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samedi 25 août 2018

Star Trek V - The Final Frontier de William Shatner (1989) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆



Pour ce cinquième long-métrage de la franchise Star Trek, Leonard Nimoy abandonne le rôle de réalisateur qu'il tint dans les deux précédents volets à William Shatner, l'interprète du Capitaine James T. Kirk, lequel bénéficie en réalité d'une clause de la nation la plus favorisée. Ce qui en terme simple signifie que l'acteur bénéficiera des mêmes avantages que ceux obtenus par Leonard Nimoy. Mais alors que ce dernier fut l'auteur de deux chapitres de la saga cinématographique, William Shatner n'aura eu le privilège que d'en réaliser un seul : Star Trek 5 : L'Ultime Frontière. Et au vu du résultat obtenu par l'acteur, on peut comprendre pourquoi il n'a pas persévéré (du moins dans l'univers Star Trek et au cinéma puisqu'il se contentera par la suite de réaliser plusieurs épisodes de diverses séries télévisées). Les cinquièmes aventures de l'équipage de l'Enterprise demeure sans doute comme le pire d'entre tous. Partant sur un postulat au demeurant fort intéressant (la rencontre du capitaine Kirk et de l'équipage du vaisseau avec Dieu), le résultat est catastrophique.

Alors que Leonard Nimoy avait fait du précédent (Star Trek 4 : Retour sur Terre) un chapitre à part, un entracte humoristique plutôt réussi, en se comportant comme un gamin qui veut jouer lui aussi avec ses propres jouets, William Shatner plantait en cette année 1989, un couteau dans le dos d'une saga fort heureusement assez solide pour s'en remettre. Suivant la création de la seconde série télévisée basée sur l'univers extensible de Star trek (Star Trek : La Nouvelle Génération 1987-1994), le cinquième chapitre s'ouvrait pourtant sur des augures rassurantes. L'apparition pour la première fois à l'écran du demi-frère de Spock, Sybok. Un demi-frère assimilé à Sarek, mais également à une mère Vulcaine. Une princesse qui pourtant semble n'avoir jamais existé, du moins dans la fratrie puisque dans l'épisode Sarek de la série Star Trek : La Nouvelle Génération, était évoquée une première épouse de Sarek, humaine, et non vulcaine.

Un détail qui reflète bien le manque de rigueur et de sérieux de la part d'un William Shatner acteur, réalisateur, et scénariste d'un Star Trek 5 : L'Ultime Frontière particulièrement ennuyeux. Laissant divaguer ses personnages alors en permission lors de séquences proprement inintéressantes, la suite ne sera malheureusement pas plus engageante. La philosophie habituelle s'y offre la part congrue, et lorsqu'est évoquée la puissante thématique de l'existence de Dieu, le résultat est navrant. De retour sur le tournage après sa participation à la composition de la bande-originale du premier long-métrage, Jerry Goldsmith est encore celui qui s'en sort le mieux. Sa partition est exceptionnelle, surtout si on la compare à l’œuvre à laquelle elle a été rattachée. William Shatner semble avoir beaucoup de mal à concrétiser son projet. Un sujet casse-gueule qui sans un minimum de talent ou de connaissances ne pouvait qu'échouer.

Star Trek 5 : L'Ultime Frontière met fin aux années quatre-vingt de la plus triste des façons. En voulant faire joujou avec la franchise, William Shatner n'a pas pris conscience des enjeux d'une telle entreprise. Méprisé par les fans, et on comprend pourquoi, le scénario de ce cinquième chapitre fut sans doute trop lourd à porter. Trop ambitieux. Et malgré les 33 millions de dollars financés et devant permettre la réalisation du projet, le résultat est tout juste comparable à un gros nanar friqué. Même s'il s'y essaie, l'acteur-réalisateur-scénariste ne parvient pas à retrouver l'humour du précédent volet. Quelques gags mal placés tentent de raviver l'intérêt mais le problème de rythme est tellement ancré dans le scénario que rien ne parvient à éveiller l'attention du public. Star Trek 5 : L'Ultime Frontière ne ressemble finalement à rien d'autre qu'à ce vieux modèle d'Enterprise dont prend le contrôle le capitaine Kirk dans ce cinquième long-métrage. Un vaisseau qui fuit de partout et dont certains mécanismes défaillent... Navrant !

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