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dimanche 5 septembre 2021

Meurtre en VHS (Remote Control) de Jeff Lieberman (1988) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

 


 

Réfrigérateur, canapé, voitures, préservatif, pneu, poupées, lit, tondeuses à gazon, sapins, tampon hygiénique, bonhommes de neige et j'en passe et des meilleurs. L'imagination ultra-fertile des scénaristes a mis les spectateurs face à des tueurs plus étranges et incongrus les uns que les autres. S'il a pu nous sembler parfois que certains d'entre eux ont innové en la matière, il faut en réalité remonter dans le temps pour trouver les véritables origines d'une méthode pour le moins inattendue. La vidéo, celle employée dans l’œuvre culte du japonais Hideo Nakata Ringu n'est que l'un de ces ersatz qui font suite à toute une série d'événements cinématographiques qui n'entretiennent de concomitance que le support. Cultivant plus ou moins de rapports avec trois franches réussites du septième art que sont Halloween 3: Season of the Witch de Tommy Lee Wallace en 1982, Videodrome de David Cronenberg en 1983 et They Live de John Carpenter en 1988, Remote Control ou Meurtre en VHS traite de l'image à l'écran à travers cet ancien support que regrettent ceux qui aimaient flâner dans les vidéoclubs à la recherche de la perle rare. Dans le cas présent, celle-ci est représentée par la vidéo d'un petit film fantastique tourné en noir et blanc pour laquelle certains acheteurs sont prêts à se battre et à s'entretuer pour l'acquérir. Une fois celui-ci acquis, les spectateurs pourront observer un étrange phénomène : celle ou celui qui regarde la vidéo se retrouve hypnotisé par le regard intense de l'un des personnages du film, en l'occurrence une femme, et se trouve directement intégré au cœur de son action comme si une caméra de surveillance était directement branchée dans la pièce où elle ou il se trouve. S'ensuit alors le meurtre de celui ou celle qui se situe à proximité. Un phénomène qui va prendre une ampleur terrible qui semble liée à la présence dans divers vidéoclubs d'une machine pourvue d'une antenne qui agit sur le cerveau des clients. L'hécatombe peut alors commencer...


Le nom de Jeff Lieberman ne vous évoque rien ? C'est pourtant bien celui de l'auteur de quelques bobines horrifiques cultes des années soixante-dix et quatre-vingt connues sous les titres de La nuit des vers géants, Le rayon bleu et Survivance et qui se doivent d'être placée en bonne position dans toute collection qui se respecte. Visuellement, on est avec Meurtre en VHS, relativement proche de l'esthétique abordée par le réalisateur Robert Zemeckis dans Retour vers le futur 2, et notamment le bar ''Café 80’' dans lequel se déroulaient une succession de séquences mettant en scène le jeune héros Marty McFly. C'est coloré, ''vivant'' et plus proche de la comédie que du véritable film d'horreur ou du thriller. Un choix esthétique qui donne au long-métrage de Jeff Lieberman l'allure d'une comédie bon enfant d'où l'on s'attend à voir surgir des rires en boite ! La chose ne vole pas très haut et comparée aux quelques exemples cités plus haut, Meurtre en VHS fait pâle figure. Si au départ la fibre nostalgique pour ce format quelque peu encombrant que pouvait représenter la VHS fait mouche, force est de reconnaître que le film tourne très rapidement en rond. De plus, son hésitation entre donner dans la comédie, la science-fiction, le fantastique ou l'épouvante font que l'on se retrouve devant un objet bâtard dont on ne sait jamais s'il faut en rire ou au contraire s'en effrayer. Moins populaire que son frère Matt, on comprend que la carrière de l'acteur Kevin Dillon n'ait pas connue le même essor. Parcourant le métrage comme un pantin sachant à peine jouer la fibre de l'émotion quelle qu'elle soit, l'acteur est aussi crédible que le contenu du récit. On reconnaîtra également à l'écran l'actrice Jennifer Tilly, sœur de Meg, et dont l'une des plus appréciables apparitions demeure celle du personnage de Violet dans l'excellent thriller Bound des anciens frères Larry et Andy Wachowski devenus depuis les sœurs Lana et Lilly !


