Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


mardi 19 mars 2019

Vidéotopsie numéro 12 (juillet 2012) réédition



Dans le numéro onze du fanzine Vidéotopsie, David Didelot l'avait promis. Il n'attendrait pas dix ans pour mettre au monde le numéro suivant. Et il a tenu sa promesse puisque dix mois plus tard arrivait sur les étals des meilleures boucheries, le numéro douze que je tiens entre les mains. Comme pour le précédent, ce numéro édité en juillet 2012 tient toutes ses promesses. Du bis, du bis, et encore du bis. Avec en couverture et dans la rubrique Film Autopsié, The Antichrist de Alberto de Martino. Un dossier monté de main de maître par David lui-même et sur lequel plane l'inquiétante silhouette de Linda Blair, héroïne du classique de William Friedkin, L'Exorciste. Mais ne nous trompons pas de sujet. L'article est bien consacré au film de Alberto de Martino, décomposé de la manière suivante : Une critique, suivie de sa principale influence, avec ce qui s'apparente à une nette préférence pour la vision transalpine du cinéaste italien. De nombreuses photos accompagnent un article qui énumère ensuite l'aspect technique de The Antichrist. C'est là qu'on y apprend notamment que le cinéaste Joe d'Amato y était en charge de la direction photo et que le compositeur Ennio Morricone fut quant à lui chargé de la bande musicale (aux côtés de Bruno Nicolai). Suit une sélection de VHS et de DVDs du film et l'inévitable filmographie du réalisateur.

Dans l'édito, David prévoyait que l'on adorerait ce numéro 12, et il avait raison. Après la grosse mise en bouche consacrée à Alberto de Martino, les Reviews Bis. Un passage obligé au contenu toujours aussi hétéroclite et parmi les pages duquel, on retrouve l'un des héros de David, le cinéaste Bruno Matteï avec un WIP chroniqué par Jean-Sébastien Gaboury. Suivent alors les écrits d'Yvan Didelot, Didier Lefevre, Rodolphe Laurent, Christophe Gaquière et David lui-même qui contrairement au numéro précédent abandonne pratiquement la rubrique (en dehors d'un article consacré à Miami Golem de Martin Herbert (qui n'est autre que Albert de Martino, encore lui) aux mains de ses collaborateurs. On trouve donc en ces pages un Ruggero Deodato moins cannibalesque que prévu mais parfois furieusement gore, le Gloria Mundi de Nikos Papatakis, de l'épouvante gothique chère à Didier (il le confirme lui-même), un manoir hanté, une séance d'hypnothérapie bien Z d'après Rodolphe), des aventures fantastiques en mode heroic-fantasy par deux fois (Rodolphe et Yvan s'y collent), un ersatz des Diables de Ken Russell, ou encore, entre autres, un article de deux pages consacré au cultissime Dead of Nighti de Bob Clark (merci Yvan) et un autre au Class 84 de Mark Lester...de quoi se pourlécher les babines...

Et puis, c'est aussi ça Vidéotopsie : donner la parole à un artiste que la plupart d'entre nous ne connaissent probablement pas et sur lequel les magasines « officiels » n'interviennent que trop rarement, pour ne pas dire jamais. C'est ainsi donc que David Didelot met en lumière David Marchand, rencontré sur Facebook par David lui-même. Un scénariste et réalisateur de courts et (sait-on jamais, peut-être un jour) de longs-métrages. Lors de l'interview accordée à David D, par David M, ce dernier y évoquait la réalisation prochaine de son premier long-métrage (je rappelle que nous sommes en juillet 2012) Des Gants sur la Nuque. Depuis pourtant, pas de nouvelles... A part une démo réalisée en 2015... Mais David D. sera sans doute en mesure de nous apporter quelques précisions concernant ce premier long... avorté ? David accompagne son entrevue d'une alléchante critique consacrée au Destin de Torelli, une mise en bouche de ce qui aurait dû être (sera?) le long-métrage Des Gants sur la Nuque.
Pour terminer, David Didelot revient sur François Sarkel, l'un des auteurs tardifs de la collection Gore. Celui-ci publiera un seul roman sur la défunte et regrettée collection (le cent dix-septième et avant-dernier de la série) sous le titre La Chair sous les Ongles. Autour de l'entretien qu'a accordé l'écrivain, on en apprend un peu plus que sur cet unique ouvrage de la collection puisque David et François reviennent sur une partie de son oeuvre dont Le Silence Rouge publié dans une autre collection éteinte depuis, Angoisse chez Fleuve Noir, ainsi que sur trois romans d'aventure... Encore un excellent numéro que ce Vidéotopsie n°12...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...