Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


mercredi 24 juillet 2024

Maison de retraite 2 de Claude Zidi Jr. (2024) - ★★★★★☆☆☆☆☆

 


 

Avec un premier volet sorti il y a deux ans qui connut un certain succès sur le territoire français avec plus de deux millions de spectateurs dans les salles, Thomas Gilou avait remis au goût du jour le concept de film mettant en scène un établissement accueillant les personnes âgées. Du thriller (Cortex de Nicolas Boukhrief en 2008) à la comédie dramatique (Quand tu seras grand d'Andréa Bescond et Eric Métayer en 2023), nos ''vieux'' sont devenus à la mode dans un nombre important de longs-métrages qui tous ne se déroulent fort heureusement pas systématiquement dans des lieux clos (Joyeuse retraite ! 1 et 2 de Fabrice Bracq, Les vieux fourneaux et Les vieux fourneaux : bons pour l'asile de Christophe Duthuron). Alors que Thomas Gilou n'a plus donné signe de vie depuis la sortie de sa Maison de retraite en 2022, la suite des aventures des pensionnaires du foyer Lino Vartan (du nom que portait l'acteur Gérard Depardieu dans le premier volet et qui dans cette séquelle a disparu) est désormais réalisée par Claude Zidi Jr. qui en dehors de l'honnête Ténor en 2022 a pour le moment signé deux bonnes grosses purges avec Les déguns 1& 2 en 2018 et 2023. Maison de retraite 2 fait donc suite aux précédentes péripéties auxquelles participèrent de vieilles figures du cinéma français. C'est ainsi que l'on retrouve une nouvelle fois Daniel Prévost, Liliane Rovère et Firmine Richard qui tous les trois reprennent les rôles respectifs d'Alfred de Gonzagues, Sylvette Leroux et Fleurette Jean-Marie. Gérard Depardieu, Mylène Demongeot, Jean-Luc Bideau ou Marthe Villalonga ont quant à eux disparu du casting pour être remplacés par Michel Jonasz, Amanda Laer, Chantal Ladesou, Enrico Macias et... Jean Reno dans les principaux rôles des pensionnaires de la luxueuse et paradisiaque maison d'accueil pour personnes âgées, Bel Azur Club dont est le directeur Claude Masson (l'acteur Stéphane Debac). Dans cette séquelle aussi intergénérationnelle qu'avait pu l'être l'opus signé par Thomas Gilou, Claude Zidi Jr. reprend le concept puisque l'on y retrouve les jeunes orphelins qui avaient sur mettre un peu de gaieté au sein du foyer Lino Vartan, lequel risque désormais de fermer ses portes en raison d'une absence de normes sécuritaires.


Milann Rousseau (toujours incarné par l'humoriste et acteur Kev Adams), ses deux amis et associés Alban (Jarry) et Driss (Brahim Bouhlel, dont le personnage apparaît pour la toute première fois à l'écran) ainsi que les retraités et les orphelins sont donc contraints de déménager pour venir s'installer au Bel Azur Club où ils seront froidement accueillis par Albert, Barbara, Danielle et Lorenzo mais plutôt chaleureusement par Rico et la fille du directeur, Clémence Masson, qu'interprète la jeune Louna Espinosa. Après la sortie de Maison de retraite en 2022, le concept de comédie intergénérationnelle sera repris l'année suivante dans l'excellent Quand tu seras grand d'Andréa Bescond et Eric Métayer. Claude Zidi Jr., Kev Adams et la scénariste Élodie Hesme ne font logiquement que se réapproprier l'idée originale conçue deux ans auparavant par l'humoriste et la scénariste Catherine Diament sur la base d'une histoire écrite par le réalisateur et scénariste Romain Levy. Au vu du niveau actuel de la comédie Made in France, on ne va pas trop cracher dans la soupe car si Maison de retraite 2 ne fait clairement pas partie des grands représentants dans le domaine de l'humour à la française, on a vu pire. Quoique, le film s'autorise d'incessantes interventions de l'humoriste multi-fonctions Jarry dont le potentiel comique lui octroie d'office le titre de l'un des comiques les plus ringards du siècle. En effet, il est souvent insupportable de le voir gesticuler façon ''folle de service'', sous l'apparat du gay maniéré que le personnage revendique ouvertement. Pas sûr que la totalité de la communauté homosexuelle se sente véritablement représentée par cette caricature efféminée et surtout, pas drôle pour un sou, qui conteste instantanément aux auteurs le droit de contester le côté flétri de certains dialogues. Quant au récit, il ne trompera d'ailleurs personne quant aux quelques références passées sous silence qui semblent avoir quelque peu inspiré les scénaristes. Car comme le découvriront les spectateurs un peu plus tard, le cadre idyllique du Bel Azur Club cachera une machination afin de redorer le blason d'une concurrente incarnée de manière outrageusement parodique par l'actrice Anne Marivin. Lorsque l'heure de la vengeance a sonné, viennent alors immédiatement se rappeler à notre bon souvenir la maison du bonheur de Dany Boon ou La vérité si je mens 2 qui... tiens, tiens, fut réalisé par Thomas Gilou en plus de vingt ans auparavant. Un hommage de la part de Claude Zidi Jr. ? Pas sûr... Bref, une comédie vite vue, vite oubliée...

 

1 commentaire:

  1. "Humoriste" et "acteur" pour Kev Adams, ce sont de bien grands mots... Et Enrico, je veux le "dégommer" mais quand même pas physiquement... :-)

    RépondreSupprimer

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...