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lundi 25 août 2025

Ziam de Kulp Kaljareuk (2025) - ★★★★★☆☆☆☆☆

 


 

Encore et encore on nous ressort la même recette, sans une once d'imagination, sans la moindre originalité. Si en découvrant hier les deux premiers épisodes de la série Alien : Earth je m'étais fait la réflexion que j'avais sans doute vu assez d’œuvre portées sur le sujet pour que ceux-ci n'apportent finalement pas grand chose de plus à ma fascination pour le xénomorphe et pour cet univers horrifico-fantastique, cela n'était rien en regard du spectacle offert par le troisième et dernier long-métrage du réalisateur thaïlandais Kulp Kaljareuk, Ziam. Un titre qui tire son origine dans le nom historique de la Thaïlande et auquel le réalisateur a remplacé la majuscule par un Z pour faire comprendre à ceux qui ne l'auraient pas encore compris qu'il s'agit d'un film de zombies ! Enfin... des zombies qui ont plutôt l'air d'infectés à dire vrai. Car ici, ils ne sortent pas de leur tombe, ne marchent pas avec lenteur mais se relèvent quelques secondes après avoir été mordus et tués par des hommes et des femmes atteints par un virus particulièrement virulent qui transforme la population en créatures assoiffées de sang et de violence. Ouais, rien de vraiment original si ce n'est que Kulp Kaljareuk a voulu mixer l'horreur de cette situation située dans un univers dystopique et post-apocalyptique a des combats de Muay-Thaï. Une discipline sportive propre à la Thaïlande qui fut notamment exploitée au cinéma dans quelques longs-métrages dont le très apprécié des amateurs de Jean-Claude Van Damme, Kickboxer de Mark DiSalle et David Worth en 1989... Ici, le récit tourne essentiellement autour de deux personnages. Singh, qu'incarne l'acteur Prin Suparat, est un ancien combattant spécialisé dans le Muay-Thaï que l'on découvre tout d'abord lors d'une mission qui tourne au massacre. À cette occasion, le spectateur découvrira des combats au corps à corps très décevants. Un montage ultra-cut et des choix de plans qui rendent le tout relativement brouillon. Cette spécificité du film rendant ainsi les combats totalement caduques. Ensuite, les observateurs, ou du moins ceux qui connaissent bien Banlieue 13 de Pierre Morel se souviennent probablement de la mémorable séquence lors de laquelle le personnage de Leito ''saucissonnait'' littéralement le géant ''Yéti''.


Le réalisateur thaïlandais reproduit peu ou prou la scène dans son film même si en comparaison, celle-ci semble bien moins convaincante. Alors qu'une épidémie semble s'étendre dans la région, Singh prend la décision de partir à la recherche de sa petite amie. Rin (l'actrice Nuttanicha Dungwattanawanich) travaille comme médecin dans un hôpital et va être elle-même confrontée à une vague d'infectés au sein même de l'établissement. Intervient alors un personnage secondaire en la personne de Buddy (Wanvayla Boonnithipaisit), un enfant dont la mère perdra la vie et que notre couple de héros prendra en charge. Le gamin, comme tout le reste à vrai dire, est tout à fait caricatural. Prototype même du personnage enfantin qui évolue dans on ne sait combien de films d'horreur, on s'amuserait presque de le voir affublé de crises d'asthme si ce n'était pas en réalité tout à fait pathétique. Le réalisateur ainsi que Vathanyu Ingkawiwat et Nut Nualpang s'y sont donc mis à trois pour nous pondre un scénario dénué de toute originalité et dont la puérilité déclenche moins ce côté touchant que pourrait arborer le récit qu'un ennui profond à force de découvrir une succession de séquences déjà vues mille fois auparavant. Le scénario enferme ses personnages dans l’hôpital durant la quasi totalité du récit tandis que nos personnages assistent à des vagues d'infectés dont les assauts sont répétitifs. Bref, rien d'original ! Notons que Kulp Kaljareuk a fait le choix de ne pas faire intervenir le moindre effet-spécial numérique et que toutes les scènes d'horreur ont été conçues à l'aide de maquillages. Ce qui, à première vue, n’apparaît malheureusement pas à l'image comme une évidence. Pourtant bourré d'énergie, filant à cent à l'heure, mélangeant horreur et combats au corps à corps, Ziam n'est pas franchement terrible. Trop de films portant sur le sujet sont sortis depuis ces deux dernières décennies et renouveler le genre en la matière est devenu désormais quasiment mission impossible...

 

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