Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


lundi 4 avril 2016

La Maison aux Fenêtre qui Rient (La Casa Dalle Finestre Che Ridono) de Pupi Avati (1976)



La mairie d'un petit village italien engage le restaurateur d’œuvres d'art Stephano afin de travailler sur une fresque représentant le martyre de Saint-Sébastien. Ébloui par le travaille effectué par son auteur, un certain Buono Legnani, Stephano tombe par hasard sur son ami Antonio qu'il n'a pas vu depuis longtemps. Ce dernier a de fracassantes révélations à lui faire sur Legnani, artiste maudit surnommé le peintre de l'agonie. Antonio donne plus tard rendez-vous à Stephano afin de discuter avec lui de Legnani. Mais alors que le restaurateur se rend chez son ami, il entend un hurlement atroce. Non loin de là, en fait, jute en dessous de l'appartement d'Antonio, ce dernier est étendu au sol, décédé. Il apparaît qu'il s'est jeté du haut de la fenêtre de sa chambre. Pourtant, Stephano en est certain : il a bien vu la silhouette d'une personne bouger derrière les rideaux de cette même fenêtre.

Antonio mort, Stephano veut faire la lumière sur cette triste affaire. C'est ainsi qu'il se renseigne auprès des habitants du village. Pourtant, peu acceptent de parler avec lui. Et lorsque certains s'y risquent, c'est à leurs risques est périls...

La Maison aux Fenêtre qui Rient de Pupi Avati est une œuvre auréolée d'une légendaire réputation de film malsain. Déjà, le titre en lui-même interroge sur le contenu du film. Beaucoup de mystère entoure cette œuvre qui joue surtout sur son incroyable ambiance, il est vrai, quelque peu morbide. Les personnage qui gravitent autour du restaurateur ont tous quelque chose de vicié. L'institutrice nymphomane, l'adolescent attardé, quelques figures dégénérées, et puis cet artiste-peintre, auto-représenté nu dans une toile particulièrement sinistre. Sans oublier la légende qui effraie tant les habitants du village.

Le spectateur n'est pas au bout de ses surprises dans ce qui semble être au premier abord un giallo mais qui s'éloigne très vite du genre pour baigner dans l'épouvante pure. On songe un moment aux Frissons de l'Angoisse. Même si La Maison aux Fenêtre qui Rient n'est pas exsangue de défauts, le film est une petite réussite qui ménage quelques effets inattendus. Comme cette conclusion effarante et un brin provocatrice qui nous montre l'un des personnage auxquels le spectateur est censé faire le plus confiance montrer son vrai visage.

Au fil des années, le film s'est forgé une réputation de film culte qui demeure toujours d'actualité. Une qui œuvre qui en tout cas mérite que l'on s'y intéresse. Le témoignage d'une Italie nauséeuse vue à travers l'un de ces villages qui renferment secrets inavouables et individus louches. Imparable...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...