Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


lundi 8 août 2016

Dead Space : Downfall de Chuck Patton (2008)



Alissa Vincent, unique survivante d'une colonie humaine basée sur la planète Aegis 7, située dans le système Cygnus, et dont tous les membres ont été décimés par une nouvelle forme de vie, a eu le temps de laisser un message vidéo d'alerte à l'attention des dirigeants de la compagnie qui les ont envoyés elle et les autres forer la surface de la planète. La jeune femme est en outre persuadée que l'étrange et immense artefact qu'ils ont découvert peu de temps auparavant est responsable du massacre dont a été victime la colonie Deep Space Mining.

Tout débuta lorsque la colonie découvrit un monolithe aux immenses pouvoirs, capable de communiquer avec l'espèce humaine. De fervents adorateurs de l'artefact faisant partie de la religion des unitologues fondée par un certain Michael Altman eurent bien l'intention de le ramener sur Terre. Mais alors que d'étranges secousses se firent sentir, hommes et femmes commencèrent à ressentir d'étranges sentiments de ferveur envers une voix intérieure leur commandant de s'en rapprocher. Petit à petit, certains d'entre eux connurent d'horribles mutations, les transformant en monstres particulièrement véloces dont la principale préoccupation fut de décimer leurs semblables, les humains. Alors que le créatures furent de plus en plus nombreuses et les survivants se raréfiant, Alissa Vincent, aidée de soldats et d'un unitologues tentèrent le tout pour le tout pour sauver ce qu'il restait d'équipage. Mais en vain...

Dead Space, pour tous les amoureux des jeux vidéos Survival Horror demeurera sans doute comme l'un des meilleurs souvenirs du genre. Développé par Visceral Games et édité par Electronic Arts, ce TPS (Third person shooter) futy comparable au très effrayant Silent Hill tout en étant transposé cette fois-ci dans l'espace. Si Dead Space : Downfall n'a pas les qualités requises pour nous fraire dresser les poils ou les cheveux, ça n'est pas tant pour ses défauts mais pour deux raisons essentielles demeurant les points noirs de ce film d'animation horrifique réalisé par Chuck Patton.

Mais avant de revenir sur ces deux aspects de l'oeuvre, il ne faut pas oublier qu'une grande majorité des adaptations cinématographiques de jeux vidéos s'est révélée une grossière erreur. C'est peut-être pour cette raison qu'il ne faudra sans doute pas trop dénigrer Dead Space : Downfall qui reste encore tout à fait plaisant à regarder. Et même si le film mélange les techniques de prise de vue image par image (la persistance rétinienne permettant de visionner confortablement une succession de 24 images par seconde) et des CGI, les effets visuels demeurent relativement réussis. A part sans doute les visages des protagonistes dont les dessins se révèlent particulièrement ratés.

Pour en revenir aux deux points essentiels évoqués plus haut, disons que si Dead Space : Downfall n'est pas aussi effroyable et immersif que l'était la trilogie des jeux vidéos, c'est d'une, parce que l'histoire ne nous conte plus les errances d'un seul individu dans un univers presque aussi sombre et macabre que celui du chef-d’œuvre de Ridley Scott, Alien, Le Huitième Passager, mais bien une colonie toute entière (l'isolement ne s'y fait donc pas aussi marquant), et de deux parce que désormais, vous n'êtes plus le héros et ne commandez plus les agissements de ce dit individu. Alors que tout est déjà inscrit sur la route des personnages du film, le jeu vidéo permettait au joueur lui-même, de manière toute relative, de choisir sa route et son destin en le guidant à la manette ou au clavier-souris. Toujours est-il que Dead Space : Downfall est un bon petit film de science-fiction et d'épouvante nanti d'une bonne dose de scènes gores. Une suite est sortie trois ans plus tard, soit en 2011, et signée cette fois-ci par Mike Disa. Il n'est d'ailleurs pas impossible qu'une critique lui soit consacrée très bientôt sur Cinémart...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...