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dimanche 9 août 2020

Die Hard 4:Retour en Enfer de Len Wiseman (2007) - ★★★★★★★☆☆☆



Pourquoi cracher dans la soupe ? Pourquoi tirer sur l'ambulance ? Pourquoi pousser papy McLane dans les orties ? Ou vers la sortie ? Surtout lorsque après les troisièmes aventures de l'un des plus grands héros du cinéma d'action américain survenues douze ans auparavant, la saga Die Hard s’enrichit d'un nouvel opus qui n'a absolument rien à envier à ses prédécesseurs. Tout comme les réalisateurs John McTiernan (Piège de Cristal et Une Journée en Enfer) et Renny Harlin (58 Minutes pour Vivre), Len Wiseman peu s'enorgueillir d'avoir asséné au public un Die Hard 4:Retour en Enfer des plus tonitruant. Non, John McLane n'est pas mort. Et même si en cette année 2007 il porte sur lui les cinquante-deux ans de son impérissable et iconique interprète Bruce Willis, ce flic de la police new-yorkaise n'a pas dit son dernier mot et prouve dix-neuf ans après ses premières aventures cinématographiques qu'il en a encore sous sa botte d'indécrottable pourvoyeur de punchlines. Bruce Willis qui n'en fini pas d'être la victime de quolibets de la part d'individus qui ne voient plus en lui qu'un ersatz de l'acteur qu'il fut et qui ne serait donc plus qu'un interprète jouant de façon machinale et dénuée d'émotion, a encore un cœur qui bat dans la poitrine. Flic acerbe mais néanmoins demeuré le bon samaritain qu'il fut déjà à travers de nombreux films d'action avant ce quatrième opus de la saga Die Hard, John McLane va cette fois-ci être accompagné d'un jeune génie en informatique lors de l'une de ses missions les plus périlleuses...

Aux côtés de la star, le jeune Justin Long qui démarrait sa carrière sur grand écran huit ans auparavant dans le film de science-fiction Galaxy Quest de Dean Parison avant de revêtir l'apparence de Matthew Farrell. Ce génie en informatique physiquement proche de l'acteur Keanu Reeves au point que ce jeune homme contraint de marcher sur les pas de John McLane rappellera sans doute à certains cinéphiles le Thomas ''Neo'' Anderson du chef-d’œuvre de la science-fiction signé par les frères Larry et Andy Wachowski en 1999, Matrix. Poursuivi par des hommes qui veulent le tuer, Matthew est au centre d'une organisation criminelle dirigée par Thomas Gabriel (l'acteur Timothy Olyphant) qui officiellement a choisi de se venger du sort que lui a accordé le gouvernement américain à l'époque ou celui-ci l'employait au ministère de la Défense. Pour ce faire, lui et sa bande de hackers ont mis au point un système permettant de neutraliser les infrastructures du pays, semant ainsi le chaos à travers les différents états d'Amériques. Sauf qu'en grain de sable, John McLane ne va évidemment pas laisser les criminels agir à leur guise et tenter de les arrêter avant qu'ils ne mettent à exécution la dernière partie de leur plan. Bruce Willis forme avec Justin Long, un duo aussi étonnant qu'attachant. D'un côté, le flic expérimenté, capable de prouesses inenvisageables dans la vie réelle comme pourront le constater les spectateurs. Et de l'autre, un jeune hacker qui se demande perpétuellement ce qu'il est venu foutre dans cette galère...

Le scénario de Mark Bomback est sans ambages : le spectateur venu en prendre plein les oreilles et les yeux va en avoir pour son argent. Et même bien au delà de ce que l'on aurait pu imaginer tant le film de Len Wiseman est généreux en terme d'action. Il ne faudra cependant pas s'offusquer des nombreuses séquences improbables qui jalonnent le récit. De cascades invraisemblables en fusillades abracadabrantes, Die Hard 4:Retour en Enfer est un spectacle en perpétuelle mutation. Dès que notre héros reçoit l'appel du central téléphonique de la police et jusqu'aux toutes dernières minutes de ce quatrième opus qui dépasse largement les deux heures, les scènes d'action s’enchaînent sans pratiquement aucun temps mort. John McLane qui nous avait habitué jusque là à des punchlines et à un humour des plus efficaces n'a pas perdu de sa verve même dans les situations les plus délicates. Bien que certaines séquences paraissent ridicules du fait de leur énormité, celles-ci demeurent souvent impressionnantes. Difficile de rester de marbre notamment lors de la séquence où juché derrière le volant d'un camion, John MacLane doit affronter un avion de chasse en vol stationnaire. Les plus fins observateurs auront remarqué la présence de l'acteur/cascadeur français Cyril Raffaelli qui fit notamment des merveilles quelques années en arrière dans Banlieue 13 de Pierre Morel dans lequel il incarnait le personnage du capitaine Damien Tomaso. Dans le film de Len Wiseman, il troque son costume de flic pour celui de l'un des hommes de main de Thomas Gabriel. Au final, Die Hard 4:Retour en Enfer est un excellent film d'action. Un divertissement de tous les instants dans lequel Bruce Willis se dépense sans compter et à côté duquel Justin Long incarne un Matthew vraiment attachant. Du grand spectacle pas toujours crédible d'un point de vue réalisme mais au fond, ses prédécesseurs l'étaient-ils davantage... ?

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