Dix-huit ans après "La Nuit Des Morts-Vivant" et huit après "Zombie", George Romero revient une fois de plus nous conter l'effroyable parcours de ses morts sortis de terre. Ils n'ont jamais été aussi nombreux qu'en cette année 1986. Durant les huit années qui séparent le précédent volet de la saga de "Day Of The Dead", les zombies ont eu le temps de conquérir la totalité des territoires et malgré leur évidente décrépitude physique, ils n'ont jamais été aussi puissants. Certains paraissent aujourd'hui capables d'utiliser des objets simples et se meuvent un peu plus rapidement que par le passé.
Une fois encore, George Romero va cantonner ses personnages dans un lieu unique, foyer de toutes les dissensions. Après quelques minutes, on regrette presque les images prometteuses du début et qui laissaient présager une aventure palpitante au cœur d'une cité investie par une légion de morts-vivants. Alors que ces derniers sont sortis de terre il y a plusieurs décennies, l'homme, lui, décide de s'y enfoncer. Une base militaire sert de cadre à ce nouveau huis-clos.
Alors que le major Cooper vient de mourir, le capitaine Rhodes (Joseph Pilato déjà aperçu dans le rôle d'un agent de police dans la version extended de "Zombie") prend sa place au commandement. Une dizaine de militaires, trois scientifiques, un pilote d'hélicoptère et un mécanicien constituent l'ensemble du personnel présent dans la base. Si le major Cooper n'était déjà pas un tendre, Rhodes, lui, se comporte en véritable tyran et fait presque regretter aux scientifiques la disparition de l'ancien dirigeant. Si du coté des soldats, aucun n'a de soucis à se faire, la présence et l'utilité de Sarah et du docteur Ted Fisher sont remis en cause quotidiennement par le capitaine Rhodes. Le pilote John, le technicien William et même Logan, le seul scientifique qui parvient encore à impressionner Rhodes et que tout le monde surnomme Frankenstein, n'ont quand à eux pas encore trop de mouron à se faire.
Une fois encore, George Romero va cantonner ses personnages dans un lieu unique, foyer de toutes les dissensions. Après quelques minutes, on regrette presque les images prometteuses du début et qui laissaient présager une aventure palpitante au cœur d'une cité investie par une légion de morts-vivants. Alors que ces derniers sont sortis de terre il y a plusieurs décennies, l'homme, lui, décide de s'y enfoncer. Une base militaire sert de cadre à ce nouveau huis-clos.
Alors que le major Cooper vient de mourir, le capitaine Rhodes (Joseph Pilato déjà aperçu dans le rôle d'un agent de police dans la version extended de "Zombie") prend sa place au commandement. Une dizaine de militaires, trois scientifiques, un pilote d'hélicoptère et un mécanicien constituent l'ensemble du personnel présent dans la base. Si le major Cooper n'était déjà pas un tendre, Rhodes, lui, se comporte en véritable tyran et fait presque regretter aux scientifiques la disparition de l'ancien dirigeant. Si du coté des soldats, aucun n'a de soucis à se faire, la présence et l'utilité de Sarah et du docteur Ted Fisher sont remis en cause quotidiennement par le capitaine Rhodes. Le pilote John, le technicien William et même Logan, le seul scientifique qui parvient encore à impressionner Rhodes et que tout le monde surnomme Frankenstein, n'ont quand à eux pas encore trop de mouron à se faire.
Le rôle des militaires étant à l'origine de protéger les scientifiques lors de leurs travaux de recherche afin d'éradiquer les morts-vivants, ils semblent avoir oublié la raison de leur présence et passent le plus clair de leur temps à maltraiter le personnel en blouse blanche. Si les moins dangereux se contentent de boire et de faire pousser de l'herbe en surface, le danger vient bien de Rhodes mais aussi et surtout des soldats Steel et Rickles. Ces derniers opposent une ferme résistance aux besoins des scientifiques et se comportent en véritables despotes. Le soldat Miguel quand à lui, se révèle plutôt lâche et incapable d'assumer son rôle de protecteur. C'est même Sarah, avec laquelle il entretient une relation, qui joue ce rôle face à la présence non seulement des morts-Vivants mais aussi celles de Steel et Rickles qui profitent des faiblesses de l'homme pour lui en faire voir de toutes les couleurs.
