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mercredi 9 août 2023

Jason Goes to Hell: The Final Friday d'Adam Marcus (1993) - ★★★★★★☆☆☆☆

 


 

En 1984, le réalisateur Joseph Zito nous promettait un quatrième volet de la franchise Vendredi 13i qui devait être le dernier. Depuis, on sait ce qu'il est advenu de Jason Voorhees qui plutôt que d'avoir été rangé dans un placard est venu nous hanter pour le meilleur pire ! Ont suivi un cinquième, un sixième, un septième et un huitième opus dont nous aurions pu aisément nous passer. Non seulement ces suites ont fait preuve d'assez peu d'originalité, mais pour des films d'horreur de type Slashers, on aura rarement eu l'occasion d'assister à des scènes de meurtres aussi peu sanguinolentes. Des actes majoritairement filmés hors champ de la caméra et qui finirent par convaincre que la franchise était belle et bien tombée dans l'indigence. Avec une quasi régularité, un long-métrage sortant sur les écrans quasiment chaque année (ou espacés de deux ans), Vendredi 13 a ainsi vécu sur des acquis. Et notamment ceux du premier volet, Friday the 13th, réalisé en 1980 par Sean S. Cunningham (lequel produira La dernière maison sur la gauche de Wes Craven, les quatre volets de la saga House ou encore M.A.L., mutant aquatique en liberté qu'il réalisera lui-même en 1989. Ou ceux encore du quatrième intitulé Friday the 13th: The Final Chapter de Joseph Zito qui pour certains (parmi lesquels se trouve votre serviteur) reste le meilleur d'entre tous. La constance s'effaçant devant une prise de conscience primordiale, un silence long de quatre années séparera les sorties du huitième et du neuvième épisodes. Un bénéfice de temps qui permettra au réalisateur Adam Marcus et à ses scénaristes Jay Huguely et Dean Lorey de nous proposer un récit différent. Si tant et si bien que l'on reconnaît à peine dans ce Jason Goes to Hell: The Final Friday, les racines du Mal qui firent frissonner le cœur des amateurs de la franchise. Le film s'ouvre sur une séquence lors de laquelle Jason Voorhees tombe dans un piège fomenté par une équipe d'agents du FBI. Le pauvre tombe dans un traquenard après avoir tenté de tuer Elizabeth Marcus (l'actrice Julie Michaels), un agent tellement impliqué dans l'affaire qu'elle ira jusqu'à se foutre à poil devant la caméra pour... plus de crédibilité ? Ou... pour le plaisir des spectateurs libidineux et boutonneux ? Toujours est-il que Jason finit en bouillie, en dizaines de morceaux éparpillés ça et là.


Ramené dans un sac mortuaire, un médecin légiste (l'acteur Richard Gant) examine ses restes avant d'être totalement hypnotisé par le cœur du cadavre qui se remet subitement à battre. L'homme le dévore puis se retrouve contrôlé par l'esprit du croquemitaine. Ce dernier va alors se mettre en chasse d'une victime afin de revenir à la vie sous son apparence d'origine. Mais pas n'importe quelle victime puisque celle-ci devra faire partie de la lignée des Voorhees... Voilà pour le plat de résistance. Partant d'un postulat apparemment bancal et s'éloignant drastiquement de la rengaine habituelle qui consistait à montrer un Boogeyman affublé d'un masque de hockey tuer des adolescents, Jason Goes to Hell: The Final Friday risque de faire bondir les fans de l'un de ces classiques de la science-fiction des années quatre-vingt qui marquèrent leur époque. En effet, le long-métrage d'Adam Marcus n'est rien moins qu'une resucée du mythique The Hidden de Jack Sholder. Dans un cas (un extraterrestre parasite) comme dans l'autre (un … embryon? Un... vers ? Un... je sais pas trop quoi en fait !), l'organisme en question semble incapable de vivre de manière autonome et s'introduit dans celui d'hommes et de femmes afin d'en prendre le contrôle. C'est donc sur ce postulat/plagiat que repose Jason Goes to Hell: The Final Friday. À l'origine, Sean S. Cunningham qui réapparaît ici à la production treize ans après le premier volet, comptait ''présenter'' Jason à Freddy Krugger sous la forme d'un crossover. La maison de production New Line ne rechigna pas à l'idée mais décida de reporter le projet qui verra finalement le jour dix ans plus tard sous le titre, Freddy vs. Jason (Ronny Yu). Au départ, seul Jay Huguely était aux commandes du script. Mais le scénario s'avérant relativement confus, Sean S. Cunningham décida de lui adjoindre Dean Lorey. Outre le fait que Jason n'apparaisse dans sa physionomie habituelle que lors de très cours instants au début et à la fin du long-métrage, le film permet d'inclure des membres de sa famille que n'avaient pas envisagé les précédents épisodes. Le mythique compositeur Harry Manfredini revient au cœur de la franchise mais propose une partition terriblement banale, voire gravement médiocre ! Là où le film gagne par contre des points par rapports aux épisodes de cinq à neuf se situe au niveau des scènes d'horreur qui renouent avec un certain sens du gore le plus festif qui soit. Homme qui fond littéralement jusqu'à laisser sa mâchoire inférieure sur le plancher, fracture ouverte, impacts de balles et autre joyeuseté parviendront à réjouir les amateur d'horreur pas trop regardant sur le reste du projet qui s'avère quand même relativement moyen. Reste ces quelque fulgurances plutôt crades, quelques passages amusants et un clin d’œil au projet de Crossover dans les toutes dernières secondes. Notons également la présence de quelques guests en les personnes de Steven Culp (le personnage de Rex Van de Kamp dans la série Desperate Housewives), de Steven Williams (personnage du Capitaine Adam Fuller dans la série à succès 21 Jump Street ou Monsieur X dans la série X-Files) ou encore de l'actrice Erin Gray qui se rendit célèbre dans les années 70/80 grâce notamment aux séries Buck Rogers et Ricky ou la Belle Vie...

 

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