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jeudi 2 mai 2024

Le surdoué de la promo (Zapped !) de Robert J. Rosenthal (1982) - ★★★★★☆☆☆☆☆

 


 

Réalisé en 1982 par Robert J. Rosenthal dont il s'agira du second et dernier long-métrage quatre ans après Touche pas à mes tennis, Le surdoué de la promo (Zapped !) est un petit Teen-Movie qui n'aura certainement d'intérêt que pour les complétistes et pour celles et ceux qui ne se sont jamais remis de la disparition des années quatre-vingt malgré un réel revival présent depuis un certain nombre d'années. Malgré une mise en scène et un scénario relativement décevants, Le surdoué de la promo éveillera chez les plus vieux, d'anciens et très agréables souvenirs. Car si cette comédie fantastico-sexy n'est au fond pas très drôle, elle révèle surtout la présence d'interprètes qui, au siècle dernier, participèrent chacun à leur manière à l'élaboration d'une décennie artistique que certains des plus jeunes auraient tout à fait le droit de nous jalouser. Pour en revenir au synopsis, l'histoire met en scène deux élèves pas vraiment populaires d'un lycée où l'un est un brillant étudiant en sciences tandis que le second est chargé de photographier ses camarades pour ce que l'on nomme aux États-Unis, le ''Yearbook''. Amoureux de la jolie blonde de service, Jane Mitchell, Peyton Nichols (le photographe en question) se confronte régulièrement au petit ami de celle-ci qui se trouve être le meilleur joueur de l'équipe de Base-ball du lycée. Quant à lui, Barney Springboro passe la plupart de son temps dans la salle des sciences afin d'étudier diverses substances sur des souris de laboratoire lorsqu'il est victime d'un accident à l'issue duquel il se retrouve doté du pouvoir de télékinésie. En effet, le jeune adolescent est désormais capable de déplacer des objets par sa seule pensée. Muni de son nouveau pouvoir, son ami Barney et lui vont en profiter pour se livrer à quelques actes plus ou moins répréhensibles au sein de leur établissement. Le surdoué de la promo entre donc dans la même catégorie que ces quelques comédies fantastiques qui ont vu le jour dans les années quatre-vingt et dont le plus représentatif demeure sans doute Une créature de rêve (Weird Science) de John Hughes, génial réalisateur qui fut en outre l'auteur du cultissime Breakfast Club en 1985.


On ne va pas s'éterniser sur les qualités et les défauts du long-métrage de Robert J. Rosenthal qui de toute manière et dans l'ensemble se regarde mais ne fait certainement pas partie des plus mémorables Teen-Movies ayant vu le jour dans les années quatre-vingt... L'on retiendra avant toute chose son casting puisque dans le rôle du jeune surdoué des sciences nous retrouvons l'acteur Scott Baio qui entre 1977 et 1984 interpréta le rôle de Charles Ascola dans la série Les Jours heureux (Happy Days). De son côté, Willie Aames, qui dans le film en question interprète le meilleur ami du héros, fit partie du casting principal d'une série qui chez nous fut particulièrement populaire. L'acteur alors âgé de dix-sept ans lors de son démarrage interpréta donc en effet l'un des fils de la famille Bradfort, Tommy, dans cette autre série culte que fut Huit, ça suffit ! (Eight Is Enough). Un an avant d'interpréter le rôle de Jane Mitchell, l'actrice Heather Thomas commença à incarner durant six années le personnage iconique de Jody Banks dans la série L'homme qui tombe à pic (The Fall Guy) aux côtés de l'acteur Lee Majors avant de consacrer le plus gros de sa carrière au petit écran. Enfin, dans le rôle de l'entraîneur de base-ball, les amateurs de cinéma d'horreur découvriront l'acteur Scatman Crothers qui deux ans auparavant interpréta le rôle de Dick Hallorann dans le classique de l'épouvante signé de Stanley Kubrick, The Shining... Le surdoué de la promo est l'occasion pour nos deux jeunes héros de jouer avec la gravité (la séquence de la roulette au casino) ou avec les boutons des chemisiers que portent leurs camarades féminines qui se retrouvent souvent la poitrine à l'air. D'où le côté ''Sexy'' de la comédie. Le long-métrage se prête également au jeu de la parodie à diverses occasions. C'est ainsi qu'une séquence évoque L'exorciste de William Friedkin lors de laquelle Barney la dote d'une ''existence propre'', la faisant léviter et tourner la tête à trois-cent soixante degrés. Tout comme cette scène en quasi conclusion du récit lors de laquelle Robert J. Rosenthal s'amuse à singer la mythique scène finale de Carrie au bal du Diable de Brian De Palma. Des séquences en forme d'hommages qui malheureusement ne permettent pas à Le surdoué de la promo d'être autre chose qu'une petite comédie presque insignifiante...

 

1 commentaire:

  1. Je fais partie de ces nostalgiques mais jamais entendu parler... Pas bien grave, visiblement. Et je ne suis pas très "teen movies".

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