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samedi 15 juin 2024

Die Hart d'Eric Appel (2020) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Comme quoi, ça se joue parfois sur une différence d'une seule lettre... Die Hart d'Eric Appel n'étant pas Die Hard de John McTiernan, cette comédie d'action de 2023 est comparable aux effluves nauséabondes que met en scène chez nous Michèle Laroque depuis ses débuts de réalisatrice en 2018 avec Brillantissime ! Majoritairement habitué au petit écran pour lequel il réalise nombre des séries télévisées, Eric Appel capitalise ici sur la popularité outre-atlantique de Die Hart, dans laquelle l'humoriste, scénariste acteur et producteur américain Kevin Hart interprétait à peu de chose prêt son propre rôle. Le réalisateur reprend au format long le concept imaginé alors par les scénaristes Tripper Clancy et Derek Kolstad et dont les épisodes duraient en moyenne dix minutes. La seule ''qualité'' du long-métrage est sa durée : Une heure et vingt-quatre minutes. Pas de quoi se chopper trop de fourmis dans les jambes ou d'avoir l'écume aux lèvres à force d'impatience. Quoique... Cet exercice de style assez étonnant est suffisamment pénible pour causer des troubles de la vision et des conduits auditifs. Si l'on se plaint très souvent de la piètre qualité des productions françaises actuelles en matière de comédie, Die Hart prouve au moins une chose. Que notre pays, la France, n'est en la matière, pas vraiment isolé. Le long-métrage d'Eric Appel est en l'état l'une des pires engeances qu'il nous ait été accordé de découvrir ces dernières années. Une bonne grosse purge qui rate à peu près tout ce qu'elle entreprend et que l'on rangera aisément aux côtés du Dernier Mercenaire de David Charhon (maître étalon incontestable de la comédie z française de ces deux dernières décennies) ou de Brutus vs César de Kheiron... Ce qui en l'état, n'est vraiment pas un compliment. Le principe n'était pourtant pas totalement inintéressant. Imaginez : un acteur de second plan ayant proprement sabordé sa carrière lors d'un show télévisée espère pouvoir reprendre du service et surtout avoir enfin la reconnaissance qu'il mérite.


Et pour cela, Kevin Hart (dont la taille ne dépassant pas les un mètre cinquante-sept reste finalement l'effet le plus ''involontairement'' drôle) va se rapprocher d'un spécialiste du genre en la personne de Ron Wilcox, lequel va les entraîner lui et une nouvelle venue du nom de Jordan King (l'actrice Nathalie Emmanuel) dans son repaire. Incarné par John Travolta, on ne trouvera cependant rien à redire quant au choix de l'acteur d'interpréter un personnage avec autant d'enthousiasme pour si peu de résultats. N'oublions pas qu'il fut tout de même à l'affiche d'un certain Battlefield Earth adapté d'un roman de science-fiction imbuvable signé de L. Ron Hubbard (mes parents me l'offrirent lorsque j'étais adolescent sans savoir que son auteur était le fondateur de la Scientologie) et disponible chez nous sous le titre, Terre champ de bataille. Œuvre de science-fiction considérée par beaucoup comme le pire long-métrages de l'histoire du cinéma (autant dire que ceux qui prétendent cela n'ont pas dû voir beaucoup de films durant le cours de leur existence), Battlefield Earth est effectivement une belle merde qui avait cependant le mérite de faire sourire face à la montagne d'incongruités qu'elle avait su charrier derrière elle ! Également incarné par Josh Hartnett (The Faculty), lequel interprète son propre rôle, et dans une moindre mesure par un Jean Reno dont le timbre de voix semble nous dire à chaque fois qu'il chargea la mule en degrés d'alcoolémie, Die Hart rate tout ce qu'il entreprend de nous conter. Qu'il s'agisse de l'humour, qui dans le cas du long-métrage d'Eric Appel à cette faculté exceptionnelle de n'être efficace à AU-CUN MO-MENT ou de l'action dont on voit poindre l'issue à des kilomètres à la ronde, le film est une stratosphérique foirade. À dire vrai, et comme on peut l'imaginer, il ne doit ressembler à rien d'autre qu'à la série dont il tire son intrigue. Le réalisateur aurait tout aussi bien pu réunir tous les épisodes la série pour la transformer en un film unique que nous n'aurions pas détecté la moindre différence entre l'un et l'autre. Bref, au moment de vous refaire la première trilogie Die Hard, assurez-vous de ne pas tomber dans le même piège que votre serviteur. Vous risqueriez de passer une très mauvaise soirée...

 

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