Au compte goutte, les militaire prélèvent quelques spécimens de morts-vivants errant dans une galerie sombre afin de permettre au docteur Logan de travailler sur ses recherches. Son laboratoire s'encombre chaque fois de plus en plus de cadavres sur lesquels il opère de terrifiantes explorations. Attachés sur des brancards et vidés de leurs organes vitaux, le médecin fou n'hésite pas à se servir des cadavres d'anciens soldats, mettant ainsi sa vie en péril ainsi que celles de Sarah et de Ted. Bientôt, Rhodes menace les scientifiques de se débarrasser d'eux s'ils ne lui donnent pas très vite des résultats concluants.
Comme c'est à chaque fois le cas, les dissensions vont être la cause directe de la perte de contrôle des militaires et causeront la mort d'une grande partie des habitants de la base souterraine.
Au compte goutte, les militaire prélèvent quelques spécimens de morts-vivants errant dans une galerie sombre afin de permettre au docteur Logan de travailler sur ses recherches. Son laboratoire s'encombre chaque fois de plus en plus de cadavres sur lesquels il opère de terrifiantes explorations. Attachés sur des brancards et vidés de leurs organes vitaux, le médecin fou n'hésite pas à se servir des cadavres d'anciens soldats, mettant ainsi sa vie en péril ainsi que celles de Sarah et de Ted. Bientôt, Rhodes menace les scientifiques de se débarrasser d'eux s'ils ne lui donnent pas très vite des résultats concluants.
Comme c'est à chaque fois le cas, les dissensions vont être la cause directe de la perte de contrôle des militaires et causeront la mort d'une grande partie des habitants de la base souterraine.
Domestication des morts:
Depuis le début de la saga, on note une constante évolution. Dans "La Nuit Des Morts-Vivant" les zombies se comptaient par dizaines, pas plus, et ne faisaient qu'errer sans autre but que celui de trouver de quoi se nourrir. George Romero en a fait des créatures anthropophages capables, d'une simple morsure, d'inoculer le virus dont ils sont atteints. On devinait déjà, alors, le sort de la petite fille allongée dans la cave. Mais tout n'était encore que suggéré. Dans "Zombie", on assistait clairement à la lente agonie d'un des quatre héros mordu au bras et à la jambe. Les morts quand à eux semblaient peu à peu se doter d'infimes facultés leur permettant de s'armer très maladroitement d'objets divers. L'homme affirmait que les morts n'étaient en aucun cas anthropophages puisqu'ils ne s'attaquaient jamais à leurs semblables (morts eux aussi) mais seulement aux vivants. Ce détail pouvait se révéler sensiblement rassurant puisque l'idée même d'être dévoré vivant par ses semblables fait partie des raisons qui rendent si terrifiantes ces créatures. Sans véritable transition, on découvre maintenant que ces dernières peuvent être éventuellement domestiquées.
Le docteur Logan conserve dans son laboratoire un spécimen de mort-vivant bien différent des autres. D'ailleurs, il est à noter que les morts dans "Day Of The Dead" ont, malgré les apparences, l'œil bien plus vif que par le passé.
Bub est ce spécimen que Logan garde encore jalousement. Malgré son effrayante apparence, il semble être le candidat idéal au retour vers une illusion d'humanité. On devine même son désir de s'exprimer face à celui qui peu à peu, lui réapprend des choses aussi simples que d'allumer et d'éteindre un magnétophone. Si la musique que lui fait entendre Logan semble avoir un effet sur lui, on se sait en revanche pas si elle lui rappelle sa vie passée ou si elle réside dans une certaine curiosité face à une chose tout à fait nouvelle. Ce qui par contre est très clairement démontré, c'est l'instinctif désir qu'il a de manger de la chair humaine et qui prend toujours le dessus comme c'est le cas lorsque Logan lui présente un saut rempli de viande sanguinolente. Bub est la preuve vivante que les expériences menées par l'équipe scientifique sert l'avenir de l'humanité. Sauf que les militaires voient les choses sous un angle bien différent, et ce, par la fautes des dérives dont est responsable Logan.
Depuis le début de la saga, on note une constante évolution. Dans "La Nuit Des Morts-Vivant" les zombies se comptaient par dizaines, pas plus, et ne faisaient qu'errer sans autre but que celui de trouver de quoi se nourrir. George Romero en a fait des créatures anthropophages capables, d'une simple morsure, d'inoculer le virus dont ils sont atteints. On devinait déjà, alors, le sort de la petite fille allongée dans la cave. Mais tout n'était encore que suggéré. Dans "Zombie", on assistait clairement à la lente agonie d'un des quatre héros mordu au bras et à la jambe. Les morts quand à eux semblaient peu à peu se doter d'infimes facultés leur permettant de s'armer très maladroitement d'objets divers. L'homme affirmait que les morts n'étaient en aucun cas anthropophages puisqu'ils ne s'attaquaient jamais à leurs semblables (morts eux aussi) mais seulement aux vivants. Ce détail pouvait se révéler sensiblement rassurant puisque l'idée même d'être dévoré vivant par ses semblables fait partie des raisons qui rendent si terrifiantes ces créatures. Sans véritable transition, on découvre maintenant que ces dernières peuvent être éventuellement domestiquées.
