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dimanche 21 avril 2019

Star Wars : Episode IV - Un Nouvel Espoir (La Guerre des Étoiles) de George Lucas (1977) - ★★★★★★★☆☆☆



J'ai loupé les trois premiers épisodes, et donc, j'vois pas pourquoi je me donnerai la peine de me lancer dans l'aventure Star Wars en débutant par le quatrième épisode. Et puis, comme je n'ai jamais eu envie de faire partie de la moindre confrérie, de la moindre secte et n'ai point envie que l'on me nomme adepte, ou fan (concept dans lequel s'enferment des groupes d'individus sédentaires devenus actifs depuis qu'ils ont remarqué que d'autres partagent comme eux les mêmes goûts) de la moindre franchise cinématographique (à l'exception du cinéma Z). Voilà ce que j'aurai pu dire si à l'âge de cinq ans, en 1977, année de sortie chez nous du premier volet de la saga Star Wars (mais demeurant donc chronologiquement le quatrième), j'avais été en mesure de m'exprimer ainsi. Pourtant, ce que j'exprimais à l'âge ou l'acné me refusait quelques conquêtes féminines était tout aussi proche tout en étant radical : ''Star Wars ? C'est une merde grouillant d'extraterrestres en arrière-plan, confus et inadapté à ma vision de la science-fiction qui ne dépasse pas le cadre du petit écran et des séries Star Trek et The Twilight Zone !''. Pourtant, aujourd'hui, quarante-deux ans plus tard, alors que ma culture cinématographique m'a ouvert l'esprit plus que je n'aurai pu l'imaginer fut un temps, voilà que je me décide tout à coup à faire une pause dans le cycle que je consacre à notre Pierre Richard national. Depuis Star Wars- Épisode IV, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Les trois premiers volets chronologiques fort justement regroupés sous l'appellation ''Prélogie'' ont vu le jour entre les années 1999 et 2005. Les trois suivant la première trilogie produite entre 1977 et 1983 (regroupant les épisodes IV, V et VI) ayant vu le jour entre 2015 et 2019. Avec le temps, les choses se sont donc accélérées au cours des années 2000 avec pas moins de six long-métrages parmi lesquels des ''produits dérivés'' au titre desquels, Solo: A Star Wars Story qui demeure, me semble-t-il le dernier film consacré à l'univers Star Wars à ce jour...

Commençons par le commencement. Star Wars- Épisode IV est le premier volet à voir le jour sur les écrans américains le 25 mai 1977 et un peu moins de quatre mois après en France (le 11 septembre de la même année). Un tournage épuisant, plus long que prévu, causant un dépassement de budget évident dû en partie au temps alloué aux effets-spéciaux. Loin d'être encore mondialement connus, Mark Hamil, Harrison Ford (qui n'a pas encore interprété le célèbre personnage d'Indiana Jones au cinéma auprès de Steven Spielberg) et Carrie Fisher n'exigent heureusement pas de cachet mirobolant (en moyenne, entre 750 et 850 dollars par semaine). C'est déjà ça de prix. Le réalisateur, connut alors pour ne pas être des plus communicatif sur le tournage a déjà derrière lui deux long-métrages. Le premier, THX 1138, est un bide. Trop expérimental. Trop froid. Le second fonctionne bien et peut se voir comme une version grand format de la série culte Happy days. Il s'intitule American Graffiti. Bien que son premier film n'ait pas très bien marché, George Lucas décide de persévérer dans le domaine de la science-fiction et après plusieurs remaniements de scripts, il trouve enfin son histoire...

George Lucas choisit comme terrain de jeu, la Tunisie. Son désert servira de cadre pour les scènes situées sur la planète Tatooine, (berceau des bandits les plus dangereux éclairé par deux étoiles). Le tournage débute dans les pires conditions puisque la pluie s'invite sur le tournage. Les camions chargés de matériel s'embourbent tandis que la pluie laisse la place libre à des tornades de vent qui grippent la mécanique (les différents modèles de R2-D2 tombent régulièrement en panne). D'autres séquences seront tournées dans le Middlesex ainsi qu'à Londres. L'équipe des effets-spéciaux parmi laquelle on trouve notamment les célèbres Rob Bottin et Phil Tippet est en charge d'étoffer la faune de créatures extraterrestres que le spectateur découvrira lors de la fameuse séquence de la ''Cantine'', George Lucas estimant que leur nombre n'est pas suffisant pour rendre compte de leur densité. A noter que les concepteurs des masques en latex les arboreront eux-même lors du tournage...

Le tournage débute le 22 mars 1976 en Tunisie...

''A long time ago in a galaxy far, far away...''
(Il y a longtemps dans une galaxie lointaine...)

