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dimanche 8 septembre 2024

Fritt vilt ( Cold Prey) de Roar Uthaug (2006) - ★★★★★☆☆☆☆☆

 


 

Il m'arrive, c'est vrai, de m'enliser parfois dans de trop longues explications. Surtout lorsqu'il s'agit de critiquer un long-métrage qui ne m'a pas forcément convaincu. Si pour une fois j'essaie de faire un effort, avec Cold Prey de Roar Uthaug, ça devrait aller relativement vite. Du moins vais-je tenter de m'y employer. Bon, on est là face à un slasher d'origine norvégienne comme en témoignera la langue des personnages si du moins le spectateur se donne la peine de le regarder dans sa version originale. Ce qui, à moyen ou long terme peut avoir de très lourdes conséquences sur le bon maintien de ses capacités de résistance face à l'énervement. Car il faut bien l'avouer, l'accent norvégien, c'est quand même pas ce qu'ont inventé de mieux les habitants de ce pays faisant partie intégrante de la Scandinavie. Cette perpétuelle impression que les personnages se raclent la gorge chaque fois qu'ils ouvrent la bouche pour prononcer une ou plusieurs phrases a de quoi susciter un certain agacement... Bref, après avoir eu le courage durant trois-quart d'heure de les écouter parler dans leur bien étrange ''dialecte'' en forme de bruit de tôle ou de froissement entre deux voitures entrant en collision, je suis passé à la langue française. Un doublage pas si désastreux mais qui au fond n'intensifiera jamais l'action et le cadre dans lesquels viendront se perdre nos cinq jeunes et beaux héros. Car si les entendre parler s'avérera parfois une souffrance, les spectatrices tomberont peut-être sous le charme d'Endre Midtstigen (à vos souhaits) ou de Rolf Kristian et Tomas Alf Larsen tandis que leurs compagnons se laisseront probablement séduire par Viktoria Winge et Ingrid Bolsø Berdal... Amateurs d'originalité, passez votre chemin. Car si le cadre somptueux situant l'action au sommet du massif de montagnes enneigées de Jotunheimen change un peu des fanges boueuses propres aux habitants des coins les plus reculés d'Amérique ou des forêts où l'on croise des familles se reproduisant congénitalement, pour le reste, le spectateur restera certainement sur sa faim. En cause, un nombre de protagonistes insuffisant.


On aura beau critiquer la franchise Vendredi 13, celle-ci aura tout de même permis à Jason Voorhees de fourailler parmi des dizaines et des dizaines d'adolescents obsédés par le sexe, l'alcool et la drogue tandis que dans Cold Prey, notre petit groupe d'amis va contraindre le réalisateur ainsi que le scénariste Thomas Moldestad de broder autour des quelques meurtres tous exécutés par une seule et même arme : une hache ! Le tout manque quelque peu de tripes. Dans tous les sens du terme d'ailleurs, qu'il s'agisse de l'énergie insufflée au récit ou les séquences d'horreur, le spectateur n'est vraiment pas gâté. La photographie grisâtre de Daniel Voldheim n'y changera malheureusement rien. Tourné en deux mois dans un décor d'hôtel miteux et abandonné au lourd passé, la brune Jannicke, la blonde Ingunn (.!.) et leur trois copains Morten, Eirik et Mikal vont venir s'y perdre après que l'un d'entre eux se soit brisé la jambe après une violente chute. Et vas-y que je m’appesantis sur des dialogues inintéressants. Genre : le mec fait la gueule parce que sa nana ne veut pas enlever sa culotte devant la caméra (la vilaine). Le type part alors pleurer dans les jupes de la meilleure amie de celle-ci pour y apprendre que c'est parce qu'elle n'a encore jamais couché avec un seul homme. Heu... vu comme elle a le feu au cul durant les trente premières minutes, à sauter dans les bras de son copain toutes les trois secondes et à le galocher jusqu'à ce qu'il perde connaissance par manque d'oxygène (non là, je déconne), on a un peu de mal à comprendre qu'à deux pas du bol de sangria la miss fasse sa mijaurée (et nous empêche par la même occasion de la reluquer à poil sous toutes les coutures)... Bref, Cold Prey, qui dans sa langue d'origine s'intitule Fritt vilt (lequel, bizarrement signifie ''Jeu gratuit'') n'est pas un trop mauvais bougre dans la catégorie des slashers mais ça reste quand même très en deçà de bon nombre de longs-métrages entrant dans la même catégorie... Je vous avais promis un article moins long. Bien entendu, je n'ai pas été capable de tenir ma promesse...

 

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