Alors que des
strip-teaseuses se font assassiner par un mystérieux tueur, Nancy
Weston, jeune journaliste du Globe, demande de l'aide au
célèbre détective privé Abraham Gentry afin de l'aider à
élucider cette affaire. Et pour s'assurer de sa coopération, elle
lui propose la rondelette somme de vingt-cinq mille dollars.
Gentry enquête alors
auprès des relations des victimes qui travaillaient toute dans
différentes boites de nuit. Il suspecte d'abord un jeune étudiant
qui s'est fait refouler par l'une d'elles avant de se tourner vers un
ancien combattant du Vietnam revenu au pays avec un grave problème
comportemental.
Pendant ce temps-là, le
lieutenant Anderson enquête lui aussi sur cette sordide affaire mais
les meurtres continuent, toujours plus sauvages, toujours plus
horribles les uns que les autres...
En 1972, Herschell Gordon
lewis tourne ce qui sera son dernier film (avant un improbable retour
aux sources trente ans plus tard avec la suite de son tout premier
film gore : Blood Feast 2 : All U Can Eat).
Alors, que dire de ce
Gore Gore Girls dont le titre très prometteur conjugue
deux aspects fondamentaux dans l’œuvre du cinéaste (filles et
gore) ? Et bien en fait, pas grand chose. De toutes ses
productions horrifiques, celle-ci fait partie des plus mauvaises.
Qu'il s'agisse du scénario, de la mise en scène, de
l'interprétation (l'actrice Amy
Farrel à l'air défoncée dans certaines scènes
!!!), des effets-spéciaux ou des décors,tout est bon à
jeter aux ordures. On ne peut pas dire qu'avec ce film, le cinéaste
nous ait pondu un film majeur. Même comparé à ses autres
productions, Gore Gore Girls demeure un navet. Il
essaie d'injecter un peu d'humour (la police est aussi inefficace et
impliquée qu'un végétarien poussé à acheter de la viande dans
une boucherie). On s’ennuie terriblement. Tous les meurtres se
ressemblent et manquent cruellement de folie et d'imagination.
Pour sauver le film du
naufrage complet, on pourra, à la rigueur, dire qu'il a à lui seul
inventé un genre nouveau avec ce dernier film gore : le Giallo.
De mauvaise qualité, mais tout de même. Ce tueur anonyme et tout de
noir vêtu. Ne rappelle-t-il pas un bon nombre de ceux qui
traverseront beaucoup d’œuvres transalpines des années
soixante-dix ?

Bye bye Monsieur Gordon
Lewis. Et merci pour les services rendus au monde entier. Mais notre
collaboration va se terminer ici...
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