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jeudi 1 octobre 2020

Au Bonheur des Ogres de Nicolas Bary (2013) - ★★★★★☆☆☆☆☆

 



Deuxième partie de soirée en compagnie de l'acteur Guillaume de Tonquédec hier soir avec Au Bonheur des Ogres de Nicolas Bary, auteur de Le Petit Spirou (aïe, aïe, aïe) en 2017. Adapté du roman policier ''presque'' éponyme de l'écrivain français Emile Zola, Au Bonheur des Dames. Mais à y regarder de plus près, le long-métrage, en dehors du fait que le titre donne l'impression que le film de Nicolas Bary semble être effectivement un proche parent du célèbre écrivain, n'a d'abord en réalité que le contexte d'un grand magasin comme véritable lien de parenté. Pour être tout à fait honnête, c'est surtout l'ouvrage à l'origine de ce long-métrage sorti en 2013 qui constitue un rapport avec le roman d'Emile Zola. Premier volet d'une saga en six volumes écrite par Daniel Pennac et éditée entre 1985 et 1999 sous le nom de Saga Malaussène du nom de son principal personnage, son adaptation au cinéma situe son action entre un grand magasin tenu par un directeur très particulier interprété par Guillaume de Tonquédec. Quant au personnage de Benjamin Malaussène, ''tuteur'' des enfants de sa mère partie une fois de plus à l'étranger, c'est l'acteur Raphaël Personnaz qui a la lourde tâche d'assumer les rentrées d'argents afin de pouvoir conserver la cohésion entre ses demi-frères et sœurs dont Mélanie Bernier dans le rôle de Louna qui attend prochainement un bébé...


Drôle de récit que celui de Au Bonheur des Ogres. Drôle d'ambiance également. Un long-métrage qui brasse les genres avec plus ou moins de bonheur et qui fera forcément autant de spectateurs conquis que de spectateurs passablement déçus. L'approche visuelle est irréprochable. Une Seine et les toits d'un Paris dilués par un Patrick Duroux inspiré. Entre rêverie et bande-dessinée. Que les couleurs soient chaudes ou réduites à leur plus simple expression, visuellement, Au Bonheur des Ogres n'a don effectivement pas grand chose à se reprocher. Le mélange des genres a déjà par contre beaucoup plus de mal à convaincre. Entre l'enquête policière menée par les inspecteurs Caregga (Thierry Neuvic) et le commissaire divisionnaire Coudrier (Marius Yelolo), le fertile imaginaire du héros qui conte à ses demi-frères et sœurs son boulot (l'occasion d'assister à une démonstration technique en matière d'effets-spéciaux numériques relativement pathétique), l'aspect forcément enfantin des situations mettant en scène les gamins et la relation qu'entretiennent Benjamin et la journaliste Julia (l'actrice Bérénice Bejo) à laquelle il est difficile d'adhérer, Au Bonheur des Ogres est un improbable salmigondis qui promettait pourtant de nous replonger dans les inoubliables heures du duo anciennement formé par Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro.

Malheureusement, si certaines idées ne sont pas totalement à jeter aux oubliettes, le concept finit par rendre l'ambition de l’œuvre caduque. Autant des classiques tels que Delicatessen (dans un autre genre bien entendu) demeurent impérissables et bourrées de trouvailles remarquablement mises en scène, autant dans le cas présent, l'intrigue de Au Bonheur des Ogres demeure assez fade. Sans pour autant laisser totalement indifférent, le film s'avère mineur et anecdotique, alors même qu'il choisit pourtant un angle souvent surréaliste. À dire vrai, on le conseillera d'abord au jeune public qui lui, savourera sans doute cette histoire façon ''Papa Poule'' du vingt et unième siècle. Pour ma part, sans m'y être totalement ennuyé, je suis par contre totalement passé à côté. Une tentative louable, certes, mais inadaptée. Restent quelques seconds rôles marquants à l'image d'Emir Kusturica dans celui du veilleur de nuit Stojil ou la génialissime Marie-Christine Adam dans celui de Miss Hamilton, la ''voix'' du magasin...


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