Le docteur Logan conserve dans son laboratoire un spécimen de mort-vivant bien différent des autres. D'ailleurs, il est à noter que les morts dans "Day Of The Dead" ont, malgré les apparences, l'œil bien plus vif que par le passé.
Bub est ce spécimen que Logan garde encore jalousement. Malgré son effrayante apparence, il semble être le candidat idéal au retour vers une illusion d'humanité. On devine même son désir de s'exprimer face à celui qui peu à peu, lui réapprend des choses aussi simples que d'allumer et d'éteindre un magnétophone. Si la musique que lui fait entendre Logan semble avoir un effet sur lui, on se sait en revanche pas si elle lui rappelle sa vie passée ou si elle réside dans une certaine curiosité face à une chose tout à fait nouvelle. Ce qui par contre est très clairement démontré, c'est l'instinctif désir qu'il a de manger de la chair humaine et qui prend toujours le dessus comme c'est le cas lorsque Logan lui présente un saut rempli de viande sanguinolente. Bub est la preuve vivante que les expériences menées par l'équipe scientifique sert l'avenir de l'humanité. Sauf que les militaires voient les choses sous un angle bien différent, et ce, par la fautes des dérives dont est responsable Logan.
D'un coté, les militaires choisissent de réduire l'arrivage des spécimens mis à disposition du docteur. D'un autre, ce dernier ne trouve pas d'autre choix que d'aller puiser parmi les cadavres des militaires et notamment celui du major Cooper décédé récemment. Si jusqu'à maintenant il est parvenu à maintenir une certaine forme de respect de la part du capitaine Rhodes, tout va basculer dans l'horreur lorsque ce dernier constatera que la nourriture dont se nourri Bub n'est autre que de la viande prélevée sur le cadavre du major Cooper.
Effets-spéciaux:
La cité dans laquelle nos héros partent à la recherche de survivants au début du film aurait été un terrain de jeu formidable mais George Romero a préféré, une nouvelle fois, les enfermer dans un environnement clos. Pourtant, il suffit d'explorer du regard les rues jonchées de détritus, les devantures de magasins encore ouvertes et les dizaines de véhicules abandonnés pour imaginer l'extraordinaire jeu de cache-cache auquel auraient pu s'adonner les personnages. Lorsque l'ombre et le bruit de pas trainant du premier mort nous parviennent, on se souvient du doux frisson qui nous parcouru lors de la découverte de "Zombie" quelques années en arrière. On retrouve le teint si spécifiques des morts de Romero. Quoique, ils semblent être passés du vert au bleu mais se meuvent toujours d'un pas lourd et incertain. Avec amusement, on constate que certains ont même été oubliés lors de la séance de maquillage. Le travail accompli par contre sur les cadavres entreposés dans le laboratoire de Logan est bluffant. Rien ne nous est épargné des expériences du médecin un brin déjanté et les entrailles, cerveaux et autres corps dont sont extraits tels ou tels organes sont d'un réalisme assez troublant. On est loin ici du gore noyé sous des centaines de litres d'hémoglobines et pourtant, du sang, il va y en avoir. Il est rarement gratuit et traduit parfois le désir enfoui en chacun de nous de voir mourir certains dont le comportement fini par nous insupporter. L'orgie finale est à ce propos, particulièrement réjouissante: Les morts-vivants s'érigent (bien involontairement) en justiciers et, introduits dans la base par Miguel, éliminent un par un, Steel, Rickles et Rhodes. Les effets-spéciaux atteignent un degré de détail époustouflant, dépassant tout ce que l'on a pu voir jusqu'à maintenant. Savini prouve une fois de plus qu'il est le meilleur dans sa partie.