Mais Meurtre en VHS, c'est également et surtout la présence à l'écran de la charmante actrice Deborah Goodrich que cherche à séduire le personnage de Cosmo qu'interprète Kevin Dillon. Avec sa musique typée années quatre-vingt, ses costumes branchés, ses coiffures bigarrées et son design typique d'une certaine époque, le long-métrage de Jeff Lieberman aurait eu davantage de chance de devenir un film culte, voire une référence pour tous ceux qui vécurent leur adolescence à cette époque, si seulement le réalisateur n'était pas passé à côté de son sujet. À force de s'appuyer sur un second degré qui ne fonctionne jamais vraiment et en ne faisant que survoler l'hypothèse selon laquelle tout ne serait le fruit que d'un hypothétique asservissement de l'humanité par une race d'individus venus de l'espace, Jeff Lieberman rate tout ce qu'il entreprend malgré un début très prometteur. On rangera le film dans cette même catégorie de comédies de science-fiction qui parfois, heureusement, brillent davantage (Invaders from Mars de Tobe Hooper, sorti deux ans auparavant). Également auteur du scénario, Jeff Lieberman semble incapable de renouveler l'intrigue et produit le même effet qu'une envie d'aller faire pipi en plein milieu d'une conférence dont il serait interdit de quitter son siège avant la fin. Poussif et finissant par être interminable, Meurtre en VHS aura au moins su (in)volontairement ouvrir la voix à l'un des plus grands films de terreur japonais jamais conçu dix ans plus tard...

 

dimanche 18 août 2019

Just Before Dawn de Jeff Lieberman (1981) - ★★★★★★☆☆☆☆



Le survival est un genre cinématographique qui connut son heure de gloire dans les années soixante-dix avec des classiques tels que La Colline a des Yeux et Massacre à la Tronçonneuse et s'est même permis une incartade dans divers courants comme la science-fiction ou le film catastrophe. Au début des années quatre-vingt, et flirtant sur un certain succès dans le domaine de la survie en territoire hostile, le réalisateur britannique John Boorman offrit lui même aux personnages de Délivrance un voyage au cœur d'une contrée sauvage dominée par une forêt danse, un fleuve tumultueux et des autochtones dégénérés. D'un budget ne dépassant pas les deux millions de dollars américain, le film rapporta lors de sa sortie en salle dans la deuxième moitié de l'année 1972 un succès important puisqu'il rapporta presque cinquante millions de dollars, soit à peu près vingt-cinq fois la mise de départ. Neuf ans plus tard, ce fut au tour d'un autre cinéaste reconnu d'imaginer le calvaire de neuf membres de la garde nationale perdus dans les marécages de la Louisiane, sur les terres de chasseurs Cajuns dérangés par leur présence. Walter Hill réalisait là, sans doute l'un des meilleurs longs-métrages du genre avec Southern Comfort. La même année, le réalisateur Jeff Lieberman, auteur notamment du Rayon Bleu et de La Nuit des Vers Géants allait apporter sa pierre à l'édifice avec Just Before Dawn qui fut traduit chez nous sous le titre Survivance, une traduction certainement voulue en rapport avec l’œuvre de John Boorman.

