J'aurais
aimé reculer l'échéance, faire durer ce tout dernier Vidéotopsie
que je tenais entre les mains il y a encore quelques minutes, mais
non... l'aventure est définitivement terminée. Comme un fait
exprès, l'Histoire avec un grand H du fanzine créé par David
Didelot il y a un quart de siècle environ prend fin à la lecture du
numéro 13. Par chance, ou par malheur ? J'aurai tendance à
dire dans un premier temps, par malheur. Car comme cela ne m'était
pas arrivé depuis un certain temps, en bouclant l'article que je
décidais de lui consacrer, je faisais l'erreur de supprimer le
document texte plutôt que de l’enregistrer une bonne fois pour
toute. D'où l'obligation de tout recommencer avec, comme d'habitude,
moins d'inspiration que lors du premier jet...
Un
numéro 13 qui démarre en grandes pompes avec un dossier « Le
Film Autopsié »
dressé par un David particulièrement documenté. Un dossier monstre
d'une trentaine de pages pour un film monstre qui m'a réconforté au
moins sur un point. Non, je n'ai pas perdu la tête. Longtemps, j'ai
cru me souvenir d'une scène avec un cheval dans le cultissime
Caligula
de Tinto Brass sans jamais avoir l'opportunité de la redécouvrir.
Évidemment, puisque David nous le rappelle dans ce dossier consacré à
Caligula, l'Altra Storia,
la dite séquence provient de l’œuvre de Joe d'Amato et non
pas celle de l'autre rital...Un dossier fournit, moite du sang et de
la sueur de ses interprètes. Ce numéro 13 de Vidéotopsie
s'ouvre d'ailleurs sur une très belle reproduction de la jaquette du
film sorti en VHS en 1984 chez l'éditeur Hollywood
Video dont David nous rappelle qu'il s'agissait de « l'une
des sociétés de distributions les plus emblématique des années
80... ».
C'est
ensuite au tour des légendaires « Reviews
Bis » de
s'octroyer une place de choix avec pas moins de quinze chroniques
signées David, Jean-Sébastien Gaboury, Didier Lefevre, Yvan (plutôt
productif à cette occasion), Rodolphe Laurent et Christophe
Guaquière, lequel nous gratifie d'une triple page consacrée à
l'excellent Halloween 3
de Tommy Lee Wallace. Mais avant lui, on aura droit à deux Bruno
Matteï sous pseudo Vincent Dawn, une chasse à la femme (un article
à dédier aux misogynes), un Diable philippin, un Joe d'Amato nanti
de quelques photos dont une Laura Gemser tenant entre ses dents,
heu.... Enfin, bref! Un second au titre carrément explicite, ou
encore un mondo que les amateurs de Face of Death
devraient,
je pense, apprécier tout particulièrement.
Une
fois de plus, David revient ensuite sur l'une de ses collections fétiches, la
fameuse Collection
Gore
de chez Fleuve
Noir
publiée entre 1985 et 1990. Un article ayant cette fois-ci la
particularité de s'intéresser à Daniel Riche le fondateur de cette
collection et de bien d'autres encore. Un article enrichi par une
interview que le journaliste et écrivain donna en mai 1995 et que le
lecteur découvrira donc ici dix-huit ans plus tard (alors que Daniel
Riche a malheureusement disparu huit ans auparavant). On y retrouve
un peu de ce que l'on pouvait déjà découvrir sur le bonhomme dans
l'excellent ouvrage de Jean-Philippe Mochon, Le
Bel Effet Gore
(notez le sympathique jeu de mots) consacré à la Collection
Gore et
édité en 1988 alors qu'il ne restait plus à la collection que deux
ans à vivre avant sa fermeture définitive !
Pour
finir (ou presque), Stéphane Prieur nous convie à une relecture
décalée des deux premiers films Halloween.
Une vision toute différente et particulièrement ludique. Celle, du
moins, d'un passionné qui avoue avoir vu chacun d'entre eux une
douzaine de fois ! Une expérience qui aurait mérité d'être
réitérée... Ce numéro 13 se clôt sur la rubrique « Et
pour quelques infos de plus »
(dont un passage consacré à la troisième édition du Bloody
Week-end (je
rappelle que nous sommes en 2013), ainsi que sur quelques fanzines
critiques de fanzines... Un très bel objet...
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