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samedi 23 décembre 2023

Entrails of a Beautiful Woman (Bijo no Harawata) de Kazuo 'Gaira' Komizu (1986) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

 


 

Le réalisateur japonais Kazuo 'Gaira' Komizu n'aura pas attendu bien longtemps avant de remettre le couvert suites aux événements se situant au sein de Shoro no Harawata et dans lequel l'équipe de tournage d'un long-métrage était aux prises avec un démon violeur et assassin. Dans cette séquelle qui n'en est pas vraiment une puisque l'on ne retrouve aucun des interprètes ni aucun des personnages du premier, Bijo no Harawata abandonne donc totalement la petite équipe de six personnes qui se retrouvait alors enfermée de nuit dans une étrange demeure située en forêt et au dehors de laquelle rôdait un bien curieux individu. Aussi libidineux que pouvaient l'être d'ailleurs les trois cinéastes en herbe qui profitaient de la fraîcheur nocturne pour se réchauffer auprès de jeunes femmes pas tout à fait consentantes. Du sexe et du gore pour un final relativement trash constitué d'ébats sexuels et sanguinolents du plus vomitif effet (le fist-fucking!). Pour cette fausse suite, donc, Kazuo 'Gaira' Komizu réinvestit des territoires qu'il connaît bien puisqu'une fois de plus, c'est bien l'intimité de ses principales interprètes féminines qui va intéresser le réalisateur qui s'en donne à cœur joie en exploitant cette fois-ci le thème de la traite des blanches au sein d'un clan de yakuzas particulièrement violent. De jeune femmes sont en effet kidnappées après avoir été endormies à l'aide de somnifères. ''Testées'' sur leur capacités sexuelles, elles sont ensuite droguées puis envoyées en Afrique afin d'être vendues à de riches ''négociants'' ! Cependant, parmi les victimes de ces odieux individus, une jeune psychologue va se charger de faire payer à ces derniers leur attitude envers la gente féminine d'une manière tout à fait inattendue. Car la jeune femme, piégée, kidnappée et violée à son tour va développer un drôle de...''don'' après que le boss du clan des yakuzas lui ait administré une forte dose de drogue. La jeune femme va en effet se transformer en une créature monstrueuse, rougeoyante, la chair à vif et... hermaphrodite! Dotée d'un pénis aux dimensions impressionnantes et au bout duquel se trouve en lieu et place du gland, une horrible petite tête pourvue d'yeux aveugles et dents acérées. Bref, nous sommes bien là devant du Kazuo 'Gaira' Komizu pur jus. Un artiste sans concession mais qui dans le cas de Bijo no Harawata se permet finalement moins de transgressions sexuelles que dans Shoro no Harawata qui dans sa dernière partie osait l'impensable avec l'une de ses héroïnes pratiquant plusieurs actes de nécrophilie.


Rien de cela désormais mais les habituelles caresses buccales, étreintes et fellations sont toujours au rendez-vous. Mais ici, rien de très osé puisque le film s'arrête là où la pornographie commence généralement. Rien d'hyper scabreux même si le fait que la quasi totalité des actes sexuels soient perpétrés sous la contrainte demeure tout de même assez dérangeant. Tout comme son aîné de quelques mois, Bijo no Harawata constitue un exemple d'érotisme gore dont semble être friand le cinéma asiatique et le Japon en particulier. Si là encore le scénario n'est semble-t-il pas la principale préoccupation du réalisateur, un très léger effort a malgré tout été entreprit en ce sens. Pour le reste, le long-métrage n'est qu'un amalgame d'invraisemblances dont on se fout finalement. Les actrices sont jolies et leur partenaires masculins relativement inspirés lorsqu'il s'agit de faire payer de sa vie, l'un des membres de l'organisation pour avoir trahit les siens. Même si l'on attend presque la bave aux lèvres le moment où les chiens fous pourront s'attaquer au nœud du problème, voir ce pauvre type se faire littéralement massacrer reste une expérience difficile. Et ce, même si les effets-spéciaux sont parfois ridicules (le visage coupé en deux dans le sens de la hauteur). L'on rencontre également le même type de problème que lors du visionnage de Shoro no Harawata, lequel proposait déjà une post-synchronisation désastreuse. Dans le cas de Bijo no Harawata, c'est pire encore. Entendre crier l'une des victimes alors qu'elle a la bouche fermée, non, vraiment, ça ne le fait pas. Tout comme les actes sexuels que l'on devine bien entendu simulés mais dont la simple expression est gâchée par manque de sérieux évident. À l'image de ce coït lors duquel une jeune vierge perd du sang alors même que l'on voit très clairement à l'image que son agresseur n'a même pas baissé son caleçon ! Bref, ça reste du Kazuo 'Gaira' Komizu, comme on l'aime ou comme on le déteste. Un film que l'on déconseillera aux enfants mais peut-être plus encore aux néo-féministes qui risquent de hurler devant tant d'insanités...

