Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


lundi 29 septembre 2025

Jurassic : Reborn de Marcel Walz (2025) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆

 


 

En temps normal, me semble-t-il, et à force d'entraînement, The Asylum devrait être en mesure de produire des Mockbusters de qualité bien supérieure à ses précédentes tentatives, hum ? Et pourtant, en produisant Jurassic : Reborn, la société américaine distributrice de films indépendants vient probablement de nous offrir l'un des pires produits de facture Z sorties de ses écuries ! Mon médecin m'avait pourtant prévenu : Encore un seul film de cette enseigne Monsieur Jodorolynchberg et je ne pourrai certainement plus rien pour vous. Et c'est vrai. À l'issue de la projection, j'ai notamment pu constater que mes sphincters anal et urétral ainsi que les muscles du périnée se sont subitement relâchés... Que je ne suis même plus en mesure de compter jusqu'à dix. Pire : figurez-vous que depuis quelques heures, Jul et Aya Nakamura sont mes artistes musicaux préférés ! De là à m'offrir l'intégrale de Michèle Laroque ''réalisatrice'', il n'y a qu'un pas... que je m'apprête allégrement à franchir... Fossoyeur devant l'éternel, The Asylum pompe la franchise Jurassic Park (dont certains volets, très mauvais, auraient pu rejoindre la longue liste de navets de cette société) avec des moyens financiers, techniques et artistiques si faibles que durant la première heure l'on suit un petit groupe de chercheurs tentant de fuir un laboratoire infesté de raptors dans de longues, trèèèèèèèès longues et interminables coursives. Si l'acteur Daniel Baldwin paraît se porter caution morale (et pécuniaire) en apparaissant dix ou quinze minutes tout au plus à l'image, Jurassic : Reborn met surtout en avant l'actrice Esmeree Sterling dans le rôle de Regina Webb. Sorte de Lara Craft produite dans une usine chinoise que le réalisateur Marcel Walz aurait d'ailleurs mieux fait d'éviter de filmer en gros plan une fois venue la mort de son personnage. Lèvres botoxées façon ''Mlle Wattechatte'' (Marina Foïs, à l'époque des Robins des Bois), épiderme portant les stigmates d'une varicelle tardive ou d'une acné sévère post-adolescente. Bref, plus désagréable à contempler que la plus légendaire héroïne du jeu vidéo au temps où son visage apparaissait sous forme cubique ! Une fois Regina et la plupart de ses compagnons décédés, le dernier tiers du long-métrage se déroule à bord d'un navire aux commandes duquel nous retrouvons donc Daniel Baldwin dans le rôle de l'antagoniste Eric Cranston...




Le méchant, quoi... qui de son côté devrait éviter de sourire. On a tous dans notre entourage un type qui s'est fait sauter toutes les dents de devant pour se retrouver avec une nouvelle dentition... blanche, certes, droite, il est vrai, mais causant chez la personne en question, un fort accent de hamster ! Bref, côté charisme, le frangin d'Alec l'a laissé au vestiaire ! Si vous avez réussi à tenir la première heure, vous êtes costaud ! Ou alors habitué à ce genre de merde caguée par l'équivalent de ceux qui produisent désormais chez nous et à la chaîne, les pires engeances en matière de comédies françaises. En dehors de quelques jolis plans aériens qui nous font regretter que Jurassic : Reborn n'ait pas été directement tourné en plein cœur d'une forêt tropicale et malgré le joli minois de Danielle Titus, débarquée en lieu et place d'Esmeree Sterling pour incarner de son côté le rôle du Docteur Marie Bessette, le film n'a AB-SO-LU-MENT AU-CUN in-té-rêt ! On pourrait reprocher à Jurassic : Reborn de ressembler à ces jeux vidéos scriptés et dont le héros semble guidé dans des tunnels invisibles limitant ses déplacements et son champ d'action. Ici, c'est pareil. Du moins pendant la première heure. L'on y voit Regina et ses compagnons longer des coursives interminables, au pas, lorsque surviennent quelques séquences d'action piteusement mises en scène et lors desquelles l'on constate à quel point l'équipe en charge des effets-spéciaux est incompétente. Dire que le fameux T-Rex de la version remastérisée du premier Tomb raider originellement sorti sur Playstation 1 est nettement plus crédible que la bouillie numérique que représente cette pauvre poignée de Raptors présentés à l'écran est un euphémisme. Le plaisir de suivre les aventures des protagonistes et le confort visuel qui en découle sont du même acabit que de mâcher du verre pilé ou que d'écouter geindre une voisine que vous ne portez pas spécialement dans votre cœur. BREF ! Inutile de perdre du temps devant cette daube...

 

1 commentaire:

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...