Le film s'ouvre sur un générique en forme de déroulant résumant les événements précédent l'intrigue à venir. Les spectateurs les plus pointilleux remarqueront désormais la présence d'un ''New Hope'' ( ''Un nouvel espoir''), sous titre qui était absent de la version d'origine, en 1977. Puis nous assistons à l'attaque d'un vaisseau rebelle par les forces de l'Empire (un régime politique imaginaire dominant la galaxie et prenant place au cœur de ce quatrième épisode) à bord duquel se trouvent les droïdes R2-D2 (petit, de forme ovoïde et s'exprimant dans un langage électronique) et C-3PO (de forme humanoïde et ayant choisi de s'exprimer dans notre langue bien qu'il connaisse d'innombrables dialectes). Ces deux là, respectivement incarnés par le nain Kenny Baker et par Anthony Daniels, ce dernier possédant une silhouette étonnamment mince, parviennent à fuir le vaisseau et attérissent en catastrophe sur la surface de Tatooïne, une planète entièrement recouverte de sable. C'est là qu'ils font la connaissance de Luke Skywalker. Élevé par son oncle Owen Lars et par sa tante Beru Whitesun, le jeune homme rêve de quitter ses proches pour se rendre à l'Académie de Jedi afin d'y suivre une formation. Retenu par son oncle qui rêve d'en faire un fermier (on peut également supposer qu'en le retenant, il choisit de lui éviter de connaître le même sort que son père, un ancien jedi mort au combat, tué par un certain Dark Vador), Luke découvre tout à fait par hasard un message holographique enregistré par la Princesse Leia en réparant R2-D2 et adressé à un certain Obi-Wan Kenobi, un maître jedi qui vit justement sur Tatooïne. En apprenant cela, R2-D2 prend la fuite le soir venu pour rencontrer celui qui fut son maître afin de lui transmettre le message. Le lendemain matin, Luke et C-3PO partent à la recherche de R2-D2 mais tombent dans un piège tendu par des hommes des sables. Heureusement pour eux, arrive un étranger qui les délivre. Et cet homme n'est autre que Obi-Wan Kenobi. Plus tard, et alors que ce dernier demande à Luke de lui venir en aide, c'est de retour à la ferme et constatant la mort tragique de son oncle et de sa tante que le jeune homme décide d'accompagner Obi-Wan Kenobi...

Voici donc comment débutent les fantastiques aventures de Luke Skywalker et de ses deux compagnons droïdes, auxquels vont se joindre bientôt les célèbre Princesse Leia Chewbacca et Han Solo, face auxquels nous découvrirons les représentant de la face obscure de la Force parmi lesquels Grand Moff Tarkin (l'acteur Peter Cushing), Dark Vador (l'imposant David Prowse et son 1m96) et les fameux stormtroopers, ou soldats impériaux... Ce qui marque très rapidement les esprits lorsque démarre le récit de Star Wars- Épisode IV, c'est la qualité remarquable de ses effets-spéciaux. En effet, à part 2001, l'Odyssée de l'Espace huit ans auparavant, on n'avait jamais rien vu d'aussi beau. Même Star Trek, le Film de Robert Wise qui sortira pourtant deux ans plus tard n'arrivera jamais vraiment à faire mieux. De très beaux effets-spéciaux donc, mais qui à l'époque ne satisfont pas tout à fait George Lucas qui, patiemment, attendra jusqu'en 1997, année où il remontera son film et y ajoutera un certain nombre d'effets-spéciaux numériques visibles dans la version Star Wars- Épisode IV : Un Nouvel espoir. Ces ajouts n’entachent en rien les qualités de l’œuvre originale et étoffent au contraire son contenu visuel.


Bien que la somme d'informations à digérer soit pour l'époque relativement importante, les raccourcis scénaristiques employés par George Lucas permettent une lecture du récit plutôt confortable. Le cinéaste nous convie à un spectacle à l'imaginaire débridé aussi merveilleux qu'inquiétant, avec ses créatures tantôt attachantes (R2-D2 est étrangement ''vivant'' malgré son apparence de boite de conserve), tantôt intimidantes. George Lucas offre l'opportunité à chaque espèce de s'exprimer dans sa propre langue (ici, pas de traducteur universel cher à l'univers Star Trek). Et même si la plupart sont intraduisibles, le film gagne en épaisseur et en réalisme. La bande originale est signée du compositeur américain John Williams et on y reconnaît déjà le fameux air du ''Star Wars Theme''... Star Wars- Épisode IV aussi bien grand public qu'à conseiller aux enfants, George Lucas ayant eu le désir de proposer un film de science-fiction beaucoup moins sombre et froid que son THX 1138. Avec un budget de 11 500 000 dollars, le film de George Lucas rencontre un immense succès et en cinq années, le film rapportera dans le monde plus de cinq-cent trente millions de dollars. Un véritable jackpot pour le cinéaste, les producteurs et certains interprètes qui toucheront un pourcentage sur les recettes. Une suite intitulée Star Wars, épisode V : L'Empire contre-attaque fut mise en chantier et cette fois-ci, elle fut entièrement produite par le seul George Lucas...

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