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samedi 21 juillet 2012

Trilogie "The Omen": Damien, La Malédiction de Richard Donner (1976)


Rome, le six juin à six heures du matin. Robert Thorn se rend d'urgence à l'hôpital où sa femme Katherine vient d'accoucher. L'enfant qu'elle attendait est mort en venant au monde et Robert craint que sa femme n'en meurt de chagrin. Cette dernière n'est pas encore au courant et le père Spiletto propose alors à Robert d'adopter un bébé dont la mère est morte en accouchant au moment même où leur enfant est sorti du ventre de Katherine. 
 
Le couple quitte l'Italie pour se rendre à Londres où Robert à été nommé ambassadeur à la cour de Saint James. Installés dans une très luxueuse demeure, ils coulent des jours heureux en compagnie de leur fils Damien et de sa baby-sitter. Les années passent, l'enfant grandit, et le jour de ses cinq ans, une grande fête est organisée dans le parc attenant à leur maison. Alors que les camarades de Damien s'amusent, sa baby-sitter , perchée sur le toit de la demeure, se jette dans le vide le cou entouré d'une corde.
Pénétrant l'enceinte de l'ambassade où il travaille, Robert est questionné par une poignée de journalistes qui veulent connaitre les raisons du suicide de la baby-sitter. Débarrassé des curieux, il reçoit la visite du père Brennan dans son bureau. L'homme de Dieu tient des propos incohérents et affirme vouloir sauver Robert des griffes du malin. Le père était présent le jour où l'enfant est né et semble avoir d'importantes informations à communiquer à l'ambassadeur. 

 
La nouvelle gouvernante, Madame Baylock, vient d'arriver et propose à la mère de Damien de faire connaissance avec l'enfant. La présence de la baby-sitter semble avoir été orchestrée par une agence puisque ni Katherine, ni Robert ne l'ont engagée. Maternelle, Madame Baylock rencontre ses premières difficultés le jour où elle refuse d'habiller Damien pour aller à l'église. La mère de l'enfant insiste et c'est accompagné de ses parents qu'il file vers l'église. A l'approche de l'édifice religieux, Damien change d'humeur. Il est prostré, puis s'agite et se met à hurler...

"The Omen" est le premier volet d'une série portée sur l'enfance diabolique. Si le film est vieux de trente-six années, il n'en demeure pas moins l'une des plus brillantes représentation du genre. On est loin encore des impressionnants effets-spéciaux de "L'Exorciste" de William Friedkin mais le film de Richard Donner n'a pas à rougir de la comparaison. Ce cinéaste habitué du genre fantastique (il est l'auteur des deux premiers "Superman" avec Christopher Reeves) est surtout connu pour avoir tourné les quatre épisodes de "L'Arme Fatale" avec Mel Gibson. Pour "Damien, La Malédiction", il fait appel à des acteurs connus, ce qui déjà, dans le genre, est relativement rare pour être signalé. Gregory Peck, qui tient ici le rôle du père, est plutôt habitué aux films policiers, de guerre, et surtout aux westerns dans lesquels il excelle. Lee Remick campe celui de l'épouse. Elle même n'est pas coutumière du fait, mais réitérera l'expérience deux ans plus tard avec l'excellent "La Grande Menace" aux cotés du génial Lino Ventura et de l'inquiétant Richard Burton. 
 
Le film propose une succession d'évènements étranges liés au personnage de Damien, jeune enfant à peine âgé de cinq ans et possédé par le Diable. A moins qu'il ne s'agisse de l'antéchrist lui-même revêtant l'apparence de l'innocence. Soutenu par sa nouvelle nounou, il compte quelques ennemis dans les rangs desquels se situe le père Brennan. Le prêtre en effet tente de convaincre Robert Thorn que le mal se cache derrière le visage angélique de Damien. 

 
La place allouée au personnage de Damien (campé par Harvey Stephen) est relativement pauvre puisque la majorité des évènements dramatiques se produisent en son absence ( la mort du père Brennan, l'attaque des chiens dans le cimetière) ou sans la moindre intervention physique de sa part. C'est en réalité la baby-sitter qui révèle un comportement vraiment inquiétant. Son arrivée au sein des Thorn deux questions. Si l'on devine très vite que sa venue n'est pas due au hasard, on se demande si elle est présente pour servir le Malin ou si ses intentions sont louables.La partition de Jerry Goldsmith sert à merveille le film de Richard Donner, quand à la direction artistique et la photographie, elles apportent beaucoup au sentiment d'effroi qui survient lorsque apparaissent les premiers signes d'un événement tragique à venir.


Si le film de Richard Donner a pris quelques rides, il n'en demeure pas moins une réussite du cinéma fantastique américain et conserve les qualités qui font de lui un classique du genre...


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