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jeudi 26 juin 2025

Alone in the Drak d'Uwe Boll (2005) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Maître incontesté et incontestable du septième dont l'approche est emprunte d'une profonde finesse et d'une poésie palpable à tout instant, le réalisateur allemand originaire de Wermelskirchen (à vos souhaits!) Uwe Boll n'a depuis 1992 cessé de tourner, ajoutant régulièrement à son palmarès, d'authentiques chefs-d’œuvre du septième art.................... Pauvres naïfs que vous êtes... Vous croyez vraiment qu'un type aussi peu connu des masses, réservé à une certaine ''élite'' capable d'ingurgiter à peu près n'importe quelle merde sans tourner de l’œil, serait resté dans l'ombre sans faire quotidiennement parler de lui dans la presse spécialisée ? Bon, reconnaissons tout de même qu'Uwe Boll ne laisse généralement pas les spécialistes ''es cinéma'' indifférents. Lorsque l'on réalise plus de trente longs-métrages en autant d'années de carrière, ça n'est pas toujours bon signe. L'une des spécialités du réalisateur germanique étant l'adaptation sur grand écran de jeux vidéos relativement violents, Uwe Boll a durant les années 2000 réalisé celles des jeux House of the Dead,Postal, Far Cry, Bloodrayne et donc Alone in the Dark. Lequel sort en 2005 pour l'hypothétique bonheur des fans de la première heure qui en 1992 découvrirent pour la toute première fois le jeu vidéo créé par le mythique concepteur français Frédérick Raynal et développé/édité par Infogrames. Alone,in the Dark est alors considéré comme le tout premier Survival Horror, genre auquel les licences Resident Evil de Capcom et Silent Hill de Konami donneront ses lettres de noblesses quelques années plus tard. Incarné à l'écran par l'acteur américain Christian Slater, le personnage central du récit est le même que celui de la version vidéoludique : Edward Carnby. Un détective privé qui à l'époque était chargé d'enquêter dans le manoir d'un homme qui s'était donné la mort. À l'époque, techniquement, le jeu est une véritable révolution. Dans des décors fixes, le personnage était conçu en trois dimensions. En 2005, Uwe Boll armé de ses gros sabots, pense le film dans une refonte généralisée. Ici, pas de manoir, de costume bleu/gris/vert ou de moustaches pour son héros. À vrai dire, le réalisateur allemand abuse de la licence pour mettre en scène un personnage proche d'un Indiana Jones du pauvre poursuivi par des types peu recommandables mais aussi et surtout accompagné par la jolie Tara Reid.


Actrice notamment vue dans The Big Lebowski des frères Coen en 1998, dans Urban Legend de Jamie Blanks la même année, dans plusieurs volets de la franchise American Pie réalisée à l'origine par Paul et Chris Weitz en 1999 ou dans l’infâme Les visiteurs en Amérique de Jean-Marie Poiré (alors planqué sous le pseudonyme de Jean-Marie Gaubert) ! Alone in the Dark version cinéma est une bonne grosse bouse dégageant un fumet bien moins agréable à humer que celle produite par les vaches de nos campagnes hexagonales. Tout le charme du jeu vidéo d'origine a disparu. Le seul point commun demeurant donc le titre, exagérément usité afin, sans doute, d'attirer d'éventuels curieux. Mais s'agissant d'Uwe Boll, on sait d'avance à quoi s'attendre. Comment, en outre, Christian Slater a-t-il pu tomber aussi bas ? Le Adso de Melk du Nom de la rose, le Clarence Worley de True Romance n'est ici plus que l'ombre de lui-même. Contraint d'enchaîner les productions de piètre réputation, il trouve avec Alone in the Dark de quoi confirmer que l'on peut avoir tourné avec les plus grands avant de se retrouver à devoir accepter de jouer dans de véritables purges. De la mise en scène en passant par le scénario (ah bon ? Parce qu'il y a un scénario?) sans oublier l'interprétation, les décors et les dialogues, Alone in the Dark ne fait absolument pas honneur à la licence vidéoludique qu'il est censé représenter. Techniquement, le film est à la ramasse. Les créatures sont laides et comme le jeu d'origine jouit de la réputation d'avoir été inspiré par George Romero mais aussi et surtout par l'univers de l'écrivain H.P.Lovecraft, l'on aurait sans doute préféré que les créatures en question demeurent indicibles plutôt que de devoir nous brûler la rétine à force d'apparaître devant nos yeux. Petite anecdote : Uwe Boll aurait affirmé que le créateur du jeu Frédérick Raynal aurait apprécié son adaptation de House of the Dead et l'aurait par conséquent contacté pour lui proposer la réalisation d'un film au sujet de Alone in the Dark. Propos que le concepteur, bien évidemment, invalidera rapidement... Notons enfin qu'une séquelle verra le jour trois ans plus tard, toujours produite par Uwe Boll mais cette fois-ci réalisée par ses compatriotes Michael Roesch et Peter Scheerer. Alors ? Les deux hommes ont-il réussi à faire mieux ou pire qu'Uwe Boll ? Réponse dans un prochain article...

 

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