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jeudi 25 juillet 2024

The House on Sorority Row de Mark Rosman (1982) - ★★★★★★☆☆☆☆

 


 

The House on Sorority Row fait partie de cette vague de Slashers qui mettent en scène un groupe d'étudiantes pourchassées et tuées par un dément. Un peu à la manière de la franchise Slumber Party Massacre mais en beaucoup plus convaincant. Nous sommes en 1982 et à l'époque il s'agit du premier long-métrage réalisé par Mark Rosman qui depuis à tourné vingt-cinq autres films, téléfilms et épisodes de séries télévisées. Également producteur et scénariste sur The House on Sorority Row, le film a la particularité d'être découpé en deux parties bien distinctes. La première confronte tout d'abord sept adolescentes d'une même confrérie à la propriétaire d'une demeure qui les accueille maintenant depuis quatre ans et qui d'après ce que l'on comprend, a toujours eu tendance à être particulièrement protocolaire quant à l'attitude à adopter chez elle. Un soir, Miss Slater (Lois Kelso Hunt) surprend Vicki (Eileen Davidson) dans les bras de son petit ami et perce à l'aide sa canne le lit à eau de la jeune femme. Pour se venger, cette dernière propose à ses amies et colocataires Katherine (Kate McNeil), Jeanie (Robin Meloy), Diane (Harley Jane Kozak), Morgan (Jodi Draigie) et Stevie (Ellen Dorsher) de faire une mauvaise blague à cette vieille peau irascible qui, soit dit en passant, ressemble étonnamment à notre Josiane Balasko nationale ! Très mauvaise d'ailleurs puisque à l'aide d'une arme chargée à blanc, Vicki contraint leur propriétaire de plonger dans la piscine de la propriété, laquelle est remplie d'une eau putride et à la surface de laquelle trône la canne préalablement volée à sa propriétaire. Mais devant le refus de cette dernière, Vicky tire plusieurs coups de semonce. Malheureusement pour elle et ses amies, la dernière balle qui sort du canon est bien réelle et touche la vieille femme qui s'écroule au sol, morte ! Alors que se profile une fête donnée dans la propriété de Miss Slater, les jeunes femmes n'ont d'autre solution que de lester le corps de la victime afin de la faire disparaître au fond de la piscine... Pour en arriver jusqu'à cette cruelle prise de décision, le scénario aura mis vingt-cinq bonnes minutes lorsqu'en général l'introduction justifiant plus tard une série de meurtre prend moitié moins de temps...


Le groupe formé autour de Vicky est des plus classiques dans le genre puisque aux côtés de cette authentique pimbêche dont la conscience tourne exclusivement autour de sa propre réussite, nous retrouvons le classique groupe d'adolescentes parmi lesquelles l'une se détache très clairement. En effet, dans le rôle de Katherine, la délicieuse actrice Kate McNeil incarne la tête pensante du groupe. Celle dont la morale est demeurée intacte. Celle qui se préoccupe de l'autre avant de penser à elle. On sait donc déjà que s'il ne doit y avoir qu'une seule survivante, ce sera très certainement elle. Cachant l'identité de l'assassin jusqu'à l'orée de la conclusion, The House on Sorority Row a cette autre particularité qui veut que l'arme servant à tuer les jeunes femmes demeure unique. S'agissant de la propre canne de la victime dont le profil acéré laissait dès le départ supposer qu'elle pouvait servir d'arme contondante, le tueur s'en servira pour égorger et trouer la peau de ses victimes. Mark Rosman et le dialoguiste Bobby Fine tentent d'enrichir le récit en incluant une fête de remise des diplômes. Convoquant ainsi de très nombreux figurants pour des séquences finalement très dispensables. Interviennent malgré tout quelques personnages masculins. Comme l'acteur Michael Kuhn qui incarne le Docteur Beck qui au tout début de récit tentait de donner naissance au bébé de Miss Slater, vingt-quatre ans avant que ne se produisent les événements décrits par la suite. Quelques séquences de meurtres plus ou moins sanglantes créées par Rob E. Holland et le Make-Up Effects Labs viennent enrichir le récit mais rien de transcendant non plus. La bande musicale est l’œuvre de Richard Band et est interprétée par le London Philharmonic Orchestra tandis que les chansons rock que l'on entend lors de la fêtes sont toutes dues à l'authentique groupe de pop américain 4 Out Of 5 Doctors dont l'activité s'étendit entre 1979 et 1984. Au final, The House on Sorority Row est une sympathique petite bande horrifique...

 

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