Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


dimanche 18 juillet 2021

Cycle Requins mutants: Sharktopus VS. Pteracuda de Kevin O'Neill (2014)



Lors d'une sortie en mer, la biologiste Lorena Christmas découvre les restes d'un monstre marin, le Sharktopus, mi-requin, mi-pieuvre. Dans les entrailles de la bête, la jeune femme découvre ce qui semble être un bébé. Prenant la petite créature sous son aile, Lorena la nourrit et l'éduque afin d'en faire un animal d’exhibition pour le compte de son oncle, propriétaire d'un parc d'attraction maritime.  
Le professeur Rico Symes travaille, lui, pour le compte du gouvernement. En parallèle à ses travaux de recherches, il parvient à créer un monstre à partir de l'ADN d'un ptéranodon couplé à celui d'un barracuda. Naît de cette alliance contre-nature le Ptéracuda. Mais un assistant mal-intentionné prend le contrôle de la créature et sème la panique en ville. Le professeur Symes apprend l'existence du Sharktopus qui depuis a bien grandit et décide de l'opposer à sa créature afin de l'arrêter dans sa progression meurtrière...

Wouaw, voilà un synopsis qui promet. Très largement inspiré par la vague de films japonais initiée par le Godzilla deTomoyuki Tanaka, Sharktopus VS. Pteracuda n'a pourtant pas les moyens de ses ambitions. Cela se ressent surtout au niveau des effets-spéciaux et de l'interprétation. Les premiers renvoient, comme cela est une généralité dans ce genre de productions, aux calanques des effet numériques. Même les séquences cinématiques des jeux vidéos d'aujourd'hui ont largement dépassé ce stade visuel qui ne peut tromper personne sur la marchandise. Et si vous aimez croire à ce qui se déroule devant vos yeux, vous pouvez d'ors et déjà faire une croix sur toute forme de crédibilité. Ici on nage en plein surréalisme.
Le point culminant étant atteint lors de cette scène qui deviendra, soyons-en sûrs, un moment culte lors des soirées de beuverie, et durant laquelle un individu est décapité près d'un groupe de beach-volleyeurs, par l'une de nos deux créatures, lesquels joueurs se retrouvent avec la tête du bonhomme entre les mains et l'utilisant comme un ballon, l'air de rien. Grotesque ? Oui, certainement. Drôle, pas vraiment. C'en est même pathétique.

Sharktopus VS. Pteracuda, comme la plupart des œuvres de ce genre, mise en partie sur l'humour là où l'effroi et le dégout n'ont pas leur place. Sauf que les gags tombent à l'eau (c'est le cas de le dire) et ne font jamais mouche. On ne reviendra pas sur l'interprétation inexistante des acteurs et actrices. Il ne suffit pas d'avoir un illustre patronyme (ici Carradine) pour s'assurer des revenus confortables.

Tiens, petite précision : pour ceux qui comme moi n'auraient rien compris à l'introduction de ce laxatif cinématographique, sachez que Sharktopus VS. Pteracuda et en fait la suite d'une œuvre sobrement intitulée Sharktopus. En l'espace de quelques minutes, donc un condensé de ce qu'il a pu se dérouler dans le premier volet, il s'en passe autant que dans le reste de cette suite. Et comme si cela ne suffisait pas, les producteurs ont choisi de presser le citron jusqu'à la dernière goutte puisque est prévu un troisième épisode intitulé : Sharktopus vs Whalewolf . Et non, ça n'est pas une plaisanterie. Cette fois-ci, notre requin-pieuvre aura fort à faire puiqu'il devra combattre une baleine-loup. Je sais, je sais, c'est grotesque. Et pourtant, maintenant que la troisième piqûre de rappel a agit (après 3-Headed Shark Attack et Sand Sharks), l'accoutumance s'est installée dans mon esprit et dans mon organisme. Il n'est pas interdit que j'en reparle un jour ici...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...