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vendredi 11 août 2023

Resident Evil: Death Island de Eiichirō Hasumi (2023) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Dernier long-métrage en date consacré à l'univers de l'une des franchises de jeux vidéos les plus célèbres, Resident Evil: Death Island de Eiichirō Hasumi est un film d'animation. Le cinquième du genre après le court-métrage Biohazard 4D-Executer de Koichi Ohata en 2000, Resident Evil: Degeneration et Resident Evil: Damnation de Makoto Kamiya en 2008 et 2012 ainsi que Resident Evil: Vendetta de Takanori Tsujimoto en 2017. Sans doute moins connus que les œuvres tournées en live action et mettant majoritairement en scène l'actrice ukrainienne Milla Jovovich dans le rôle d'Alice, le dernier en date risque d'inverser la tendance tant son auteur semble s'être investit dans son projet. Première chose remarquable : la qualité des images de synthèse. Nous sommes beaucoup plus proche du style qu'imposent certaines sociétés de développement de jeux vidéos japonaises en matière de cinématiques que les américains de chez Pixar ou DreamWorks. Bon, en même temps, ça n'est pas un spécialiste de la chose qui vous dit ça. Mais force est de reconnaître que la patte Capcom imprime littéralement l’œuvre de Eiichirō Hasumi ! Produit par Kadokawa Corporation et la société américaine Sony Pictures Entertainment, Resident Evil: Death Island réunit plusieurs des illustres personnages de la franchise de jeux vidéos originelle principalement issus des deux premiers volets, Resident Evil 1 (1996) & Resident Evil 2 (1998). Rebecca Chambers, Jill Valentine, Chris Redfield retrouvent donc dans ce dernier projet, Claire Redfield (la sœur de ce dernier) ainsi que Leon S. Kennedy. Mis à disposition du public français le 25 juillet dernier, Resident Evil: Death Island propose une intrigue relativement classique. Une histoire de vengeance prenant tout d'abord pour lieu et temps d'action le Racoon City d'il y a quelques années. Dylan Blake et une dizaine d'autres membres d'une unité furent chargés de mettre à l'abri des cadres supérieurs d'Umbrella et plusieurs représentants du gouvernement. Malheureusement, l'unité y fut quasiment anéantie lors d'une attaque perpétrée par des individus atteints par le Virus T...


Virus qui, rappelons-le, est l'une des souches du virus Progenitor, lequel était conçu à l'origine afin de recombiner certains gènes et ainsi permettre de démultiplier les capacités physiques de tel ou tel hôte. Avec, bien entendu, les effets secondaires désastreux que l'on connaît : mutations diverses et autres joyeusetés. Seul survivant, Dylan va déployer une rancœur après avoir été contraint de tuer son meilleur ami lors de l'assaut. Nous sommes désormais en 2015 et l'homme est désormais à la tête d'un projet visant à éradiquer l'espèce humaine à l'aide du virus injecté par la voix de bio-drones ! Seront lancés sur ses traces, Jill Valentine, Chris Redfield, sa sœur Claire ainsi que Leon S. Kennedy... On l'aura compris, ici, il s'agit tout d'abord d'une histoire de vengeance. L'intrigue se déroulant en 2015, elle se situe après celle de Resident Evil: Vendetta mais s'intègre entre les deux volets du jeu vidéo Resident Evil 6 et Resident Evil 7: Biohazard. Si la coutume veut généralement qu'un manga inspire son adaptation sur grand écran, s'agissant de Resident Evil: Death Island l'opération est inversée puisque ça n'est qu'après la création du long-métrage que fut annoncée la sortie d'un manga sous forme mensuelle sur Comic Hu des multiples sociétés réunies sous le nom de Kadokawa Corporation. Si les images de synthèse rendent de manière générale les personnages et le contexte crédibles, les animations demeurent parfois perfectibles. Certains déplacements ou attitudes de personnages primaires ou secondaires délimitent très clairement la frontière qui sépare le film d'animation d'un long-métrage interprété par de véritables acteurs si le soucis du détail avait été poussé jusque dans ses derniers retranchements. De menus détails pour une oeuvre qui fait objectivement le taf. Une grande partie se déroulant sur l'île où se situe la célèbre prison d'Alcatraz, nous avons droit à quelques séquences angoissantes. Comme le passage où Jill et Léon traversent les égouts et affrontent quelques spécimens de Lickers! Quelques idées de mise en scène sont plutôt séduisantes, tout comme les combats au corps à corps même si là encore, les animations ne sont pas au top. Si quelques ventres mous viennent ternir l'ensemble, le final, grandiose, vaut carrément le coup d'oeil. Bref, Resident Evil: Death Island est une excellente surprise qui ravira les fans... et les autres...

 

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