 

vendredi 22 décembre 2023

Entrails of a Virgin (Shojo no Harawata) de Kazuo 'Gaira' Komizu (1986) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

 


 

Bon, ''gros'', j'imagine qu'avec une telle affiche, j'ai pas besoin de te faire un dessins, hein ? Surtout que l'artiste qui s'est sexuellement épanché à grands coups de feutres de couleur rouge et bleue a choisi, comme par hasard, de nous dénicher l'une de ces séquences typiquement japonaises relevant de l'art du Bondage ! Non mais... t'as vu la gueule du type en arrière-plan ? Le genre à faire la sortie des écoles pour offrir son sucre d'orge à des gamin(e)s dont les parents n'auraient pas fait la leçon au sujet des pervers qui traînent en fin de journée devant les établissements scolaires. En même temps, qui s'attendrait à ce qu'une gamine de six ou huit ans passe sa journée avec sous sa jupe un collant transparent cachant à peine une culotte en dentelle ? Entrails of a Virgin (ou Shojo no Harawata dans sa langue d'origine et Entrailles d'une vierge traduit dans notre langue) est le premier volet d'une trilogie initiée en 1986. Et comme l'affiche laisse supposer un minimum de sexe, les entrailles du titre évoquent quant à elles l'idée que ce film signé de Kazuo 'Gaira' Komizu pourrait également avoir la saveur du sang. Menstruel ou non, on s'en tape vu que ce que l'on désire avant tout voir ici, c'est un peu (et pourquoi pas beaucoup) d'hémoglobine et de fesse légère... Bienvenue au Japon. Ce pays aux traditions ancestrales, où s'incliner pour saluer un individu est une marque de respect mais où parfois, émergent, à l'extrême opposé, des œuvres cinématographiques plutôt singulières. Trash, érotigores, libérées de toutes sortes de contraintes. Qu'il s'agisse du talent des interprètes, de celui du metteur en scène ou même de la qualité de l'écriture... Les plus connues d'entre toutes ? La série des Guinea Pig, sans doute. Mais rassurez-vous, aucun miracle n'aura lieu ici, même si l'on est tout de même très loin de l'approche ultra-rudimentaire de cette fameuse franchise adepte de tortures hyper-réalistes !


Question sexe, j'en connais qui vont être contents de savoir que le film est peuplé de monts voluptueux, de collines couvertes de sueur, de vallées chauffées à blanc et de grottes humides. Pas un seul poil cependant... Non pas que nos jolies demoiselles se soient faites épilées avant de s'exhiber devant la caméra mais tradition et tabou japonais oblige, les zones érogènes les plus chaudes sont malheureusement floutées pour que n'apparaisse jamais à l'image le moindre poil ! Le montage ? Chaotique ! La veuve Poignée n' étant apparemment pas des plus aisée à exécuter lorsque l'on monte un film, le responsable de cette tâche a dû faire avec les moyens du bord et contre mauvaise fortune, bon cœur: une main sur sa turgescence, l'autre à coller des bouts de pellicule les uns derrière les autres. Pas facile, je l'avoue... Le scénario ? Autant de pages noircies qu'une cabine téléphonique est capable de contenir d'éléphants. Car à moins que la cartouche d'encre utilisée pour établir le plan du film ait été vide de moitié dès le départ, il semble que le scénariste ait justement choisi le jour du tournage pour prendre des vacances à l'étranger avec, dans ses bagages, le précieux manuscrit ! Et dans ce cas là, que faire ? Ben comme dans tout bon film de Q : demander aux ''interprètes'' de simuler leur plaisir avec à la clé, pour nos jolies jeunes femmes, des couinements typiques du cinéma érotique nippon genre, ''teckels en période de rut''. Et c'est vrai qu'elles sont band..... heu, jolies ! Mais alors pourquoi Popol est-il resté couché bien au fond de son nid ? La réponse tient moins dans la gracieuse silhouette souvent dénudée des interprètes féminines que dans ces petits cris permanents et surtout très mal gérés en post-synchronisation.


