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vendredi 30 juillet 2021

The Earth dies screaming de Terence Fisher (1964) - ★★★★★★★☆☆☆


Poursuivons le cycle consacré au réalisateur Terence Fisher et remontons de deux année supplémentaire dans le temps pour aborder The Earth dies screaming de 1964. Scénario de Harry Spalding, musique d'Elisabeth Lutyens, photographie d'Arthur Lavis. En remontant dans la filmographie du réalisateur britannique, il fallait s'en douter, il y avait de fortes chances pour que l'on passe de la couleur au noir et blanc. Et c'est effectivement le cas avec ce long-métrage qui comme les deux précédemment évoqués mélange science-fiction et épouvante. Tout commence comme un ersatz de Village of the Damned que Wolf Rilla réalisa quatre ans auparavant. Dans les deux cas, un étrange phénomène voit hommes et femmes s'effondrer au sol. Sauf que dans le cas présent, les choses s'avèrent beaucoup plus dramatiques puisqu'ils ne font pas que s'évanouir mais passent de vie à trépas. L'ampleur n'y est plus non plus d'ordre régional mais mondial. C'est ainsi qu'après une ''attaque'' au moyen d'un gaz, hommes et femmes tombent au sol, au volant de leur véhicule. Que des voitures finissent leur course contre un mur, qu'un train déraille ou qu'un avion s'écrase au sol. C'est là qu'entre en action Jeff Nolan qu'interprète l'acteur américain Willard Parker qui, arrivé en ville, constate que ses habitants sont tous morts. Ou presque puisque quelques survivants vont bientôt se joindre à lui...


Mais alors que l'on aurait pu espérer une variation sur le thème du roman de Richard Matheson The Last Man on Earth dans lequel un homme semble apparemment être le seul survivant d'une épidémie et qui de surcroît va devoir se méfier de la présence de créatures vampiriques, The Earth dies screaming semble lui, beaucoup plus ''terre à terre''. Ou en tout cas moins invraisemblable puisque la catastrophe semble due à des êtres venus d'une autre planète. L’œuvre de Terence Fisher frise le statut de moyen-métrage avec sa durée qui n'excède pas les soixante-deux minutes. Un format qui aurait pu combler l'une de ces fameuses séries de science-fiction qui firent la joie des amateurs du genre dans les années 50-60 (et notamment The Twilight Zone et The Outer Limits pour les plus célèbres d'entre elles). Avec un format aussi court, le spectateur ne devrait fort logiquement pas avoir le temps de s'ennuyer. The Earth dies screaming développe plusieurs sous-intrigues dont l'une des plus intéressantes se penche sur les relations humaines qui se développent entre les divers personnages. Des individus de tous horizons dont un Dennis Price aux allures de Ray Milland dans le rôle d'un personnage aussi abject que celui rencontré dans le classique de l'épouvante signé en 1968 par George Romero, Night of the Living Dead...

 

L'acteur Quinn Taggart incarne un type violent et orgueilleux, équipé d'une arme qui lui donne toute la puissance nécessaire sur ses compagnons d'infortune et notamment sur Peggy qu'interprète l'actrice Virginia Field. Un individu finalement peut-être plus inquiétant que ces robots venus de l'espace et à l'accoutrement un peu ridicule marchant avec peine mais capable de foudroyer quiconque a le malheur d'entrer en contact avec eux. Sous ses allures de petit film de science-fiction, The Earth dies screaming est surtout un film d'épouvante plutôt convaincant. Car une partie de ceux qui meurent au début du film se relèvent, comme guidés par les extraterrestres, arborant une attitude de morts-vivants avec des yeux révulsés du plus effrayant effet. Terence Fisher connaît ses classiques par cœur et certaines mises en situation s'avèrent parfois relativement flippantes (on pense notamment à la séquence lors de laquelle Peggy se retrouve seule piégée dans une maison où deux de ces ''zombies'' la traquent). Angoissantes, certes, mais pas toujours crédibles puisque la lenteur des envahisseurs et de leurs ''esclaves'' devraient permettre aux survivants de notre espèce de survivre sans trop d'efforts. Un sympathique petit film...

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