Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


samedi 29 décembre 2018

Maniac Cop de William Lustig (1988)



Sean Cunningham, Abel Ferrara, Wes Craven, autant de noms célèbres, autant de cinéastes cultes qui ont œuvré dans la pornographie avant de jeter leur dévolu sur l'horreur. Wes Craven et La Dernière Maison sur la Gauche, Abel Ferrara avec Driller Killer, Sean Cunningham et Vendredi 13 premier du nom, mais aussi et surtout William Lustig et Maniac. Depuis ce dernier, le cinéaste originaire du Bronx à New-York n'a eu de cesse d'utiliser sa ville chérie pour y décrire son érosion. Après avoir fait d'un tueur en série le héros de son célèbre shocker, il a ensuite mis en avant l'auto-défense dans le très réussi Vigilante. Toujours à New-York, il a laissé de côté le septième art pour revenir cinq ans plus tard tourner le premier volet de sa trilogie des Maniac Cop. Rien que le titre est une référence à son premier succès. Plongeant son intrigue une fois de plus dans les bas-fond de sa ville natale, le cinéaste fait cette fois-ci de son héros, un flic. Mais pas n'importe lequel.

Celui qui est cette fois-ci décrit dans ce nouveau film est parti en campagne pour se venger de ceux qui l'on envoyé en prison. Incarcéré dans la célèbre prison de Sing-Sing, il a été laissé pour mort après avoir été massacré par des détenus qu'il avait autrefois lui-même fait enfermer. Contre toute attente, et surtout parce que tout le monde le croit mort, c'est un autre que lui qui devient le suspect numéro un : Jack Forest, personnage campé par l'acteur Bruce Campbell. D'ailleurs, tout porte à croire qu'il est responsable de cette série de meurtres qui terrorise la population et qui fait des victimes sans distinction d'âge, de sexe ou d'origine.

William Lustig décrit avec une certaine lucidité la réaction en chaîne que peut provoquer un tel fait-divers. D'un côté, une police désœuvrée qui n'a pas d'autre choix que de mettre la main sur le tueur le plus rapidement possible, l'enchaînement de quiproquos qui mènent un innocent en prison, la corruption de la justice, et surtout, les conséquences qui pèsent sur les autorités auprès du public qui n'a plus confiance en l'uniforme et qui va même jusqu'à tirer sur les agents de police en vadrouille.
 
Une fois encore c'est le compositeur Jay Chattaway qui assure la partition musicale très années quatre-vingt du film de William Lustig. On retrouve les thèmes chers au musicien. La partition rythme l’œuvre et lui insuffle une impulsion qui n'était pas toujours présente dans le film précédent. Aux côtés de Bruce Campbell (Evil Dead 1,2,3) on retrouve Tom Atkins que l'on a pu voir entre autre dans New-York 1997 de John Carpenter et dans L'Arme Fatale de Richard Donner, ou bien encore Richard Roundtree qui fit une apparition dans l'excellent Se7en de David Fincher. Maniac Cop est une excellente série B qui connaîtra donc deux suites en 1990 et 1993.

En 2008, un quatrième volet était prévu mais a depuis été annulé. La mort de Robert Z'Dall (le maniac cop du titre Matt Cordell en 2015) compromettant définitivement tout nouveau projet entourant son personnage. A savoir que l'idée d'un remake a été évoquée il y a quelques années de cela...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...