A Reno, petite ville du
Nevada, les casinos n'ont pas l'ampleur de ceux se Las Vegas.
Fréquentés par une population qui y dépense son argent, les radios
diffusent en boucle la même information : la guerre n'est plus
qu'un mauvais souvenir et partout dans le monde, les différentes
armées procèdent au désarmement nucléaire, le public ayant pour
l'occasion, la possibilité d'y assister. C'est ainsi qu'un jour, un
enfant appuie par mégarde sur le bouton d'une salle de contrôle et
déclenche par mégarde une explosion gigantesque qui annihile
presque totalement la population mondiale.
Rares survivants à en
réchapper, Tom et Tori tentent par tous les moyens de survivre à
l'assaut donné par un nombre sans cesse grandissant de morts revenus
à la vie et qui les empêchent de quitter Reno.
Ils font d'abord la
connaissance de Jensen, puis de Victor. Ils reçoivent ensuite un
appel radio d'un groupe de survivants qui leur proposent leur aide.
Mais devenus méfiants, ils demeurent tous les quatre silencieux.
Tentant de survivre dans l'un des casinos de la ville, plusieurs
tensions naissent au sein du groupe. Alors que Tom ne pense qu'à
s'échapper, tous ne sont pas d'accord pour quitter ce qu'il
considèrent encore comme le seul endroit dans lequel ils peuvent
encore survivre aux attaques incessantes de morts-vivants.
Plus tard, il reçoivent
la visite du groupe de survivants qui s'était manifesté plus tôt.
Mais les intentions de ses membres semble bien différentes de celles
qu'avaient supposé Tom, Tori, Jensen et Victor...
Réalisé un an après
les débuts fulgurants de la série télévisée The
Walking Dead, le film de Colin Theys serait-il
opportuniste au point d'en reprendre le titre afin de s'approprier le
fan-club de la série créée par Robert Kirkman et adaptée par
Frank Darabont ? On a du mal à en douter lorsque l'on tombe
tout d'abord sur l'affiche du film : de dos, un ersatz du Rick
Grimes de la série, lourdement armé (bien plus que dans le film
lui-même d'ailleurs), une légion de macchabées assoiffés de sang
en bas à droite (alors qu'ils n’apparaîtront en réalité jamais
autant éparpillés que dans cette œuvre), quelques jolies gueules
décomposées, et mains aux doigts crochus, et surtout, un titre
reprenant le nom et la police de caractère de la série à succès,
Remains of the Walking Dead.
Sauf que non, là, ça
n'est pas possible. En imaginant un seul instant Colin Theys aux
commandes de la série, sans doute n'aurait-elle pas été au delà
de la première saison. Son film est de si piètre qualité, qu'il ne
parviendrait même pas à faire trembler
Z Nation, la
série concurrente de The Walking Dead. En fait, ce qui lui
permet de tenir debout, c'est son humour. Qu'il soit volontaire ou
pas, les scènes absurdes se comptent par dizaines. C'est tellement
con que l'on ne peut imaginer un seul instant que le scénario n'y
soit pas pour quelque chose.
L'interprétation n'est
pas brillante mais pas non plus totalement décevante. L'histoire et
vue et revue, le scénario abscons, quand aux effets-spéciaux, ils
demeurent sans doute comme la grosse déception d'une œuvre qui au
départ n'avait pas grand-chose à montrer. A part quelques giclées
de sang et des chutes se terminant par quelques éclaboussures
d'hémoglobines, ce qu'il manque à ce Remains of the Walking
Dead qui
voudrait tant ressembler à la série dont il s'inspire, c'est des
personnages que la courte durée du film empêche de rendre aussi
attachant que Rick et les siens, une histoire cohérente, et des
effets-spéciaux gore remarquables. On regardera Remains
of the Walking Dead
par curiosité mais sans avoir vraiment envie de le revoir par la
suite...
ça fait très mal aux yeux l'encadré où l'on peut cocher les réactions.. :)
RépondreSupprimerJe vais rectifier le tir. Merci de me l'avoir indiqué Micky ;)
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