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mercredi 6 mars 2024

The Abyss (Avgrunden) de Richard Holm (2024) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

 


 

Lorsque la Scandinavie se lance dans le film catastrophe, cela peut donner de bons résultats. Bølgen de Roar Uthaug, en 2015. Skjelvet de John Andreas Andersen, trois ans plus tard. En 2024, c'est au tour du suédois Richard Holm de se lancer dans l'aventure avec Avgrunden en s'inspirant d'un fait-divers authentique ayant eu cours en 2020 dans la ville minière de Kiruna, en Suède. Auteur d'une série de long-métrages tournés directement en vidéo ou d'épisodes de séries télévisées, Avgrunden est le premier véritable film ''cinématographique'' de Richard Holm et pour le coup, la déception est à la hauteur de nos attentes. Tellement mauvais qu'on croirait la chose avoir été produite par l'une de ces sociétés fauchées spécialisées dans la production de Mockbusters ! Tout commence par un court résumé de la catastrophe s'étant réellement déroulée sur le territoire de Kiruna, avec force images en noir et blanc et se poursuit par une courte séquence lors de laquelle de jeunes gens enivrés se retrouvent emportés par une faille toute récente. Là, déjà, on sent que ça va piquer les yeux. On a tant et si bien l'impression que le réalisateur se méfie des spécialistes en effets visuels embarqués sur le projet que ces premiers soubresauts d'une catastrophe à venir sont à peine visibles à l'écran. Comme si les cacher derrière des fourrés permettait de camoufler leur piètre qualité. Ensuite, l'on a droit au coup des époux (pas tout à fait) divorcés. Elle (Tuva Novotny dans le rôle de Frigga Vibenius) s'ébat sur le canapé familial avec son nouvel amant Dabir Ayobi (Kardo Razzazi) tandis que son ex (Peter Franzén dans le rôle de Tage Vibenius) débarque pour fêter l'anniversaire de leur fils Simon en compagnie de leur fille Mika (Felicia Maxime, en mode rebelle) et de sa petite amie Aila (l'actrice Tintin Poggats Sarri........... dont les parents étaient apparemment fans du dessinateur belge, Hergé!).


Et ouais, comme d'hab, on a droit au couple homosexuel, le virus LGBT ayant donc atteint les côtés suédoises ! Bon, en même temps, ça n'est pas très grave puisque la copine de Mika crèvera en tombant dans un trou. Bon débarras ! Découvert par Tage le pantalon sur les genoux, la rencontre entre le nouveau compagnon de Frigga et le père de famille ne va pas être des plus facile. Mais là encore, les scénaristes Robin Sherlock Holm et Nicola Sinclair ainsi que le réalisateur ont pu puiser dans les dizaines, les centaines, les milliers de scripts écrits par d'autres auteurs pour d'autres œuvres cinématographiques dans lesquels des ''pièces rapportées'' se comportaient en véritables héros afin de gagner les faveurs d'un ou plusieurs protagonistes au départ relativement méfiants envers eux. Maintenant que l'on a à peu près situé la position de chacun, force est de reconnaître que Avgrunden est assez pénible à suivre en raison d'une succession de ventres mous qui peinent à nous maintenir éveillés. Ça n'est d'ailleurs pas le grondement du glissement de terrain qui me réveilla au beau milieu du récit, mais mes propres ronflements ! Outre quelques séquences situées en ville lors desquelles des fissures apparaissent au beau milieu des routes et des trottoirs, emportant au passage quelques figurants, on a droit à une scène située au fin fond d'une mine (l'occasion d'entendre geindre comme une fiotte le mari éconduit de Frigga), une autre lors de laquelle un glissement de terrain d'ampleur cataclysmique met en exergue les désastreux CGI, et enfin, une séquence de secourisme (la mère, le père, la fille et l'amant tous unis dans un même élan de solidarité) à... pisser de rire, je vous le dis. Frigga se lançant corps et âme sur un tas de décombres en mode Lara Croft. Le père montrant ENFIN un peu de courage en sacrifiant sa propre existence (là encore, bon débarras). Tout ceci pour une séquence qui sent bon le micro-budget ! Bref, passez votre chemin. Avgrunden est au mieux un téléfilm et au pire, un ersatz de production à la The Asylum. Vous êtes prévenus...

 

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