Autant dire que l'on s'excite autant devant ces poupées que dans mon cas personnel, lorsque je me trouve devant cette pantagruélique pintade qui vit dans la même résidence que moi et qui pollue mon champ de vision depuis maintenant presque trente ans ! Bref, vous l'aurez compris : Entrails of a Virgin est pour le moment aussi (sexuellement) stimulant que d'imaginer Raquel Garrido faire une fellation à Alexis Corbière ! Surtout que pour l'instant, ça ne raconte pas grand chose. Maintenant que le public est chaud comme les braises, voilà que le film prend une tournure différente. Mettant en scène trois jeunes hommes et autant de jeunes femmes, tous voués au tournage d'un film en pleine nature, nous les retrouvons plus tard alors qu'il fait nuit, dans une bâtisse que nous n'oserions même pas conseiller à notre pire ennemi. Et pourtant, c'est bien en ce lieu que le récit va se poursuivre. Cette fois-ci, le montage est nettement plus cohérent. Nos six protagonistes sont réunis autour d'une table, partageant riz et saké. Jusqu'à ce que l'un des garçons humilie l'une des filles devant le reste du groupe avant de quitter les lieux. Dehors, brouillard et froid intense n'empêchent pas un drôle d'individu de débarquer dans les parages avec comme seule parure, une épaisse couche de boue ! Premier interlude sanglant : L'humiliant personnage dont le rêve à court terme serait de ficher le camp si seulement il avait son permis de conduire se fait défoncer le crâne par cet étrange individu.


Enfin un peu de gore pour une séquence d’énucléation plus drôle qu'effrayante. Mais alors que le groupe de six est désormais réduit à cinq, voici qu'après une pause nutritive bien méritée, nos jeunes gens reprennent leurs précédentes activités! Du sexe, du sexe et encore du sexe. Gros plans sur les culottes, caresses intimes, cuisses largement ouvertes, le cameraman n'en perd pas une miette, le salaud ! Et il aurait tort de se priver vu que Rei, Kazuyo et Kei, respectivement interprétées par Saeko Kizuki, Naomi Hagio et Megumi Kawashima ne font rien pour repousser les assauts de nos libidineux interprètes masculins. Non mais sérieux, quelle bande de cochons. C'est qu'ils en oublieraient presque la présence de la caméra. Cunnilingus, pipi (involontaire), lutte gréco-romano-érotique, poirier, tripotage sur toutes les surfaces mises à dispositions par nos jolies interprètes, Entrails of a Virgin accapare tellement le potentiel sexuel de ses interprètes féminines qu'il en oublie généralement de jouer le répertoire de l'épouvante et de l'horreur qu'il est en partie prévu d'assurer ! Bon, je ne vais pas vous raconter tout le film vu que l'on en a déjà atteint la moitié. Contrairement aux pornos-soft ultra chiants que tout spécimen de la gente masculine a forcément découvert du temps de son adolescence, le film de Kazuo 'Gaira' Komizu se révèle étonnamment attrayant malgré le vide abyssal de son scénario. Mais alors que tout espoir d'y voir verser la moindre nouvelle goutte de sang, lors du dernier tiers les choses s'accélèrent subitement. Du simple film polisson l'on passe à une expérience largement plus hardcore puisque Entrails of a Virgin finit enfin par nous proposer quelques séquences particulièrement gratinées parmi lesquelles deux ou trois actes de nécrophilie et surtout, une gerbante scène lors de laquelle l'une des héroïnes est victime d'un effroyable fist-fucking ! Récompensant ainsi les spectateurs les plus téméraires qui auront tenu jusqu'ici, le film se clôt sur une vision qui promet de grandes choses pour l'avenir de l'unique survivante...

 

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