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mercredi 23 mai 2018

Les Tuche 3 d'Olivier Baroux (2018) - ★★★★★★☆☆☆☆



Après les Tuche à Monaco en 2011 avec Les Tuche, les Tuche aux États-Unis avec Les Tuche 2 : Le Rêve américain en 2016, cette fois-ci, l'équipe au grand complet revenait sur les écrans français fin janvier 2018 pour une aventure les menant tout droit jusqu'à l'Elysée avec Les Tuche 3. Olvier Baroux, l'ancien complice de Kad Merad est toujours aux commandes et la petite famille est toujours interprétée par le même groupe d'actrices et d'acteurs. A savoir, Jean-Paul Rouve dans le rôle de Jeff Tuche, Isabelle Nanty dans celui de son épouse Cathy, Sarah Stern dans la peau de leur fille Stéphanie, Pierre Lotin dans celle de Wilfried, le fils aîné, ainsi que Théo Fernandez qui reprend le rôle du fils cadet Donald, continuant ainsi de dénoter par rapport aux autres membres de la famille bien que l'acteur soit moins présent à l'écran dans ce troisième épisode.Même s'il est moins bien que le premier long-métrage de la saga désormais célèbre de la richissime famille de ch'tis, Les Tuche 3 surpasse pourtant le second qui était quelque peu décevant.On y retrouve également l'actrice Claire Nadeau dans le rôle d'une Mamie Suze toujours autant prise de boisson ainsi que Ralph Amoussou dans le rôle de Georges Diouf, le fiancé de Stéphanie.

Et justement, tout va mal pour la jeune femme : son petit ami refuse d'avoir un enfant avec elle, et c'est le clash. Du côté de Wilfried, c'est la même chose. Divorcé de son époux, il continue de se saper comme un rappeur. Quant à Théo, alors que les portes de Polytechnique lui sont grandes ouvertes, il refuse d'y aller. Comme le dit si bien sa maman, le cadet est en pleine crise d'adolescence. Alors qu'elle-même continue à préparer de bons petits repas à base de frites à sa famille, Jeff, lui est préoccupé par autre chose. Alors qu'il est désormais maire de Bouzolles, il constate avec désarroi que le TGV qui devait selon lui faire un arrêt à la gare de Bouzolles ne fait que passer devant. Le père de famille décide donc de se présenter aux élections présidentielles. Mais alors que peu croient en lui et qu'il est le sujet de moqueries de la part de ses principaux adversaires, tous sont au cœur de scandales qui ruinent leurs chances de passer le premier tour.. Jeff se retrouve finalement au second tour face au président sortant, le sinistre Papin...

Ce troisième volet des aventures des membres de la famille Tuche risque de faire grincer certaines dents quant d'autres se réjouiront de la découvrir au sommet de l'état, à la présidence de la république. On y retrouve le même humour que dans les précédents volets avec un surcroît de causticité dû au portrait peu élogieux qui est fait des hommes d'état, ici souvent jugés d'escrocs. Les gags ne sont pas toujours très fins (et même rarement il faut le reconnaître) mais on s'amuse beaucoup d'autant plus que les répliques s'enchaînent à une vitesse folle. Parmi les nouveaux venus, nous noterons la présence de Scali Deypeyrat dans le rôle de Bichon, Philippe Magnan dans celui de Papin, l'ex-président de la République, et la participation éclaire de Marc Duret dans la peau de Laurent Dupuis, candidat au second tour, s'excusant de l'emploi fictif dont bénéficie son épouse alors même qu'il est accusé de trafic de stupéfiants, de trafic d'organes, de braquage, et de proxénétisme !!!

On pardonnera au film sa grande légèreté de ton. Plus que la critique, c'est l'humour qui tient le haut du pavé et rappelle celui de la troupe des Robins des Bois. Les Tuche 3 n'est certes pas la meilleure comédie d'Olivier Baroux (qui y interprète toujours le rôle de Monnier) mais pas la plus mauvaise non plus. A voir une fois suffira, d'autant plus que l'on risque malheureusement de l'oublier assez rapidement. Mentions spéciales tout de même pour le couple formé par Rouve et Nanty ainsi que l'interprétation de Pierre Lottin qui n'a jamais personnifié de manière aussi convaincante, le personnage hautement caricatural de Wilfried...

