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mardi 13 juin 2023

Vendredi 13 - Chapitre 2 - Le Tueur du Vendredi de Steve Miner (1981) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

J'évoquais dans un précédent article le twist concernant la révélation de l'identité du tueur dans le premier chapitre de la saga Vendredi 13 sans dévoiler l'une des scènes chocs du film se déroulant dans les tout derniers instants. À l'amorce de ce second volet mollement intitulé Vendredi 13 - Chapitre 2 - Le Tueur du Vendredi, le cinéaste Steve Miner, auteur de l'effroyablement mauvais Day of the Dead en 2007, débute les hostilités en nous repassant le final opposant Pamela à Alice Hardy (qui, j'oubliais de le préciser, était déjà incarnée par l'actrice Adrienne King) avant de reporter son intrigue dans le présent. Connu de tous pour porter un masque de hockey, Jason n'a pas encore ici revêtu son emblématique protection. On le découvre adulte après l'avoir aperçu furtivement dans le premier épisode, dans un état de putréfaction relativement avancée. Adrienne King apparaît ici sous la forme d'un caméo puisqu'elle ne survivra pas longtemps à l'aventure en devenant la première victime de cette première séquelle en étant assassinée d'un pic à glace enfoncé dans la tempe droite. Remplacée au pied levé par l'actrice Amy Steel (qui persévérera dans le genre horrifique avec Terreur dans la Salle d'Andrew J. Kuehn en 1984 et Week-end de Terreur de Fred Walton en 1986), le récit ressemble presque en tous points à celui du précédent épisode à une exception près. Ayant perdu la tête dans le sens littéral du terme, Pamela ne fait désormais plus que partie du passé. À la question, Qui tue dans Vendredi 13 - Chapitre 2 - Le Tueur du Vendredi, ceux qui firent l'erreur de prononcer le nom du célèbre tueur au masque de hockey lorsqu'était posée cette même question lors du premier épisode n'ont pas intérêt à répondre cette fois-ci, Pamela Voorhees !!!


J'oubliais également de préciser dans l'article précédent le nom de Harry Manfredini aux commandes d'une bande originale entrée elle aussi dans la légende. C'est à nouveau le compositeur originaire de Chicago qui opère sur ce second chapitre. Désormais, le camp de Crystal Lake étant devenu un endroit peu rassurant, les nouveaux animateurs (les premiers depuis cinq ans d'après l'un d'eux) s'installent dans un coin pas très éloigné et au final, pas du tout sécurisé. Si Vendredi 13 - Chapitre 2 - Le Tueur du Vendredi est tant adulé par les fans de la première heure, c'est parce que Jason Voorhees y apparaît pour la première fois dans la peau du tueur. La legende du tueur (mais pas de la saga) est donc née avec ce second chapitre.


Toujours aussi peu profond en terme de scénario (lequel est cette fois-ci l’œuvre de Ron Kutz), le film de Steve Miner accumule en revanche une série de meurtres relativement réjouissants. Du classique égorgement perpétré à la machette, jusqu'au double empalement, en passant par le meurtre d'un ado en chaise roulante (sans doute la meilleure scène de cette séquelle).Steve Miner instaure un véritable climat d'angoisse plus ou moins efficient (les meurtres étant toujours perpétrés de nuit) en invoquant pluie et éclairs Les filles se promènent en petite culotte et en soutiens-gorge (lorsqu'elles ne les ôtent pas purement et simplement) et les mecs sont toujours aussi bas du front. On a droit également à quelques fausses attaques afin de laisser le spectateur sur sa fin, juste avant de lui balancer derrière, un meurtre bien gore. Quant à l'affrontement final, il permet à l'héroïne Ginny Field (incarnée par Amy Steel, donc) de remonter la liste des cadavres et de découvrir enfin le visage (heu... pas encore tout à fait) du tueur, affublé dans ce second volet d'un ridicule chiffon... qu'Amy finira par lui ôter, révélant ainsi à la face du monde, son véritable (et abominable) visage...à noter que le maquilleur Tom Savini qui avait œuvré sur le premier volet fut absent du second et ne devait plus participer à la conception des effets-spéciaux maquillages en dehors du quatrième volet réalisé en 1984 par le cinéaste Joseph Zito...

 

