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samedi 9 février 2019

Crocodile de Tobe Hooper (2000) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆



Violent ! C'est le mot qui me vient à l'esprit devant ce qui demeure sans doute comme l'un des pires nanars consacrés aux agression animales du vingt et unième siècle, et peut-être le pire de ce qu'à réalisé le cinéaste américain Tobe Hooper depuis le début de sa carrière. Douloureux ! Un terme qui colle également assez bien avec ce que l'on ressent devant cette engeance que l'on n'a même plus envie de considérer comme indigne d'un auteur dont la filmographie compte plus de navets que de bons films. Devant ce Crocodile aussi laid qu'un téléfilm, on ne peut que se demander comment Tobe Hooper a pu se laisser aller à pondre un long-métrage sans saveur, coulé dans le même moule que les innombrables daubes qui font le bonheur des amateurs de séries Z dans lesquelles, requins multi-têtes et sauriens disproportionnés se partagent la vedette (Sharknado et consorts).

Huit potes, filles et garçons, partent en week-end et se retrouvent au bord d'un lac où sévit un crocodile énorme et affamé. Je ne vous fait pas l'affront de résumer la suite, puisque vous la connaissez déjà. Des types musclés, tatoués, mais dépourvus de neurones. Et je ne parle même pas des filles qui dans le genre « pouffes » sont de première catégorie. La palme revenant, si je ne me trompe pas, à l'insupportable Sommer Knight qui dans la peau de Sunny passe son temps à hurler. Vulgaire semble être le mot d'ordre de ce Crocodile que ceux qui l'espèrent semblable au Crocodile de la Mort que réalisa le cinéaste en 1977, risquent d'être déçus.

Terminée l'atmosphère pesante d'un hôtel miteux géré par un redneck dérangé, et entouré de marécages. Désormais, l'image est lisse, débarrassée du moindre grain. L'Amérique profonde a laissé la place à la Californie, au soleil. Les dialogues ne pèsent pas bien lourd et à vrai dire, dans le genre, on n'a pas trouvé plus éculé. On se fiche littéralement du sort des protagonistes. Mieux : on attend la bave aux lèvres que le crocodile du titre nous en débarrasse. Non pour les rares effusions de sang réalisées à l'aide de CGI monstrueusement laids, mais pour enfin profiter du silence. Ne plus entendre ces bellâtres décérébrés se chamailler et leur pétasses se crêper le chignon.
Et je ne parle même pas de la bande originale constituée de titres de rock FM dégueulasses. A croire que Tobe Hooper n'avait (paix à son âme) aucun goût en matière de choix artistiques. Massacre à la Tronçonneuse tiendrait donc du miracle ? De l'accident de parcours inespéré ? Peut-être le cinéaste a-t-il tout simplement perdu la foi, l'inspiration, ou toute envie de tourner pour le cinéma ? Ce qui ne l'empêchera pas de réaliser trois autres longs-métrages dont un Mortuary méritant plus d'éloges que de déconsidération devant ce qui n'est pas qu'un simple nanar, mais une bande horrifique même pas plaisante à suivre. Laid, Insupportable, Niais, Raté, Ennuyeux !!!

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