La cité dans laquelle nos héros partent à la recherche de survivants au début du film aurait été un terrain de jeu formidable mais George Romero a préféré, une nouvelle fois, les enfermer dans un environnement clos. Pourtant, il suffit d'explorer du regard les rues jonchées de détritus, les devantures de magasins encore ouvertes et les dizaines de véhicules abandonnés pour imaginer l'extraordinaire jeu de cache-cache auquel auraient pu s'adonner les personnages. Lorsque l'ombre et le bruit de pas trainant du premier mort nous parviennent, on se souvient du doux frisson qui nous parcouru lors de la découverte de "Zombie" quelques années en arrière. On retrouve le teint si spécifiques des morts de Romero. Quoique, ils semblent être passés du vert au bleu mais se meuvent toujours d'un pas lourd et incertain. Avec amusement, on constate que certains ont même été oubliés lors de la séance de maquillage. Le travail accompli par contre sur les cadavres entreposés dans le laboratoire de Logan est bluffant. Rien ne nous est épargné des expériences du médecin un brin déjanté et les entrailles, cerveaux et autres corps dont sont extraits tels ou tels organes sont d'un réalisme assez troublant. On est loin ici du gore noyé sous des centaines de litres d'hémoglobines et pourtant, du sang, il va y en avoir. Il est rarement gratuit et traduit parfois le désir enfoui en chacun de nous de voir mourir certains dont le comportement fini par nous insupporter. L'orgie finale est à ce propos, particulièrement réjouissante: Les morts-vivants s'érigent (bien involontairement) en justiciers et, introduits dans la base par Miguel, éliminent un par un, Steel, Rickles et Rhodes. Les effets-spéciaux atteignent un degré de détail époustouflant, dépassant tout ce que l'on a pu voir jusqu'à maintenant. Savini prouve une fois de plus qu'il est le meilleur dans sa partie.
Remakes:
Ainsi s'achève donc la première trilogie de George Romero consacrée aux morts-vivants. Ces derniers ne donneront plus signe de vie durant presque vingt ans. Un mal peut-être nécessaire et qui a (peut-être) permis au cinéaste de renouveler le genre. Car si l'on tient compte du fait que malgré ses qualités, "Day Of The Dead" parvient avec difficulté à égaler les deux volets qui l'ont précédé (surtout au niveau du scénario et de la mise en scène plutôt mollassons), on espère toujours retrouver la force de ces derniers. Un remake de chacun des trois volet a été réalisé avec plus ou moins de chance. Tom Savini s'est lui-même chargé de celui consacré à "La Nuit Des Morts-Vivants". Le film n'est pas mauvais en soit mais l'on s'attendait (trop?) à une surenchère au niveau des effets-spéciaux. Ils restent somme toute assez sobres et le film ne parvient pas, malgré toute la bonne volonté de Tom Savini, à se hisser à la hauteur du classique de Romero.
En 2004, soit vingt-six ans après l'original, Zack Snyder réalise le remake de "Zombie" sous le titre évocateur "L'armée Des Morts". Le film possède indéniablement des qualités propres. L'histoire est menée sur un rythme trépidant et les acteurs sont plutôt à l'aise dans leur rôle. Les morts, eux, sont bien plus véloces que par le passé. Alors qu'avant ils déambulaient sans but véritable et d'une exaspérante lenteur, aujourd'hui, ils courent comme des dératés avec pour seul espoir, que d'enfoncer leurs dents dans la chair bien fraiche de l'un des héros. Malgré leur jeunesse, les effets-spéciaux n'arrivent jamais à égaler ceux de Savini même s'il faut reconnaître qu'il restent tout de même de qualité.
Quatre ans plus tard, C'est Steve Miner qui s'attaque au remake du "Jour Des Morts-Vivants". Lui qui nous régala dans les années quatre-vingts avec de petites productions forts sympathiques (House – 1986) signe ici une véritable abberation. D'abord, il ne s'agit pas vraiment d'un remake mais plutôt d'une préquelle au film de Romero qui s'inserre de manière vraiment maladroite dans la chronologie. Ce qui choque vraiment dans cet ersatz, ce sont les morts eux-mêmes. Il courent bien trop vite, se déplacent au plafond et font des bonds de plusieurs mètres de haut. Mais le pire reste encore leur transformation immédiate lorsqu'ils passent de vie à trépas. Lorsqu'ils s'éveillent de leur mort toute récente, leur visage se transforme en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire en une bouillie sanguinolente. Grotesque !!! (voir aussi l'excellent article écrit par Arnaud sur son non moins excellent blog "Donc Acte !").
Ainsi s'achève donc la première trilogie de George Romero consacrée aux morts-vivants. Ces derniers ne donneront plus signe de vie durant presque vingt ans. Un mal peut-être nécessaire et qui a (peut-être) permis au cinéaste de renouveler le genre. Car si l'on tient compte du fait que malgré ses qualités, "Day Of The Dead" parvient avec difficulté à égaler les deux volets qui l'ont précédé (surtout au niveau du scénario et de la mise en scène plutôt mollassons), on espère toujours retrouver la force de ces derniers. Un remake de chacun des trois volet a été réalisé avec plus ou moins de chance. Tom Savini s'est lui-même chargé de celui consacré à "La Nuit Des Morts-Vivants". Le film n'est pas mauvais en soit mais l'on s'attendait (trop?) à une surenchère au niveau des effets-spéciaux. Ils restent somme toute assez sobres et le film ne parvient pas, malgré toute la bonne volonté de Tom Savini, à se hisser à la hauteur du classique de Romero.