Le genre survival étant relativement encombré, certains s'y sont cassés les dents (les infâmes The Blood Stalkers de Robert W. Morgan en 1976 et Savage Water de Paul Kiener 1979 demeurant sans doute les pires exemples), Just Before Dawn s'en sort avec les honneurs. Pourtant, au regard des classiques du genre, le film de Jeff Lieberman est très loin d'être parfait. Le récit nous conte les aventures de cinq amis décidés à passer le week-end au sommet d'une montagne, près d'un site dont l'un d'eux a hérité. Ils croisent en chemin Ty, un homme ayant apparemment perdu la tête et affirmant être poursuivi par le Diable. Les cinq amis Jonathan, Warren, Constance, Daniel et Merry Cat Logan faisant peu de cas des propos tenus par l'ivrogne, ils décident de le laisser sur le bas-côté du chemin et de reprendre la route à bord de leur camping-car afin de se rendre aux abords d'une cascade où il s'arrêteront pour la nuit. Mais alors qu'ils sont restés indifférents aux avertissements du garde forestier Roy McLean qu'ils ont croisé plus tôt en chemin, le week-end de Warren et de ses amis va se transformer en cauchemar car dans la région sévissent deux frères jumeaux qui tuent systématiquement tous ceux qui osent pénétrer leur territoire...

Just Before Dawn est donc un survival plutôt convaincant. Et même s'il a tendance à mettre un temps fou à démarrer, lui donnant ainsi parfois des airs de slasher, il s'avère relativement angoissant. D'autant plus que Jeff Lieberman sait s'y prendre lorsqu'il s'agit de créer un climat oppressant. La densité végétale des lieux étant pour beaucoup dans cette impression de malaise permanente également accentuée par la partition musicale de Brad Fiedel, auteur de plus d'une centaine de compositions pour le grand écran et la télévision, on ne sait jamais vraiment d'où viendra le danger. Ce qui peut en revanche pâtir au long-métrage demeure dans la succession d'invraisemblances qui émaillent le récit. Averti à de nombreuses occasions, le groupe conserve cependant la volonté de passer le week-end dans la région. Et même lorsque les morts commencent à s'abattre parmi eux, plutôt que de choisir la solution du retrait vers le camping-car, que trouvent-il de mieux à faire ? Un feu de camp, sans qu'aucune protection ne vienne leur assurer leur survie. Parmi les interprètes, on retrouve dans les rôle des ''héros'', l'actrice Deborah Benson, laquelle joua surtout pour le petit écran. Mais si Just Before Dawn bénéficie d'une certaine popularité, c'est sans doute grâce à la présences des acteurs Gregg Henry, que l'on vit notamment dans la plupart des films de Brian de Palma (Body Double, L'Esprit de Caïn, Femme Fatale ou encore Snake Eyes) et de George Kennedy qui fut présent dans la série de films Airport dans le rôle de Joe Patroni, dans le film catastrophe Tremblement de terre ou encore dans Creepshow 2 et dans la série des Y a-t-il un flic... Quant à John Hunsaker, dont la carrière d'acteurs semble s'est arrêtée après seulement huit long-métrage, il incarne le double rôle des frères jumeaux. Just Before Dawn est au final une production relativement convenable...

mardi 19 décembre 2017

Le Rayon Bleu de Jeff Lieberman (1977) - ★★★★★★★☆☆☆



Le Rayon Bleu est un film horrifico-policier un peu particulier signé d'un réalisateur bien connu des plus vieux amateurs de cinéma d'épouvante puisqu'après ce tout premier long-métrage datant apparemment de 1974 (Wikipedia situe l'année de création de Blue Sunshine en 1976, Premiere en 1977, ou encore Allociné en 1978), le cinéaste américain Jeff Lieberman signera le peu ragoutant mais plutôt sympathique La Nuit des Vers Géants, puis en 1981 le sous-Délivrance, Survivance, qui comme son nom l'indique est un survival d'honnête facture. Le Rayon Bleu/ Blue Sunshine est donc le premier long-métrage de Jeff Lieberman qui pour sa première incursion au cinéma (il signa auparavant le court-métrage The Ringer en 1972) signe une œuvre particulièrement dérangeante. A la frontière du paranormal qui dans l'esprit, pourra rappeler aux fans de David Cronenberg les premiers films du canadien.