samedi 16 septembre 2017

Bienvenue en Suisse de Léa Frazer (2004) - ★★★★☆☆☆☆☆☆



Il y a des jours comme ça, où l'on a beau vouloir tenter de nouvelles expériences cinématographiques et où tout se passe mal. Bienvenue en Suisse de Léa Fazer, Le Trou Noir de Gary Nelson, puis pour finir, Je t'Aime, Je t'Aime d'Alain Resnais. Trois longs-métrages, trois déceptions. Une comédie et deux œuvres de science-fiction. Les tribulations d'un Suisse vivant en France avec sa compagne... française, de retour dans son pays natal pour l'enterrement de sa grand-mère. Les aventures de l'équipage du vaisseau Palomino tentant de résoudre l'énigme de la station spatiale USS Cygnus, disparue depuis vingt ans et réapparaissant aux abords d'un immense trou noir. L'expérience inédite vécue par Claude Ridder, suicidé raté, qui à sa sortie de l'hôpital est accueilli par des individus lui proposant de participer à un voyage dans le temps. Trois thèmes diamétralement opposés mais qui au final ont provoqué ce même sentiment d'ennui qui gâche parfois le tableau.
Bienvenue en Suisse fait partie de cette frange de films qui se jouent des clichés inhérents aux voyages à l'étranger. Ici, la Suisse. Son accent, ses habitants et leurs étranges coutumes. Qu'il s'agisse de respecter la nature, d'écouter à longueur de journée des chants tyroliens, ou de prouver sa valeur en sachant préparer une fondue savoyarde, tout n'est que prétexte qu'à rire. Sauf que le film de Léa Frazer, le premier de ses dix longs-métrages est tout sauf drôle. Amusant, peut-être, parfois, et même sinistrement ennuyeux, souvent, la majeure partie du temps. Et pourtant, ça n'était pas faute de goût que d'y accueillir Vincent Perez, Emmanuelle Devos et surtout Denis Podalydès. Trois excellents acteurs qui pourtant, ici, vont se perdre en Auvergne, lieu du tournage. Un film où, étonnamment, le chocolat va y être dégueulasse, et certaines valeurs suisse vont se révélée faussées par d'étonnante révélations.

Le trio de tête à beau se donner à fond, l'alchimie ne fonctionne pas. Pourtant tout avait si bien commencé. Emmanuelle Devos jetant un paquet de cigarette vide au sol, Denis Podalydès critiquant continuellement les suisses et leurs habitudes, ou Vincent Perez arborant un très désavantageux accent suisse, cela aurait dû faire mouche. Pourtant, la sauce ne prend pas. Tout au plus pourrions-nous nous amuser des perpétuelles engueulade entre les frères Adolf et Jurt Sempach et profiter des magnifiques paysages qui servent de cadre au récit, mais pour l'humour, tout est à revoir. Trop long (1h47), Bienvenue en Suisse aurait mérité un élagage à la serpe. Couper dans le vif d'un sujet qui ne peut intéresser que les personnages eux-mêmes et certainement pas un public qui allait tâter à nouveau de la chose quatre ans plus tard avec Bienvenue Chez les Ch'tis de Dany Boon, aurait été un bon moyen d’accélérer les événements pour qu'arrive enfin le libérateur générique de fin. Il n'y a pas pire sort que d'accorder à un long-métrage un sort si peu enviable. Avoir envie qu'il se termine pour passer à autre chose. Regarder le plafond tandis que les minutes s’égrainent. Faire dans sa tête, la liste des choses à faire. Taper du pied en attendant que le supplice veuille bien prendre fin.

Il y a dans Bienvenue en Suisse quelques chose qui indispose. Sans doute pas l'image un peu salie d'un pays à cause des quelques vannes puériles qui veulent en faire une distraction un peu ridicule, mais plutôt cette recherche permanente du rire qui échoue lamentablement. Plutôt que d'approfondir le thème principal en essayant d'en améliorer le caractère humoristique, Léa Fazer se croit obligée de faire de son couple principal, la victime d'un adultère. Événement qui, soit dit en passant, est déjà évoqué à travers le duo formé par Marianne Basler et Scali Delpeyrat. On ne retiendra donc pas grand chose de cette comédie pas drôle et dispensable, à part peut-être l'accent de Vincent Perez (et encore!) et surtout l'interprétation de Denis Podalydès qui à lui seul, donne un sens au film. A part cela, la copie du film de Léa Frazer est à revoir du début à la fin...
à suivre : Le Trou Noir.
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