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samedi 20 avril 2024

Cycle Requins mutants: Sharktopus de Declin O'Brien (2010) ★★★★★☆☆☆☆☆



Sharktopus sort en 2010 alors que les films de requins s'implantent de plus en plus dans le paysage cinématographique. Un genre qui ne cesse de proliférer et donne parfois lieu à un sous-genre que l'on pourrait aisément comparer aux kaijū eiga, ces films japonais dans lesquels des monstres de taille imposante s'affrontent. Le long-métrage de Declan O'Brien est le premier d'une franchise qui compte jusqu'à maintenant trois film. Dès le 2 août 2014 sera duiffusé sur la chaîne Syfy Sharktopus vs. Pteracuda de Kevin O'Neill, puis l'année suivante, le 19 juillet, Sharktopus vs. Whalewolf, lui-même réalisé par leur même réalisateur. Des œuvres improbables que d'aucun jugera de réjouissantes, surtout les aficionados qui pourraient éventuellement se fatiguer à la longue de ne se contenter que de classiques requins mangeurs d'hommes. Comme l'indique son nom, le sharktopus est une créature mêlant requin et pieuvre et fait directement écho à l'épouvantable nanar signé un an auparavant par Jack Perez, Mega Shark vs Giant Octopus. Si les deux films n'ont en réalité que les deux spécimens d'animaux marins employés, celui de Declan O'Brien a ceci de particulier de posséder la tête et le torse d'un requin, ainsi que les huit tentacules d'une pieuvre.
Ici, il n'est pas question d'exhiber un monstre marin créé par mère Nature mais une bête génétiquement modifiée par un groupe nommé « Blue Water » et à la tête duquel se trouve un certain Docteur Nathan Sands. Le monstre échappe aux contrôles de ses propriétaires et commence à s'en prendre aux vacanciers d'une petite station balnéaire.Dès lors, Nathan Sands n'a pas plus d'autre choix que de faire appel à Andy Flynn, un spécialiste de la chasse sous-marine qui contre trois-cent mille dollars promet de ramener à son propriétaire, le Sharktopus vivant. Accompagné de la bio-mécanicienne Nicole, qui n'est autre que la fille de Nathan Sands, Andy peut également compter sur la collaboration de Santos, son meilleur ami. Tous les trois, ils vont traquer le Sharktopus tandis qu'une équipe très réduite de journalistes va couvrir l'événement...

Le film de requin est un genre si encombré qu'il ne devrait pas être très difficile de s'y faire une place. Le meilleur comme le pire s'y côtoient. Certains ayant comme ici décidé de respecter leur public même si les fonds alloués au projet ne suffiront jamais à camoufler les limites d'un scénario qui ne fait reprendre ce qui a déjà été fait ailleurs. Sharktopus n'est donc qu'un film de requin classique qui ne peut compter que sur son unique originalité : son hybridation. Contrairement à Mega Shark vs Giant Octopus, qui dans le domaine demeure une véritable purge, le film de Declan O'Brien propose un rythme enlevé, avec bon nombre de meurtres originaux (la sauteuse en élastique finissant entre les mâchoires du sharktopus pour ne citer que l'un d'entre eux) et surtout des effets-spéciaux qui dans le genre, se révèlent plutôt sympathique. Pourtant, mieux vaut garder à l'esprit qu'ils ne pourront jamais rivaliser avec ceux des grandes productions. Si les mouvements de tentacules demeurent réalistes, les textures employées cachent mal l'emploi des images de synthèse. L'intégration de la créature dans les décors (surtout lorsqu'elle se saisit d'une proie) est assez mal fichue.

C'est ainsi que le film peut compter sur un rythme qui ne faillit jamais. Du haut de son statut de simple téléfilm, Sharktopus assure le spectacle en évitant la casse. Bien meilleur que beaucoup de ses adversaires d'infortune, le film de Declan O'Brien n'a certainement pas à rougir. Ceci-dit, il demeure tout de même dans le registre du nanar et permet de retrouver l'acteur Eric Roberts (frère de Julia) dans l'un de ses innombrables seconds rôles... Amusant...

1 commentaire:

  1. Arf, les films de requins, je me suis arrêté à "Peur bleue" de Harlin (j'aimerai bien le revoir, d'ailleurs), je mérite une petite "mise à jour"... :-) Bon, j'ai "Les dents de la mer", évidemment... Mais il faut savoir qu'au nombre de mes phobies, celui de la mer et des fonds marins figure en bonne place... :-(

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