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vendredi 31 janvier 2020

Asphalte de Denis Amar (1981) - ★★★★★★☆☆☆☆


Les photos de cet article ont été empruntées à l'excellent blog Ciné-Bis-Art.


Étrange film que cet Asphalte réalisé en 1981 par le réalisateur français Denis Amar et qu'il ne faudra confondre ni avec celui que réalisa Joe May en 1929, ni celui datant de 1959 et réalisé par Hervé Bromberger et encore moins tourné par Samuel Benchetrit et sorti sur nos écrans début 2015. Le récit de cette version datant du début des années quatre-vingt plonge des personnages ordinaires sous un soleil écrasant au tout début des vacances d'été. Un ''rituel'' que partagent des millions de français chaque année et qui dans le contexte du long-métrage qui nous intéresse dans le cas présent se penche sur une dizaine d'individus. Ici, pas question pour Denis Amar de s'interroger sur les préoccupations estivales de nos concitoyens mais plutôt des désagréments que peuvent lier entre eux la chaleur, la vitesse et l’énervement de nombreux automobilistes. C'est donc dans un contexte passablement dramatique que se joue l'histoire de Juliette Delors, Arthur Colonna, Albert Pourrat ou encore le propriétaire de la casse, un certain Caron, ou le chirurgien Kalendarian...

Comme pourra le constater le spectateur, Asphalte semble avoir attiré bon nombre de vedettes du cinéma français. Tout d'abord, la canadienne Carole Laure à laquelle le réalisateur offre un nombre de scènes plus important que pour les autres interprètes. À ses côtés, l'acteur Jean Yanne. Elle, découvre que son amant et marié. Lui, l'aide à se sortir de la merde dans laquelle elle est plongée, privée de la voiture qu'elle croyait appartenir à celui qu'elle aime. Ailleurs, nous découvrons Jean-Pierre Marielle dans le rôle d'un vacancier qui en compagnie de sa petite famille et de quelques amis va être le témoin d'un drame qui le touchera personnellement. Étienne Chicot reçoit quant à lui les véhicule accidentés sur la route tandis que Georges Wilson, vêtu de sa combinaison de chirurgien tente de sauver des vies au bloc opératoire. Outre de nombreux seconds rôles, l’œil averti du spectateur apercevrai au détour d'une scène ou d'une autre, les presque débutants Christophe Bourseiller, Richard Anconina ou encore Christophe Lambert...

Au cœur du récit, donc, le bitume. Des automobilistes, quelques accrochages, et des accidents plus ou moins graves, victimes à l'appui, dont un carambolage assez impressionnant pour l'époque. Des scénettes qui s'enchaînent et des personnages qui se croisent et se partagent la vedette. Le fil conducteur demeure cette immense voie d'accès aux vacances, délivré tel un message préventif autoroutier (attention à la vitesse et à l'alcool au volant). On pourra critiquer la minceur extrême du scénario mais applaudir le casting hétéroclite. Au final, Asphalte est un étrange manège qui s'appréhende davantage comme une œuvre tantôt réaliste, tantôt absurde et où les sketchs s’entremêleraient sans réelle cohésion (ou si peu). Étonnant...

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