mercredi 27 octobre 2021

Friday the 13th (Vendredi 13) de Sean S. Cunningham (1980) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Et la légende est née... un soir de pleine Lune, au coin d'un feu de camp. Celle de Jason Voorhees, ce petit garçon qui se noya dans le lac de Crystal Lake pendant que ses moniteurs faisaient, selon l'expression d'un certain Alexander « Alex » DeLarge, ''in-out'' dans la réserve du camp portant le même nom que le fameux lac. Réalisé et produit par Sean S. Cunningham, lequel avait déjà notamment œuvré en tant que producteur sur le film culte de Wes Craven La dernière maison sur la gauche en 1972, Friday the 13th (ou Vendredi 13 chez nous) fut le premier volet d'une longue (trop longue?) saga de slashers, concurrente directe d'une autre fameuse franchise intitulée Halloween initiée en 1978 par le génial John Carpenter. L'occasion alors pour Sean S. Cunningham de se lancer dans ce même type d'aventure horrifique sans pour autant avoir la moindre idée d'un quelconque scénario ! Pourtant, n'en déplaise aux fans de Michael Myers, celui écrit par Victor Miller peut se targuer de proposer un contenu légèrement supérieur. Car en dehors du fait que Halloween soit aussi passionnant qu'un documentaire montrant un type promener son chien durant plus de quatre-vingt dix minutes, sa poignée de meurtres ne se comptant que sur les doigts d'une seule main manquent cruellement d'originalité :cinq meurtres dont au moins deux au couteau et deux commis par étranglement (il y en a même un qui mixe les deux) ! Question originalité, ce fut le désert... contrairement au tueur du premier Vendredi 13 dont les meurtres le portèrent immédiatement (du moins dans mon cœur) au panthéon des boogeymen au même titre que le grand brûlé Cropsy de The Burning (Tony Maylam, 1981) ou le soldat dément de The Prowler (Joseph Zito, 1981). D'ailleurs, savez-vous quel rapport entretiennent ces trois slashers ? Non ? Et bien tous les trois bénéficièrent des talents du plus reconnu des maquilleurs et spécialistes des effets-spéciaux gore de l'époque, Tom Savini...


Bien que tout comme ses adversaires, Vendredi 13 ne repose en très grande partie que sur son bodycount et le degré d'horreur étalée à l'écran, le long-métrage de Sean S. Cunningham bénéficie de surcroît du concept de ''twist'' souvent absent de la concurrence. Et deux parmi ceux restés les plus célèbres du genre s'y trouvent justement. Celles et ceux qui n'ont toujours pas découvert le premier volet de la franchise sont priés de sauter directement jusqu'au prochain paragraphe...

En général, lorsque l'on demande aux néophytes qui est Frankenstein, ceux-ci répondent qu'il s'agit du monstre déambulant dans le roman de Mary Shelley ou les divers longs-métrages éponymes. Concernant Vendredi 13 premier du nom, c'est un peu la même chose lorsque l'on demande au gens qui est le tueur qui dissémine des cadavres ça et là. Car contrairement à ce que laisse supposer le film et surtout ses différentes séquelles, le tueur est ici une tueuse. Une jolie surprise qui nous attend en fin de métrage en la personne de Betsy Palmer (ici, relativement flippante) qui interprète donc Pamela Voorhees, la mère de Jason. Autre twist qui lui s'avère quelque peu traumatisant, se situe à la toute fin du long-métrage lorsque au lendemain du massacre, l'unique survivante Alice (l'actrice Adrienne Taylor) se réveille à bord d'un canot au milieu du Crystal Lake lorsque surgit des eaux un Jason Voorhees en piteux état. Un concept qui sera d'ailleurs repris à plusieurs occasions [Fin du spoil!].


Ventre perforé à l'aide d'un couteau, égorgements, coup de hache dans le crâne, gorge transpercée par la pointe d'une flèche en métal et j'en passe... Le travail de Tom Savini est une fois de plus remarquable et fait ici honneur à son tueur. Le maquilleur s'en donne à cœur joie et si le film est moins gore qu'un Maniac (William Lustig, 1980), Vendredi 13 premier du nom, il propose par contre nettement plus de meurtres. Le principe du slasher reposant davantage sur son Bodycount que sur la finesse de son scénario ou sur celle de son interprétation, les moniteurs adolescents tombent les uns après les autres avec la régularité d'un métronome. Si l'on compte le meurtre du tueur lui-même, on atteint l'honnête (et très rond) chiffre de dix victimes. Ce qui demeure un très bon score pour l'époque... Bon après, on ne va tout de même pas se mentir. En dehors des meurtres, Vendredi 13 demeure très basique. Sean S. Cunningham ne s'intéresse absolument pas à la psychologie de ses personnages qui pour la plupart n'ont qu'une vue d'ensemble des rapports humains. Une vue qui se situe d'ailleurs généralement en dessous de la ceinture. Pas de quoi se pâmer d'admiration devant les uns et les autres, ni ressentir le moindre sentiment de consternation ou d'abattement devant tel ou tel passage de vie à trépas. Le long-métrage de Sean S. Cunningham n'en demeure pas moins l'un des classiques du slasher comme en témoignent en outre les onze longs-métrages qui lui ont succédé (neuf séquelles, un crossover aux côtés de Freddy Krugger et un remake) et dont le douzième devrait arriver dès l'année prochaine, une série télévisée composée de soixante-douze épisodes diffusée chez nous pour la première fois dès le 13 novembre 1989 dans l'émission culte Les accords du Diable sur La Cinq, ou encore deux jeux vidéos sortis sur différentes plate-formes et respectivement en 1989 et 2017. Sans parler des chansons dédiées à Jason ou les milliers de goodies qui furent produits jusqu'à maintenant...

 

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