O.S FANTOMES et fait la connaissance de Peter qui accepte de l'accompagner jusqu'à son appartement. Lorsque celui commence ses investigations dans la cuisine, il ne constate rien d'anormal. Il reçoit ensuite la visite de Walter Peck, membre de la commission de production de l'environnement au bureau de New-York, qui aimerait savoir qu'elles pourraient être les retombées d'un point de vue environnemental, concernant les activités du quatuor. Refusant de faire visiter à l'homme les locaux de S.O.S FANTOMES, celui-ci menace alors Peter de lui envoyer une commission rogatoire.

Dans la soirée, deux immenses gargouilles trônant sur la terrasse de l'immeuble où vit Dana donnent vie à deux féroces colosses qui se mettent alors en chasse afin de mettre la main sur Louis. Lors d'une réception donnée par celui-ci, il est poursuivi par l'une des créatures jusqu'à Central Park. Peter s'invite chez Dana, qui, lorsque s'ouvre la porte de son appartement, demande au professeur s'il est le Maître des Clés. Un maitre qui se trouve être Louis, le voisin de Dana...

Les esprits et le septième art vivent une véritable histoire d'amour depuis près d'un siècle. S'il est souvent arrivé aux fantômes d'être discrets, tout juste suggérés à travers une ombre ou bien même un bruit, c'est bien grâce aux progrès en matière d'effets-spéciaux que les scénaristes ont ensuite pu laisser libre cours à leur imagination. Le plus souvent introduits dans des œuvres macabres fleurtant avec l'épouvante (La Maison Du Diable, La Sentinelle Des Maudits, The Changeling), Il faudra attendre l'année 1982 et l'arrivée de Steven Spielberg et Tobe Hooper pour découvrir enfin des œuvres grand public. Bien que leur Poltergeist baigne parfois dans l'horreur pure, les moyens mis en œuvre sur ce projet démontrent une volonté de leur part d'ouvrir le thème à un plus large public. Ce que fera donc la même année Ivan Reitman avec son Ghostbuster, dans une véritable explosion d'effets-spéciaux où ectoplasmes, fantômes, et autres apparitions s'en donnent à cœur joie.

L'idée de confronter des fantômes à des exterminateur fut créée par Dan Aykroyd et John Belushi. Mais la mort de ce dernier changea les plans et il fut remplacé par l'excellent Bill Murray. L'histoire elle-même (Aykroyd étant alors épaulé par Harold Ramis qui rejoint le groupe) fut modifiée puisque au départ l'équipe de SOS Fantômes devait voyager à travers le temps et l'espace. Ivan Reitman situe donc ses personnages à notre époque et dans la ville de New-York. On y découvre des ectoplasmes étonnants, tout droit sortis d'un dessin animé imaginaire. L'humour prime sur l'effroi qui, il faut l'avouer, est absent du film. Ce qui ne diminue pas l'intérêt de l'œuvre tant le rythme, l'interprétation et l'humour emportent tout sur leur passage. On remarque également la présence de Sigourney Weaver dans le rôle de Dana. Elle qui eut la force de vaincre le belliqueux Alien de Ridley Scott, elle apporte au film une touche essentielle de féminité. Les effets-spéciaux sont pour l'époque, ce qui se fait de mieux.. Ils sont l'œuvre de la société Entertainment Effects Group, et tout particulièrement de Richard Edlund. Ghostbuster se veut tout d'abord un film grand public. Le film fut un tel succès qu'il inspira toute une série de jeux vidéos ainsi qu'une première suite sortie cinq ans plus tard en 1989, toujours réalisée par Ivan Reitman et sobrement intitulée Ghostbuster2. Depuis quelques temps maintenant est annoncé un projet intitulé Ghostbuster3, mais sans Bill Murray. Reitman est toujours aux commandes et Aykroyd, Ramis, Hudson, Moranis et la resplendissante Sigourney Weaver sont toujours présents, accompagnés cette fois-ci de nouveaux combattants.

1 commentaire:

  1. Ce que j'aime le plus dans tes analyses, c'est les liens que tu fais avec les autres films, les autres cinéastes, l'évolution d'un même thème, parfois même avec les autres arts...
    Sinon, je n'ai pas le souvenir avoir bien accroché avec ce film, même si le thème me tentait au départ...;-)

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