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mardi 25 février 2020

Madhouse de Ovidio G. Assonitis (1981) - ★★★★★★★☆☆☆



Sous le pseudonyme d'Oliver Hellman, le producteur, scénariste et réalisateur grecque Ovidio G. Assonitis tournait en 1981 sont troisième long-métrage d'abord connu sous le titre There was a Little Girl avant d'être généralement distribué par la suite en vidéo sous celui de Madhouse. Un nouveau titre qui colle en définitive assez bien avec cette histoire plutôt tordue d'une jeune femme victime des démons du passé personnifiés par sa sœur jumelle, enfermée dans un hôpital psychiatrique pour démence. L’œuvre démarre sous les meilleurs auspices à travers une vision particulièrement morbide dont l'explication nous échappe pourtant quelque peu (qui est cette femme dont une jeune fille martèle le visage à coups de pierre?). Cette maison de fous que signifie le tire d'exploitation du long-métrage porte si bien son nom que la majeure partie des personnages semblent en effet avoir la bougeotte ou du moins un débit de parole effréné et proche de la soliloquie. Vient alors tempérer au milieu de cette faune bigarrée dont même le plus insoupçonnable de ses représentants s'avérera au final plutôt perturbé, la jeune et jolie Julia Sullivan, héroïne d'un récit tordant souvent les concepts rabattus qui veulent généralement que celle-ci soit en proie aux tourments et victime d'un tueur tout d'abord difficile à identifier et dont il lui serait aussi peu aisé de se débarrasser...

Dans le cas présent, Ovidio G. Assonitis ne fait pas mystère de l'identité du tueur. Ou plutôt, le réalisateur grecque nous aiguille-t-il en partie sur les origines des meurtres particulièrement sanglant causés par la puissante mâchoire d'un molosse guidé par la seule voix de son maître. Ovidio G. Assonitis a beau faire de son héroïne un personnage attachant de par son statut d'éducatrice pour enfants sourds, il ne va rien lui épargner (et surtout pas la mort d'un gamin dont elle s'était attachée au point de vouloir l'adopter). Et encore moins à son entourage qui va peu à peu se réduire à sa portion congrue. Habitué du cinéma d'horreur et d'épouvante avec Le Démon aux Tripes, Tentacules ou encore, un peu plus tard, Piranhas 2, les Tueurs Volants (pour lequel il ne sera (mal)heureusement pour lui, pas crédité), le réalisateur grecque signe une petite série plutôt efficace, nantie de quelques scènes d'horreur intéressantes (en général, des attaques perpétrées par un chien dont les morsures infligées laissent derrière elles des flots de sang)...

Madhouse n'est pas vraiment un slasher même s'il en reprend la plupart des codes. Patricia Mickey incarne l'éducatrice tandis que Allison Biggers elle, interprète celle qui figure être la sœur jumelle, Mary. Edith Ivey est Amantha Beauregard, la propriétaire quelque peu farfelue du manoir où se déroulent les faits et l'acteur Jerry Fujikawa campe l'homme à tout faire Monsieur Kimura. Michael MacRae campe Sam Edwards, le compagnon de Julia, un personnage sans doute pas assez développé pour que l'on s'y intéresse suffisamment, Ovidio G. Assonitis offre en fait le beau rôle à l'acteur Dennis Robertson (Les Routes du Paradis, Magnum, Dallas) qui incarne le père James. On appréciera le final qui verse dans le ''théâtre de sang'' même si sa résolution manquera de challenge pour notre couple d'amoureux livré à un tueur sans doute si ''atteint'' qu'il manquera de vigueur au moment de les affronter... Une bonne surprise...

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