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jeudi 24 décembre 2020

Altered d'Eduardo Sanchez (2006) - ★☆☆☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Amateurs d'extraterrestres provenant des tréfonds de l'univers, de petits hommes verts ou gris, gentiment Spielbergiens ou aussi belliqueux et hargneux que ceux de Ridley Scott, FUYEZ !!! Prenez la première navette pour la planète Pétoche et planquez-vous jusqu'à ce que toutes les copies de ce second long-métrage du cubain Eduardo Sanchez aient été détruites. Car si jamais vous matez Altered (suivi d'un ''Les Survivants'' totalement naze), vous risquez de ne pas vous en remettre. En ébullition, à force de vouloir dénicher le moindre intérêt à cette bande qui n'a d'horrifique que l'intitulé, votre cerveau risque fort de ressembler au contenu d'un appareil à fondue savoyarde à la fin d'un repas. Altered est une purge. Un étron. De la science-fiction versant quelques gouttes d'un sang vraiment pas plaisante à regarder. Un scénario qui pourtant au départ s'avère alléchant mais qui au final n'est qu'un puéril coup d'épée dans l'eau qui n'a aucune chance de redéfinir le genre, même lorsqu'il s'agit d'évoquer séries Z et nanars de haute volée...


On l'aura compris, le film d'Eduardo Sanchez est plutôt de la première de ces deux catégories. Le genre de long-métrage mauvais mais pas amusant. Le genre de projet qui dès le départ est voué à l'échec. Trois rednecks frappent à la porte du garage d'un quatrième avec à l'arrière de leur véhicule, un extraterrestre qu'ils viennent de capturer. Le spectateur apprend que depuis des années, une race de E.T particulièrement belliqueuse s'est installée dans le coin, tuant le frère d'un des trois types en question et ayant durant un temps, pris le contrôle du quatrième en fixant dans ses tripes, un étrange système de positionnement global (ou GPS) organique dont il a, depuis, réussi à se débarrasser. Toute l'intrigue se déroulant dans le garage de Wyatt (Adam kaufman), Altered prend des allures de huis-clos fantastique d'un ennui abyssal. Déjà pas aidé par une mise en scène inexistante, des dialogues totalement stupides et souvent très vulgaires, un scénario qui baisse les bras en milieu de course et une interprétation absolument pas convaincante, le film s'avère inutilement agressif lorsque Eduardo Sanchez tente d'y injecter une tension nerveuse. Une tentative systématiquement vouée à l’échec. On se fiche du sort des personnages, tous aussi cons les uns que les autres...


Le pire, c'est lorsque le cubain essaie de justifier le fait de vouloir conserver la créature vivante plutôt que de la tuer, ce qui aurait pour conséquence de résoudre l'épineux problème de ces quatre types et de l'épouse de l'un d'eux. Mais l'éliminer, et ça on le comprend assez vite, serait tuer la poule aux œufs d'or. Ou plutôt mettre un terme très rapide à ce tout petit détail qui justifie l'existence de ce qui au fond, n'aurait dû être rien d'autre qu'un court-métrage d'une quinzaine de minutes mais que le réalisateur rallonge de manière disproportionnée. Altered est donc catastrophique. Totalement raté, il n'a même pas pour vocation d'amuser les amateurs de nanars tant il se révèle ennuyeux. Le doublage en français ne rattrape pas les erreurs d'interprétation, bien au contraire : il aggrave la situation. Les effets-spéciaux révèlent une partie du désastre artistique que revêt le long-métrage d'Eduardo Sanchez. À part quelques mètres d'intestins, une créature hideuse aux dents longues et acérées, il n'y a guère que la lente agonie de l'un des personnages qui aurait pu retenir l'attention du spectateur. Mais là encore, le cubain rate le coche. Je vous le dis : FUEZ !!!

 

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