Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


mardi 2 août 2016

Leyendas Macabras de la Colonia de Arturo Martinez (1974)



Tinieblas (El Gigante) acquiert une toile d'un brocanteur qui conseille à l'homme robuste d'abandonner l'idée de se l'approprier. En effet, d'après le vieil homme, elle serait maudite: chaque soir à minuit, lorsque la Lune est pleine, la femme représentée sur la toile revient à la vie. Malgré tout, Tinieblas ne se laisse pas impressionner et achète la peinture... Lorsque cette scène prend fin, Leyendas Macabras de la Colonia n'a débuté que depuis trois minutes et quarante-cinq secondes, générique compris. Jusqu'à la vingt-quatrième, on assiste alors à un combat de catch entre le duo formé par Tinieblas et son compagnon Mil Mascaras et deux autres catcheurs. Victorieux, Tinieblas et Mil Mascaras invitent de jeunes femmes à fêter l'événement dans l'appartement du premier, lequel exhibe fièrement son acquisition, accrochée au mur. Et devinez quoi ?

Ce soir, c'est justement jour de pleine Lune. A minuit pile, une fumée épaisse se dégage de la toile, et voilà que les deux catcheurs, enfin, les trois puisque les deux hommes ont été rejoints par un troisième au doux nom de El Fantasma Blanco, accompagnés de deux jeunes femmes, sont projetés dans le passé. Les voici donc plantés devant une église, au seizième siècle. Alors qu'ils défendent une jeune femme sans réfléchir aux conséquences de leurs actes, ils vont très vite réaliser leur erreur : cette dernière est en effet une sorcière qui pour venger la mort de sa mère tue tous les hommes blancs qu'elle considère responsables de la perte de sa chère et tendre génitrice...

Un peu moins d'une heure vingt, c'est le temps que dure Leyendas Macabras de la Colonia, et autant vous le dire tout de suite, c'est une heure vingt de trop. L'expression « tenir sur un ticket de métro » n'a sans doute jamais été aussi conforme à la description du vide immense qui se dégage d'un film que celui signé et écrit par le mexicain Arturo Martinez. Déjà, se farcir vingt minutes d'un combat de catch est une épreuve, je vous assure, terriblement ennuyeuse. Je me demande même si les amateurs de ce sport qui assistent avec ferveur aux fameux WWE ne s'assoupiraient pas devant le spectacle navrant de ces deux sportifs dont on ne découvrira pas un seul instant le visage. D'ailleurs, comme ils le disent eux-mêmes, seul un ring peut leur faire « tomber le masque ».

Ce qui nous vaut tout de mêmes quelques scènes particulièrement cocasses. Voir Tinieblas se rendre chez le brocanteur affublé de son masque et d'un costume trois pièces à de quoi faire rire. Il faut savoir que le catch, au Mexique, comme aux États-Unis, est une institution. A tel point que l'un de ses plus illustres représentants a fait l'objet d'une quantité de films impressionnantes. Santo, ça ne vous dit rien ?

Tinieblas (El Gigante), Mil Mascaras et El Fantasma Blanco apparaissent eux-même comme des catcheurs légendaires. D'où leur jeu approximatif. On ne peut combattre sur un ring et en même temps s'improviser acteur. Quand au cinéaste Arturo Martinez, il a peut-être signé trente-neuf films en tant que réalisateur, ça n'empêche pas son Leyendas Macabras de la Colonia d'être d'une vacuité absolue. En fouillant bien, même des pires œuvres cinématographique on arrive souvent à extraire quelque chose de positif si petite soit cette chose. Ici, c'est le néant. Mal joué, mal scénarisé, d'un intérêt dont on cherche encore à dégager les points positifs, les décors y sont tous plus laids les uns que les autres. Même les Charlots ont fait mieux avec Les Charlots Font l'Espagne. Ce film est une purge. A déconseiller !!!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...