Depuis qu'il est revenu
au pays, le vétéran du Vietnam Frank Vega n'a pas une existence
facile. Il a d'abord découvert que celle qu'il aimait s'est mariée
et à eu deux enfants de son époux. Ensuite, n'ayant pas le moindre
diplôme, il ne parvient pas à trouver de travail. Alors il vend des
hot-dog dans la rue. Les clients sont nombreux et permettent à Frank
de survivre auprès de sa mère et de son seul ami Klonkine
Washington.
Bien des années plus
tard, il devient un héros populaire lorsqu'à bord d'un bus il vient
en aide à un homme en bien mauvaise posture auquel s'en prennent de
skins. Mais pour Frank la vie n'est pas rose. Sa mère meurt peu de
temps après et son ami Klonkine est tué par les membres d'un gang
local. Peu avant son décès, il avait confié à Frank une clé USB
contenant des informations importantes.
Alors que la police
piétine, Frank décide de se faire justice lui-même et de retrouver
les responsables de la mort de son ami...
Dire que Danny Trejo est
à la mode depuis quelques années est un euphémisme. Cet acteur qui
durant de longues années interpréta des second rôles de
prisonniers, de membres de gangs et d'immigré mexicains avant d'être
mis en avant dans les œuvres de son cousin cinéaste, le fameux
Robert Rodriguez, et notamment dans l'excellent film d'action Machete
est désormais une valeur sûre.
Malheureusement
pour lui, le cinéaste Craig Moss responsable de ce Bad
Ass
qui lorgne autant du coté des œuvres de Rodriguez que du classique
film d'auto-défense Le
Justicier de New-York
avec Charles Bronson signe un film anecdotique qui ne marquera pas
l'histoire du film d'action. Est-ce juste une impression ou Trejo
serait-il victime du poids des années ? On se rassure en se
disant que son rôle de vieil homme usé par la vie explique la
lourdeur de sa silhouette mais quand même, tout ceci n'a pas l'air
vraiment sérieux.
Bad Ass
n'offre rien de vraiment neuf. On se trouve devant un banal film
d'action, bourré de clichés avec son homme politique corrompu, son
gang des rues et son héros fatigué qui malgré son âge va nettoyer
les rues de son quartier. Ron Perlman a un rôle minuscule. Le film
tourne principalement autour de Danny Trejo, un acteur à la gueule
incroyable.
Il
manque ce petit quelque chose au film qui le rendrait vraiment
passionnant. Ça n'est pas que l'on s'ennuie mais l'impression que
l'on regarde le même film depuis dix ou vingt fois est assez
inconfortable. Pas un chef-d’œuvre du genre donc mais un tout
petit film tout de même sympathique. En même temps, on ne pouvait
pas attendre grand chose d'un cinéaste ayant signé une abomination
telle que 41 ans, toujours puceau...
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