Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


samedi 13 août 2016

Frequency de Gregory Hoblit (2000)



Octobre 1999, entre le policier John Sullivan et sa compagne, plus rien ne va. Ils se séparent. Alors que l'anniversaire de la mort de son père approche, la présence d'une aurore boréale dans le ciel va avoir des conséquences inattendues : en effet, alors que John met la main sur un vieil émetteur-radio trouvé dans une malle ayant appartenu à son père, il le met en marche et découvre avec étonnement qu'il est en mesure de communiquer avec lui. Mais la voix qu'entend John n'est pas celle d'un esprit, mais celle de son père, que trente ans séparent.

En 1969, Franck Sullivan, pompier, marié à Julia, père du petit John, six ans, communique donc avec son fils. C'est l'occasion pour les deux hommes de pouvoir enfin se retrouver et partager, à distance dans le temps, tout ce que la mort de Franck durant un incendie les a empêché de vivre ensemble. L'incroyable expérience que vont vivre ce père et son fils va permettre à John d'avertir Franck du danger qu'il encoure. Quant à ce dernier, il va, trente ans en arrière, aider son fils à résoudre l'affaire du Tueur d'infirmières, un criminel que la police n'a jamais réussi à arrêté...

Un Saturn Award pour le meilleur film fantastique et une nomination pour le meilleur second rôle en faveur de Dennis Quaid à l'Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur. Un Blockbuster Entertainment Award pour le meilleur second rôle dans un film à suspens pour l'acteur Andre Braugher et une nomination pour le meilleur rôle pour Dennis Quaid. Nominations pour la meilleure musique de film aux Golden Globes et pour la meilleure présentation dramatique aux Hugo Awards. Voici pour les récompenses. Mais une fois terminé ce très étonnant voyage dans le temps en compagnie de John (Jim Cabviezel) et de Franck (Dennis Quaid), on aurait aimé lui voir offrir toute une foule d'autres récompenses.

Des récits traitant de voyages dans le temps, de boucles spatio-temporelles, de paradoxes temporels, il en existe un certain nombre. C'est de ce dernier qu'il s'agit ici précisément. Le scénariste Toby Emmerich a écrit un scénario qui mêle avec ingéniosité faille spatio-temporelle, bons sentiments et enquête policière. D'ailleurs, sans cette dernière, le spectateur aurait sans doute eut de quoi s'interroger sur l'issue de cette histoire fort émouvante, mais également très bien conçue en terme d'écriture. Si le sujet du voyage dans le temps est un fait établi dès le départ, il est difficile d'imaginer les conséquences que va avoir la seule (et très importante) modification que vont entreprendre père et fils. Un choix qui va les mener sur le délicat terrain du paradoxe temporel.

Le cinéaste Gregory Hoblit parvient à rendre crédible cette histoire un peu folle et l'inscrit dans le cadre d'une enquête policière, elle, tout à fait réaliste. La réussite tient non seulement d'un scénario parfaitement conçu mais repose également sur l'excellente interprétation des acteurs Dennis Quaid, Jim Cabviezel, Andre Braugher (vraiment génial), Shaun Dawl, et de l'actrice Elizabeth Mitchell que l'on a pu voir dans les séries Lost, V et Révolution. Fréquence Interdite propose un sujet qui n'est pas tout neuf, mais abordé de manière fort originale et sur un rythme qui ne faillit jamais. Seul petit point négatif, la fin, mielleuse, aurait pu être éviter. Sinon, c'est un sans faute...

3 commentaires:

  1. Tu parles de "fin mielleuse" mais dès les premières lignes de ton article, on sent que ça risque de s'y engluer. Et c'est ça le malheur de bons nombres de films américains : souvent bien ficelés, ils ne peuvent s'empêcher d'atteindre la ligne du mauvais goût. Il y a beaucoup de films américains géniaux, mais il pourrait y en avoir encore beaucoup plus sans cette politique des bons sentiments. Ce dernier point me fait penser à un article que je pourrais écrire sur la série "The Knick", d'ailleurs... J'ai assez d'éléments à l'esprit pour pondre un article prochainement.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'espère pouvoir le lire très prochainement. En fait, ce sont les cinq dernières minutes qui sont mielleuses. Tout à fait inutiles, elles n'apportent rien au film.

      Supprimer
    2. On se regarde la saison 2 en ce moment : je crois que je vais attendre de l'avoir vue pour écrire mon article.

      Supprimer

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...