En 2004, soit vingt-six ans après l'original, Zack Snyder réalise le remake de "Zombie" sous le titre évocateur "L'armée Des Morts". Le film possède indéniablement des qualités propres. L'histoire est menée sur un rythme trépidant et les acteurs sont plutôt à l'aise dans leur rôle. Les morts, eux, sont bien plus véloces que par le passé. Alors qu'avant ils déambulaient sans but véritable et d'une exaspérante lenteur, aujourd'hui, ils courent comme des dératés avec pour seul espoir, que d'enfoncer leurs dents dans la chair bien fraiche de l'un des héros. Malgré leur jeunesse, les effets-spéciaux n'arrivent jamais à égaler ceux de Savini même s'il faut reconnaître qu'il restent tout de même de qualité.
Quatre ans plus tard, C'est Steve Miner qui s'attaque au remake du "Jour Des Morts-Vivants". Lui qui nous régala dans les années quatre-vingts avec de petites productions forts sympathiques (House – 1986) signe ici une véritable abberation. D'abord, il ne s'agit pas vraiment d'un remake mais plutôt d'une préquelle au film de Romero qui s'inserre de manière vraiment maladroite dans la chronologie. Ce qui choque vraiment dans cet ersatz, ce sont les morts eux-mêmes. Il courent bien trop vite, se déplacent au plafond et font des bonds de plusieurs mètres de haut. Mais le pire reste encore leur transformation immédiate lorsqu'ils passent de vie à trépas. Lorsqu'ils s'éveillent de leur mort toute récente, leur visage se transforme en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire en une bouillie sanguinolente. Grotesque !!! (voir aussi l'excellent article écrit par Arnaud sur son non moins excellent blog "Donc Acte !").
La saga des morts-vivants de George Romero:
Night Of The Living-Dead (1968): ★★★★★★★★★☆
Dawn Of The Dead (1978): ★★★★★★★★★☆
Day Of The Dead (1986): ★★★★★★★☆ ☆☆
Land Of The Dead (2005):
Diary Of The Dead (2007):
Survival Of The Dead (2009):
Les remakes:
Night Of The Living-Dead (1990): ★★★★★☆☆☆☆☆
L'armée Des Morts (2004): ★★★★★★☆☆☆☆
Day Of The Dead (2008): ★☆☆☆☆☆☆☆☆☆
Night Of The Living-Dead (1968): ★★★★★★★★★☆
Dawn Of The Dead (1978): ★★★★★★★★★☆
Day Of The Dead (1986): ★★★★★★★☆ ☆☆
Land Of The Dead (2005):
Diary Of The Dead (2007):
Survival Of The Dead (2009):
Les remakes:
Night Of The Living-Dead (1990): ★★★★★☆☆☆☆☆
L'armée Des Morts (2004): ★★★★★★☆☆☆☆
Day Of The Dead (2008): ★☆☆☆☆☆☆☆☆☆
Il est vrai que la frontière entre des effets spéciaux réussis et "réalistes" ( si on peut dire) et le grotesque est très étroite. C'est peut-être là que réside une des plus grandes difficultés dans ce genre de film...
RépondreSupprimerJ'ai aimé le remake Night of the Living-Dead de Tom Savini qui s'inscrivait dans son époque (1990) et les changements de la société américaine (avec une femme plus forte, mois assommée par le choc du retour des morts à la non-vie que dans le classique de 1968). SPOILER ALERT : la fin me semblait perspicace avec l'afro-zombie qui s'est lui aussi embourgeoisé (depuis la fin des années 1970, il y a une importante bourgeoisie afro-américaine aux USA) et elle recentrait l'attention sur les victimes du modèle social contemporain qui sont les femmes et les mères célibataires.
RépondreSupprimerMon volet préféré de la trilogie ! L'ambiance glaucque dans la mine (beaucoup plus difficile de s'échapper de cet endroit que d'une maison ou d'un centre commercial) rend l'atmosphère oppressante à souhait... Et puis entre nous, Bub c'est mon chouchou !
RépondreSupprimerComme quoi, tous les gouts sont dans la nature. Ce troisième volet est pour moi le plus faible.Enfin, tout de même mieux que le premier volet de la seconde trilogie et intitulé "Land Of The Dead".
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