Violent ! C'est le
mot qui me vient à l'esprit devant ce qui demeure sans doute comme
l'un des pires nanars consacrés aux agression animales du vingt et unième siècle, et peut-être
le pire de ce qu'à réalisé le cinéaste américain Tobe Hooper
depuis le début de sa carrière. Douloureux ! Un terme qui
colle également assez bien avec ce que l'on ressent devant cette
engeance que l'on n'a même plus envie de considérer comme indigne
d'un auteur dont la filmographie compte plus de navets que de bons
films. Devant ce
Crocodile
aussi laid qu'un téléfilm, on ne peut que se demander comment Tobe
Hooper a pu se laisser aller à pondre un long-métrage sans saveur,
coulé dans le même moule que les innombrables daubes qui font le
bonheur des amateurs de séries Z dans lesquelles, requins
multi-têtes et sauriens disproportionnés se partagent la vedette
(Sharknado
et consorts).
Huit
potes, filles et garçons, partent en week-end et se retrouvent au
bord d'un lac où sévit un crocodile énorme et affamé. Je ne vous
fait pas l'affront de résumer la suite, puisque vous la connaissez
déjà. Des types musclés, tatoués, mais dépourvus de neurones. Et
je ne parle même pas des filles qui dans le genre « pouffes »
sont de première catégorie. La palme revenant, si je ne me trompe
pas, à l'insupportable Sommer Knight qui dans la peau de Sunny passe
son temps à hurler. Vulgaire semble être le mot d'ordre de ce
Crocodile que
ceux qui l'espèrent semblable au Crocodile de la
Mort
que réalisa le cinéaste en 1977, risquent d'être déçus.
Terminée l'atmosphère pesante d'un hôtel miteux géré par un
redneck dérangé, et entouré de marécages. Désormais, l'image est
lisse, débarrassée du moindre grain. L'Amérique profonde a laissé
la place à la Californie, au soleil. Les dialogues ne pèsent pas
bien lourd et à vrai dire, dans le genre, on n'a pas trouvé plus
éculé. On se fiche littéralement du sort des protagonistes.
Mieux : on attend la bave aux lèvres que le crocodile du titre
nous en débarrasse. Non pour les rares effusions de sang réalisées
à l'aide de CGI monstrueusement laids, mais pour enfin profiter du
silence. Ne plus entendre ces bellâtres décérébrés se chamailler
et leur pétasses se crêper le chignon.
Et
je ne parle même pas de la bande originale constituée de titres de
rock FM dégueulasses. A croire que Tobe Hooper n'avait (paix à son
âme) aucun goût en matière de choix artistiques. Massacre
à la Tronçonneuse
tiendrait donc du miracle ? De l'accident de parcours inespéré ?
Peut-être le cinéaste a-t-il tout simplement perdu la foi,
l'inspiration, ou toute envie de tourner pour le cinéma ? Ce
qui ne l'empêchera pas de réaliser trois autres longs-métrages
dont un Mortuary méritant
plus d'éloges que de déconsidération devant ce qui n'est pas qu'un
simple nanar, mais une bande horrifique même pas plaisante à
suivre. Laid, Insupportable, Niais, Raté, Ennuyeux !!!
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