Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


lundi 24 février 2020

Kiss of the Tarantula de Chris Munger (1976) - ★★★★☆☆☆☆☆☆



Dans le règne animal, l'araignée est source de peurs parfois irraisonnées que le cinéma d'épouvante ne pouvait ignorer. Des dizaines de longs-métrages ont vu le jour., du milieu des années cinquante avec Tarantula ! et The Incredible Shrinking Man de Jack Arnold ou The Spider de Bert I. Gordon, en passant par les années soixante-dix avec Kingdom of the Spiders de John 'Bud' Cardos Tarantulas: The Deadly Cargo de Stuart Hagmann et The Giant Spider Invasion Bill Rebane et jusqu'à plus récemment avec Spiders de Tibor Takács, Camel Spiders de Jim Wynorski ou bien Arachnoquake de Griff Furst. Quelques exemples qui démontrent le meilleur et le pire de cette forme d'exploitation qui trouve ses origines dans le nucléaire (gigantisme) ou dans le simple réflexe qui consiste pour l'animal à protéger son environnement, sa progéniture, ou pour tout simplement se nourrir. Il existe quelques cas d'agressions d'origine arachnoïde qui sortent du lot. Non pas pour de quelconques qualités intrinsèques qu'il est encore difficile de dénicher même avec la ferveur du fan de cinéma d'épouvante capable d'adouber n'importe quelle série Z, mais plutôt pour la tournure que prend le récit qui met en scène ces horribles petites créatures aux poils urticants.

Kiss of the Tarantula (Le Baiser de la Tarentule) fait partie de ces quelques longs-métrage qui trouvent les origines des attaques ni dans le nucléaire, ni dans la préservation de leur espèce. Non, ici, les tarentules du titre servent avant tout d'arme de vengeance. C'est ainsi que l'on fait tout d'abord la connaissance de la toute jeune Susan, fille d'un père aimant, mais d'une mère tyrannique, trompant son époux avec son beau-frère, le duo d'adultères ayant pour projet d'éliminer le mari encombrant. Susant ayant été le témoin d'une discussion sur le sujet entre son oncle et sa mère, elle se charge de se débarrasser de cette dernière à l'aide de ses créatures préférées. Car contrairement à celles et ceux de son âge qui possèdent un chat, un chien ou un hamster, Susan élève des araignées... On la retrouve ensuite à l'âge de l'adolescence, débarrassée de sa mère mais pas de son beau-père et de tous ceux qui lui font la misère et s'en prennent à ses tarentules chéries. Lorsqu'un jour, trois ''amis'' de Susan s'étant introduits chez elle pour la forcer à sortir avec eux s'attaquent à ses araignées, la jeune femme en devenir ''pète'' un câble et choisi d'éliminer tous ceux qui lui font du tort...

Réalisé par le cinéaste Chris Munger en 1976, lequel n'aura tourné que deux longs-métrages, un documentaire et un épisode de la série La légende d'Adams et de l'ours Benjamin, Kiss of the Tarantula est donc l'histoire d'une jeune fille bafouée qui trouve dans ses araignées, l'outil lui permettant de se venger de ceux qui lui ont fait, ou lui font encore, du mal. Il faut reconnaître qu'à part l'excellente idée d'avoir employé de véritables spécimens vivants de tarentules, l’œuvre de Chris Munger s'avère relativement décevante. Toutes les séquences mettant en scène ces impressionnantes créatures de la taille d'une main d'homme se ressemblent. Redondantes et donc très rapidement lassantes, elles sont à peine rattrapées par une interprétation plutôt légère de l'actrice Suzanna Ling qui a bien du mal à personnifier cette jeune fille en proie aux tourments depuis sa plus tendre enfance. On appréciera (ou pas) l'allusion concernant les rapports incestueux auxquels tente de donner vie l'oncle Walter incarné par l'acteur Ernesto Macias, seul ''risque'' pris par un cinéaste qui se repose un peu trop sur ses créatures lors de séquences interminables...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...