Alissa Vincent, unique
survivante d'une colonie humaine basée sur la planète Aegis 7,
située dans le système Cygnus, et dont tous les membres ont été
décimés par une nouvelle forme de vie, a eu le temps de laisser un
message vidéo d'alerte à l'attention des dirigeants de la compagnie
qui les ont envoyés elle et les autres forer la surface de la
planète. La jeune femme est en outre persuadée que l'étrange et
immense artefact qu'ils ont découvert peu de temps auparavant est
responsable du massacre dont a été victime la colonie Deep Space
Mining.
Tout débuta lorsque la
colonie découvrit un monolithe aux immenses pouvoirs, capable de
communiquer avec l'espèce humaine. De fervents adorateurs de
l'artefact faisant partie de la religion des unitologues fondée par
un certain Michael Altman eurent bien l'intention de le ramener sur
Terre. Mais alors que d'étranges secousses se firent sentir, hommes
et femmes commencèrent à ressentir d'étranges sentiments de
ferveur envers une voix intérieure leur commandant de s'en
rapprocher. Petit à petit, certains d'entre eux connurent
d'horribles mutations, les transformant en monstres particulièrement
véloces dont la principale préoccupation fut de décimer leurs
semblables, les humains. Alors que le créatures furent de plus en
plus nombreuses et les survivants se raréfiant, Alissa Vincent,
aidée de soldats et d'un unitologues tentèrent le tout pour le tout
pour sauver ce qu'il restait d'équipage. Mais en vain...
Dead Space, pour
tous les amoureux des jeux vidéos Survival Horror demeurera
sans doute comme l'un des meilleurs souvenirs du genre. Développé
par Visceral Games et édité par Electronic Arts, ce TPS (Third
person shooter) futy comparable au très effrayant Silent Hill
tout en étant transposé cette fois-ci dans l'espace. Si Dead
Space : Downfall n'a pas les qualités requises pour nous
fraire dresser les poils ou les cheveux, ça n'est pas tant pour ses
défauts mais pour deux raisons essentielles demeurant les points
noirs de ce film d'animation horrifique réalisé par Chuck Patton.
Mais avant de revenir sur
ces deux aspects de l'oeuvre, il ne faut pas oublier qu'une grande
majorité des adaptations cinématographiques de jeux vidéos s'est
révélée une grossière erreur. C'est peut-être pour cette raison
qu'il ne faudra sans doute pas trop dénigrer Dead Space :
Downfall
qui reste encore tout à fait plaisant à regarder. Et même si le
film mélange les techniques de prise de vue image par image (la
persistance rétinienne permettant de visionner confortablement une
succession de 24 images par seconde) et des CGI, les effets visuels
demeurent relativement réussis. A part sans doute les visages des
protagonistes dont les dessins se révèlent particulièrement ratés.
Pour
en revenir aux deux points essentiels évoqués plus haut, disons que
si Dead Space : Downfall
n'est pas aussi effroyable et immersif que l'était la trilogie des
jeux vidéos, c'est d'une, parce que l'histoire ne nous conte plus
les errances d'un seul individu dans un univers presque aussi sombre
et macabre que celui du chef-d’œuvre de Ridley Scott, Alien,
Le Huitième Passager,
mais bien une colonie toute entière (l'isolement ne s'y fait donc
pas aussi marquant), et de deux parce que désormais, vous n'êtes
plus le héros et ne commandez plus les agissements de ce dit
individu. Alors que tout est déjà inscrit sur la route des
personnages du film, le jeu vidéo permettait au joueur lui-même, de
manière toute relative, de choisir sa route et son destin en le
guidant à la manette ou au clavier-souris. Toujours est-il que Dead
Space : Downfall est
un bon petit film de science-fiction et d'épouvante nanti d'une
bonne dose de scènes gores. Une suite est sortie trois ans plus
tard, soit en 2011, et signée cette fois-ci par Mike Disa. Il n'est
d'ailleurs pas impossible qu'une critique lui soit consacrée très
bientôt sur Cinémart...
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