Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


dimanche 17 août 2025

Crocodile Swarm de Tyler-James (2023) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Dix minutes..... Allez, un quart d'heure. C'est à peu près le temps qu'il faut pour réunir la totalité des séquences d'action. Une concentration qui s'étale pourtant sur une durée peu excessive puisque Crocodile Swarm n'excède pas les soixante-seize minutes. Et pourtant, chers amis, si vous saviez... Déjà que la thématique n'est pas très originale puisque des agressions animales de type reptilien pullulent au cinéma, avec son septième long-métrage, le prolifique Tyler-James nous octroie d'une œuvre dont l'indigence est telle qu'il pourrait bien s'agir de l'un des plus calamiteux représentants de sa catégorie. ''Offert'' aux abonnés de Amazon Prime Video, le film démarre curieusement. Comme si le monteur avait oublié d'intégrer une séquence d'ouverture ou que le réalisateur avait purement et simplement oublié de la tourner. Quatre jeunes adultes apparaissent donc directement au cœur d'un réseau de grottes qui paraissent avoir été partiellement et artificiellement façonnées par la main de l'homme. En effet, alors qu'elles ont désormais été abandonnées et rendues interdites d'accès, celles-ci furent exploitées pour l'or qu'elles renfermaient. Un groupe d'adultes donc, formé autour de trois femmes et un hommes, est plongé dans les profondeurs de la terre supposément pour y dérober de l'or mais la réalité est ailleurs. L'homme a choisi cet endroit pour demander la main de sa fiancée. La jeune femme accepte lorsque l'une de leurs deux amies disparaît, arrachée au groupe par les mâchoires d'un crocodile. Effrayé, le reste du groupe désormais réduit à trois personnes prend la fuite. Le couple d'amoureux et leur amie prenant des chemins différents, cette dernière se retrouve à ton tour entre les mâchoires d'un crocodile après avoir tenté de remonter à la surface à l'aide des cordes qui servirent aux quatre amis à descendre dans la grotte. Retour à la surface, à des dizaines de kilomètres de là. L'on fait alors la connaissance de la sœur de la future mariée. Inquiète de n'avoir pas de nouvelles et après que la police ait fait preuve d'un certain désintérêt pour l'histoire qu'elle leur a raconté au téléphone, la jeune femme décide dès le lendemain d'aller chercher sa sœur dans la grotte.


Accompagnée de son petit ami, de deux amies, d'un homme qui travailla dans la grotte au moment où l'extraction de l'or était à son apogée et du capitaine d'un hors-bord qui va les transporter jusqu'aux abords du site, le groupe ainsi formé va être à son tour confronté à une armada de crocodiles plus affamés les uns que les autres... Si dans l'idéal l'on espère toujours que l'interprétation sauvera un projet cinématographique de l'indigence qui constitue l'ensemble des aspects techniques et artistiques qui l'entourent, le fait que les actrices et acteurs de Crocodile Swarm soient excessivement mauvais participe finalement au caractère inintéressant de chacun des personnages. Évoluant dans des grottes qui en tant normal sont probablement ouvertes au public et furent probablement louées à l'occasion du long-métrage, nos interprètes semblent à tout moment se demander ce qu'ils sont venus faire dans ce bousin. Ou du moins, attendre des directives de la part du réalisateur qui ne semble lui-même pas savoir comment les diriger. La faute, sans doute, à un script dont le niveau de profondeurs ne dépasse pas celle des lacs souterrains dans lesquels baignent patiemment des dizaines de crocodiles conçus en images de synthèse. Louant au passage les services de concepteurs qui ont l'air de toucher pour la première fois de leur existence à des outils informatiques tant le résultat à l'écran dépasse presque tout ce que l'on a pu voir jusqu'à maintenant. C'est simple, on n'y croit pas un seul instant. Non seulement les bestioles sont ratées mais de plus, leur intégration dans des décors naturels l'est tout autant. Mou, laid et sans le moindre intérêt puisque même les amateurs de films d'horreur n'y trouveront pas leur compte en matière de séquences gore, Crocodile Swarm vient rejoindre ces légions de films fauchés bourrés de CGI foireux qui contentent apparemment le public outre-atlantique puisque malgré des centaine de purges à avoir vu le jour depuis des décennies, certains continuent à faire fructifier leur compte en banque en produisant, réalisant et interprétant d'authentiques séries Z...

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...