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jeudi 10 juillet 2014

The Gore Gore Girls de Herschell Gordon Lewis (1972)



Alors que des strip-teaseuses se font assassiner par un mystérieux tueur, Nancy Weston, jeune journaliste du Globe, demande de l'aide au célèbre détective privé Abraham Gentry afin de l'aider à élucider cette affaire. Et pour s'assurer de sa coopération, elle lui propose la rondelette somme de vingt-cinq mille dollars.
Gentry enquête alors auprès des relations des victimes qui travaillaient toute dans différentes boites de nuit. Il suspecte d'abord un jeune étudiant qui s'est fait refouler par l'une d'elles avant de se tourner vers un ancien combattant du Vietnam revenu au pays avec un grave problème comportemental.

Pendant ce temps-là, le lieutenant Anderson enquête lui aussi sur cette sordide affaire mais les meurtres continuent, toujours plus sauvages, toujours plus horribles les uns que les autres...

En 1972, Herschell Gordon lewis tourne ce qui sera son dernier film (avant un improbable retour aux sources trente ans plus tard avec la suite de son tout premier film gore : Blood Feast 2 : All U Can Eat).

Alors, que dire de ce Gore Gore Girls dont le titre très prometteur conjugue deux aspects fondamentaux dans l’œuvre du cinéaste (filles et gore) ? Et bien en fait, pas grand chose. De toutes ses productions horrifiques, celle-ci fait partie des plus mauvaises. Qu'il s'agisse du scénario, de la mise en scène, de l'interprétation (l'actrice Amy Farrel à l'air défoncée dans certaines scènes !!!), des effets-spéciaux ou des décors,tout est bon à jeter aux ordures. On ne peut pas dire qu'avec ce film, le cinéaste nous ait pondu un film majeur. Même comparé à ses autres productions, Gore Gore Girls demeure un navet. Il essaie d'injecter un peu d'humour (la police est aussi inefficace et impliquée qu'un végétarien poussé à acheter de la viande dans une boucherie). On s’ennuie terriblement. Tous les meurtres se ressemblent et manquent cruellement de folie et d'imagination.

Pour sauver le film du naufrage complet, on pourra, à la rigueur, dire qu'il a à lui seul inventé un genre nouveau avec ce dernier film gore : le Giallo. De mauvaise qualité, mais tout de même. Ce tueur anonyme et tout de noir vêtu. Ne rappelle-t-il pas un bon nombre de ceux qui traverseront beaucoup d’œuvres transalpines des années soixante-dix ?

En fait, non. Faut pousser. Herschell Gordon lewis fut déjà, bien malgré lui, l'inventeur d'une genre qui continue à faire bon nombre d'émules et qui inspire même des cinéastes qui jusqu'à maintenant ne s'aventuraient que dans le courant par lequel ils s »étaient fait connaître.

Bye bye Monsieur Gordon Lewis. Et merci pour les services rendus au monde entier. Mais notre collaboration va se terminer ici...

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