Le récit tourne autour du Blue Sunshine, une puissante drogue, un type de LSD, que distribuait un étudiant de l'université de Stanford à ses camarades dix ans auparavant et dont plusieurs effets secondaires ne se font ressentir qu'à ce jour. Migraines et pertes de cheveux sont les principaux symptômes de ce qui débouche finalement par des crises de démence poussant ses anciens consommateurs à tuer leur entourage dans des conditions particulièrement effroyables. Jerry Zipkin sera le premier à en faire les frais puisque parmi ses invités d'un soir, l'un d'eux fit justement l'expérience du Blue Sunshine dix ans auparavant. Lors de cette soirée, ce dernier perd la tête après que l'un des convives lui ai retiré par inadvertance sa perruque. Après avoir pris la fuite en pleine nuit, ses amis partent à sa recherche tandis que trois des membres féminins décident de patienter chez leur hôte. De retour dans la demeure, l'homme rendu furieux tue la première en la jetant dans le foyer de la cheminée et bat à mort les deux autres. Lorsque réapparaît Jerry Zipkin, il constate avec douleur le décès de ses trois amies mais n'a pas le temps de s'apitoyer car le tueur s'en désormais à lui. Après une courte course-poursuite aux alentours de la demeure, Jerry se débarrasse de son ami en le jetant contre un camion déboulant sur la route. Ce dernier meurt mais très vite, les soupçons se portent sur Jerry, seul témoin de l'horreur qui s'est produite. Ne pouvant prouver son innocence, il décide de s'enfuir et se met en cavale, aidé par ses amis Alicia Sweeney et le chirurgien David Blume. Afin de prouver son innocence, Jerry va mener sa propre enquête et découvrir que d'autres meurtres ont eu lieu ailleurs mais dans les mêmes circonstances. Le jeune homme est loin d'être au bout de ses surprises...

Le Rayon Bleu est une excellente production, pas si horrifique que cela d'ailleurs puisque l'hémoglobine y coule de façon relativement rare. Ce qui lui manque finalement, c'est cet esprit psychédélique auquel on aurait pu s'attendre car de l'aperçu des effets très tardifs et secondaires de la drogue, le spectateur n'en a que les tragiques conclusions. En fait, l’œuvre de Jeff Lieberman tourne surtout autour du personnage de Jerry Zipkin interprété par le producteur, scénariste, réalisateur et acteur Zalman King (La Galaxie de la Terreur), obligé de fuir les autorités pour espérer pouvoir prouver son innocence. Le jeu quelque peu outré de Zalman King se révèle souvent déroutant au point que l'on se demande si lui-même ne va pas finir par retirer sa perruque et s'attaquer à ceux que son personnage côtoie. Un personnage qui d'ailleurs, accumule la malchance. Autre implication intéressante mais qui aurait mérité d'être davantage développée, celle du politicien Edward Flemming interprété par l'acteur Mark Goddard.

A part cela, le long-métrage de Jeff Lieberman est assez surprenant pour qu'on lui prête un certain intérêt. Une bonne ambiance qui rappelle bien l'époque à laquelle le film a été tourné (les années soixante-dix), des maquillages sommaires mais finalement assez inquiétants avec touffes de cheveux pendouillant sur des crânes entièrement recouverts de latex et yeux révulsés. Des effets on ne peut plus simple mais qui offrent à ce Rayon Bleu une atmosphère parfois déroutante.

