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jeudi 1 octobre 2020

Divin Enfant d'Olivier Doran (2013) - ★★★★★☆☆☆☆☆

 



Il y a des cycles qui involontairement ou non se forment autour d'un réalisateur, d'un acteur ou d'un thème bien précis. La soirée d'hier était non pas réservée au réalisateur Olivier Doran dont nous avons pourtant déjà vu la plupart des travaux (Le Déménagement, Pur Week-end et Le Coach) et duquel il nous semblait découvrir pour la première fois Divin Enfant avant qu'il s'en retourne vers le petit écran. Non, la soirée était tournée vers l'acteur Guillaume de Tonquédec dont la carrière n'est pas vraiment nouvelle puisque débutée au milieu des années quatre-vingt mais que nous découvrions en réalité un quart de siècle plus tard grâce à l'excellente adaptation cinématographique de la pièce de théâtre Le Prénom d'Alexandre De La Patellière et Matthieu Delaporte. Un double programme supposé débuter dans la bonne humeur avec cette réunion entre amis censée partir en roue libre lors d'un réveillon de Noël pas comme les autres. C'est dans l'intérieur d'une maison chaleureuse que Jean et Sarah ont décidé de réunir tous les anciens compagnons de cette dernière afin de faire plaisir aux enfants qu'elle a eu avec chacun d'entre eux. Heureuse d'être une nouvelle fois enceinte de Jean, Sarah ne sait cependant pas que celui-ci s'est fait faire une vasectomie afin de ne plus avoir d'enfants. D'où sa grande surprise lorsqu'il apprend en même temps que tous les convives que Sarah est à nouveau enceinte. Très rapidement, ce médecin spécialiste qui a conçu une sorte de sérum de vérité expérimental afin d'aider ses patients à guérir se met à soupçonner les anciens amants de Sarah réunis autour du sapin. D'abord Xavier, le ''Queutard'' de la bande, puis le rappeur Thomas qui rencontre quelques problèmes avec sa carrière après un passage télévisé très remarqué. La soirée promet d'être l'occasion de régler les comptes entre les différents protagonistes...


Et parmi eux, donc, Guillaume de Tonquédec justement. Lequel n'est pas celui auquel le scénario d'Olivier Doran, Monica Rolfner et Philippe Lefebvre offre d'ailleurs forcément le temps de présence le plus important. Dans le rôle d'Eric, il mène auprès de Géraldine Pailhas qui elle interprète celui de Pauline, un couple quelque peu dépressif et menant une vie à trois avec leur jeune fille au pair, la chaude Sophie incarnée par India Hair, laquelle semble attirer les faveurs du toujours génial Pascal Demolon qui comme à d'autres occasions persévère dans une certaine outrance. Aux côtés de ce casting déjà fort intéressant et aux personnages pas tout à fait comme les autres, les hôtes de ce récits Sarah et Jean sont interprétés par Sami Bouajila et la charmante Émilie Dequenne. N'oublions pas non plus le chanteur, compositeur, musicien et acteur Marco Prince dans le rôle du rappeur Thomas, de Natacha Lindinger dans celui de sa froide épouse, de Marie Drion dans la peau de Juliette, la fille de Jean, de Christophe Corsand dans celle du père Noël mais aussi de l'excellent Grégoire Oestermann dans celle, plus discrète, de Christian, le collège de Jean...

Une belle brochette d'interprètes pour une comédie qui ne fera malheureusement pas oublier les grands classiques du genre qui réunissent tout un panel d'actrices et d'acteurs pour un jeu de massacre en famille ou entre amis. Ça n'est pas que l'on s'ennuie devant Divin Enfant, mais le principe, sans être pour autant tout à fait usé, est ici exploité de manière plutôt sommaire. Les conflits vont bon train, les quiproquos également, chaque personnages ayant ses propres personnalité et attitude (ah ! J'oubliais de mentionner l'actrice Linh-Dan Pham, ''impériale'' dans son rôle de concubine bisexuelle aigrie) mais cependant, le long-métrage d'Olivier Doran souffre d'une écriture bien trop légère pour pouvoir prétendre rivaliser avec celles du film d'Alexandre De La Patellière et Matthieu Delaporte évoqué plus haut ou de tout autre film dont le schéma est identique. Divin Enfant est l'exemple type de long-métrage qui se regarde sans déplaisir mais sans véritable passion non plus et qui de plus, s'oublie très vite. La preuve, ça n'est qu'au bout d'une demi-heure et par bribes que je réalisais l'avoir déjà vu il y a quelques années. Divin Enfant est donc une comédie très moyenne à réserver tout d'abord à celles et ceux qui voudraient compléter la longue liste des films portant sur ce type de sujet...


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