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samedi 7 septembre 2019

Quarantine 2 - Terminal de John Pogue (2011) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆



Il était temps qu'on en finisse une bonne fois pour toute avec la saga [REC]. Parce qu'avec trois épisodes (excepté le premier), un remake et une fausse suite, se frapper plus de sept heures de programmes d'affilée, ça laisse forcément des traces. Des escarres intellectuels qu'aucun traitement médical ni aucun massage ne parviendra à faire disparaître. Avec Quarantine 2 – Terminal, nous atteignons le fond du trou. Un récit qui contrairement à ce à quoi nous aurions pu nous attendre ne correspond pas avec un éventuel remake du second opus de la saga espagnole mais à une histoire totalement inédite. Ce qui en apparence aurait dû relancer la franchise ne fait que lui donner quelques coups de pelle au dessus de la tombe dans laquelle les précédents volets l'ont jeté sans ménagement. Si l'on fait un bilan des différents longs-métrage [REC], force est de constater que l'on se trouve devant une saga qui peu à peu a perdu de son intérêt jusqu'à se parodier elle-même. En ce sens, le sixième film de la franchise (si tant est que l'on soit autorisé à considérer les deux épisodes américains comme faisant partie intégrante de la saga) réalisé par le cinéaste John Pogue dont il s'agissait là du tout premier long-métrage demeure sans aucun doute comme l'exemple type du film opportuniste totalement raté...

parce qu'affublé de séquences drôlatiques involontaires et cherchant à profiter de la réputation du film de Paco Plaza et Jaume Balagueró en en conservant que quelques idées, Quarantine 2 – Terminal est un navet. Pas un nanar, non, UN NA-VET !!! Désormais, l'intrigue est transportée à bord d'un avion parmi les passagers duquel un très gros homme est le premier à révéler des symptômes identiques à ceux des infectés des précédents épisodes. S'ensuit une séquence de survie digne d'un pâle téléfilm. On comprendra alors pourquoi le long-métrage de John Pogue n'a pas connu les honneurs d'une sortie sur grand écran. En dehors du récit renouvelé, rien de bien consistant ou de nouveau n'est à mettre sur le compte d'un film qui ne fait que copier ses aînés tout en laissant supposer une mise à jour en mode 2.0.

Je rectifie : Quarantine 2 – Terminal n'est pas un navet mais un authentique nanar. Oui, j'ai bien dit NA-NAR !!! qui vaudrait finalement presque le coup d'être visionné histoire de se détendre après avoir subit les épisodes précédents. Il faut dire qu'à défaut d'avoir entre les mains un scénario en béton, le réalisateur a le bon goût de proposer des idées tellement cocasses que l'on finit par rire avec une franche sincérité. Les occasions ne sont effectivement pas rares. À titre d'exemple, cette scène durant laquelle l'une des survivantes tente d'échapper à l'odorat d'une infectée qui, plutôt que de se retourner face à l'éventuelle proie, préfère pratiquer un peu de sport et exécute un pont en gymnastique, je vous assure, à se pisser dessus de rire. Pour une fois, on conseillera pour un surcroît de plaisir coupable de suivre ce dernier opus de la saga comique horrifique [REC] dans son doublage en français car là encore, les occasions de rires seront légion. Pour un long-métrage censé effrayer, Quarantine 2 – Terminal est carrément à côté de la plaque ! Et d'une certaine manière, c'est peut-être mieux ainsi. Aucun regret donc à ce que l’œuvre de John Pogue ait mis un terme à la franchise...

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