mercredi 29 novembre 2017

La Nuit des Vers Géants de Jeff Lieberman (1976) - ★★★★★★★☆☆☆



Excellente surprise que cette Nuit des Vers Géants qu'il ne faudra surtout pas confondre ni nous amuser à comparer avec l'ouvrage de John Halkin connue chez nous sous le titre La Nuit des Vers Voraces que l'on eu le plaisir de découvrir dans la cultissime collection GORE des éditions Fleuve Noir. La Nuit des Vers Géants, malgré sa trompeuse apparence n'est pas l’œuvre d'un débutant puisque le cinéaste nous avais déjà diverti la même année d'un intriguant Rayon Bleu, petite production horrifique assez originale pour ne pas tout à fait passer inaperçue (du moins chez les curieux de tous poils). Jeff Lieberman, l'auteur en question, et une fois encore scénariste de son propre projet, demeurera peut-être comme l'auteur de Just Before Dawn en 1981, survival, sous-produit né du rapport incestueux entre La Colline a des Yeux de Wes Craven et Délivrance de John Boorman, alors que son fait le plus honorable reste ce Squirm disons-le, efficace. Pas de requins donc, ni de piranhas. Pas d'oiseaux non plus, ni de serpents ou d'araignées, mais des petites créatures gluantes et rampantes dont on a pourtant l'habitude de prendre soin puisqu'elles demeurent d'une grande utilité dans nos jardins. Sauf que l'espèce concernée ici ne nous concerne pas personnellement mais se situe dans les zones intertidales (zones de marées) et bathyales (zones de profondeurs océaniques comprises entre 200 et 2000 mètres) de la côte est de l'Amérique du Nord et du golfe du Mexique.
L'un des aspects les plus inattendus demeure dans le fait que cette espèce de ver américain connu sous le nom de Glycera dibranchiata possède quatre crochets particulièrement efficaces puisque capables de provoquer de douloureuses morsures. Un détail qui est écarté de la bouche même de Geri Sanders (l'actrice Patricia Pearcy), héroïne de ce Squirm alors que plusieurs plans de l'ordre du documentaire (comprendre des Stock-shots) laissent envisager des blessures importantes pouvant être occasionnées par les milliers de créatures qui vont assiéger une petite ville américaine de Géorgie.

Outre l'aspect horrifique et invasif de ces Lumbricina hors du commun, La Nuit des Vers Géants nous conte l'arrivée d'un jeune homme tout droit venu de New-York et confronté à une certaine idée de l'Amérique profonde. Des rednecks comme l'on se plaît à les nommer là-bas, et que l'on pourrait encore moins élogieusement nommer chez nous sous le peu enviable sobriquet de bouseux ! Du shérif à l'éleveur de vers de terre, tout le monde en prend pour son grade.

Jeff Lieberman ne demeurant pas très tendre avec ces congénères retranchés dans une campagne entourée d'étangs et de forêts inquiétantes dont les coutumes et les loisirs semblent principalement tourner autour de la consommation d'alcool, l'autorité locale ne fait pas exception à la règle. Le shérif, incarné ici par l'acteur Peter Maclean dont le visage ne nous est pas inconnu puisqu'il apparu notamment dans les séries Drôles de Dames, Starsky et Hutch, Pour l'Amour du Risque ou encore MacGyver, a beau arborer une chemise dont la blancheur immaculée forcerait le respect de n'importe quelle femme d'intérieur, il n'en demeure pas moins l'un des plus nonchalants. Un individu dont on a tôt fait de se méfier, et même d'avoir peur. Pas grand monde à sauver dans cette ménagerie gravitant autour d'un bar dans lequel se fréquentent adolescents et adultes pendant que nos deux héros, Geri et Mick (Don Scardino) tentent d'avertir la population du danger inhérent à la subite apparition de milliers (millions) de vers capables d'engloutir une proie en un rien de temps. Et cela par quel effet de manche ? A la suite d'une tempête pardi. Des pylônes électriques s'étant effondrés, l'électricité fera le reste en balayant le sol humide de la région.
En fait, de vers géants, le film expose surtout les créatures rampantes en grand nombre. Ce qui n'amenuise à aucun moment l'effet désiré. Une avalanche de lombrics dont les effets spéciaux plutôt sympathiques (sans être transcendants) sont l’œuvre de Bill Milling, Don Farnsworth et Lee Howard. Jeff Lieberman signe une petite production horrifique qui n'a pas trop à rougir face à une concurrence moins inspirée (combien de requins mangeurs d'hommes ?) et plutôt bien interprétée dans l'ensemble. En tout cas, une bonne surprise...
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