Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


samedi 23 novembre 2024

Cycle Les Charlots: Les Charlots en Délire de Alain Basnier (1979)



C'est la crise ! Nous sommes en 1979, la France compte cinq millions de chômeurs, ce qui donne des scrupules à certains patrons comme Gérard, Président Directeur Général de l'usine La Voix du Peuple. Sans l'accord de son père, il décide de licencier la totalité de son personnel, soit environs 600 employés, dont font également partie Jean Barbier et Phil Dechambre. En apprenant que son usine est désormais fermée, le propre père de Gérard, en colère, le vire à son tour.
Phil, Gérard et Jean se retrouvent donc tous les trois au chômage. Phil trouve un emploi de fakir, quant à Jean, sur les conseils de Gérard, cherche à se faire employer dans un orchestre philharmonique. Rien ne va se passer comme prévu et plus tard, alors que les trois hommes gagnent gros au Casino, Charles Roger Chabot, présentateur de journal récemment licencié leur propose de participer à une partie de poker. Les trois acceptent, gagnent, mais doivent remettre la totalité de leurs gains entre les mains de Chabot qui les menace d'une arme. De plus, une taupe travaillant au casino a prévenu qu'une partie de poker clandestine devait se dérouler et désormais, les Charlots doivent à faire face au voleur ainsi qu'aux autorités qui les prennent en chasse...

Deux options s'offrent à vous : soit vous êtes fan de comédies franchouillardes, de Sim, de Jacques Balutin, de Patrick Préjean ou d'Alice Sapritch. Que Touch' pas à mon Biniou, Le Furher en Folie ou Mon curé chez les nudistes sont en terme de comédies françaises le haut du pavé, alors vous risquez de tenir le seul et unique film de Alain Basnier en très haute estime. Ou alors, vous êtes du genre à apprécier les comédies bien écrites, admirablement mises en scène et formidablement interprétées. Vous êtes fan depuis toujours des immenses Louis de Funès et Pierre Richard ? Allez donc jeter un caillou dans un puits et tendre l'oreille jusqu'à l'entendre faire plouf. Prenez une chaise car l'attente va être longue. Les Charlots en Délire est un gouffre sans fond. Une troisième option est peut-être même être envisageable : Les Charlots en Délire n'est ni un mauvais, ni un bon film. C'est juste un OFNI. Une chose improbable chiée par une équipe sous l'influence de psychotropes puissants.

On se dit alors que Jean-Guy Fechner a eu le nez creux. Qu'il est parti au bon moment. On pense également que les Charlots ne s'en remettront pas. Que nenni, ils reviendront l'année suivante avec l'un de leurs meilleurs films. D'ici là, ils ont commis aux côtés d'Alain Basnier une véritable purge cinématographique, et s'il peut nous arriver de penser que tout est millimétré et volontairement f(l)ou (pour peu que l'on accepte de suivre une comédie qui n'arrache pas le moindre sourire), c'est peut-être grâce au seul véritable moment de génie de ce film atrocement mauvais : la présence de l'humoriste et acteur belge André Valardy en chef d'orchestre. S'agitant comme le ferait un psychopathe en train de larder de coups de couteaux sa victime, il offre le seul vrai moment intéressant du film. Même le pauvre Charles Gérard ne parvient pas à nous amuser. Quand aux pitreries des Charlots, à force de nous resservir les mêmes, on finit par s'en lasser. Mais la faute, évidemment, la plus importante, est à mettre sur le compte du scénario et de la réalisation d'Alain Basnier ! Une véritable horreur !!!


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...