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samedi 23 mars 2024

Bruce Campbell - My Name is Bruce de Bruce Campbell (2007) - ★★★★★★☆☆☆☆



Pour terminer ce minuscule tour d'horizon de l'acteur Bruce Campbell, nous allons aborder le troisième long-métrage qu'il réalisa en 2007, soit deux ans après Man with the Screaming Brain et Make Love ! The Bruce Campbell Way. Dans My Name is Bruce, l'acteur, réalisateur et scénariste fait non seulement la part belle aux divers personnages qu'il incarna au cinéma mais également à sa propre personnalité en tant que célébrité du septième art même si comme nous allons très rapidement le constater, l'image qu'il va donner de lui-même durant une grande partie du récit ne sera pas des plus reluisante. Tout démarre lorsque quatre adolescents se retrouvent dans un cimetière chinois pour s'y faire des papouilles. Là-bas, le fils de la serveuse Kelly Graham, Jeff (l'acteur Taylor Sharpe), fait l'erreur d'emporter avec lui un symbole qui depuis de nombreuses années permettait de retenir prisonnier un démon. En effet, une légende veut qu'il y a très longtemps, une centaine d'ouvriers chinois furent ensevelis vivants à la suite d'un éboulement. Le Dieu Guan Di désormais libéré, les habitants de Gold Lick sont en danger. Se remémorant les actes héroïques perpétrés par les personnages incarnés au cinéma par Bruce Campbell, le fils de Kelly décide de kidnapper l'acteur afin qu'il les aide à défier le démon. D'abord réticent mais attiré par la beauté de la jeune serveuse, Bruce accepte finalement d'aider les habitants de Gold Lick, tout en supposant qu'il ne s'agit que d'une simple légende. Lourdement armés, les villageois et Bruce se rendent alors jusqu'au cimetière afin de le défier mais lorsque ce dernier réalise que Guan Di existe réellement, il décide de prendre la fuite, laissant ainsi les habitants à leur triste sort... Dans My Name is Bruce, Bruce Campbell s'autoparodie. Mais il ne fait pas que moquer les personnages de Ash ou de ceux de plusieurs autres longs-métrages dans lesquels il apparaît mais confond au contraire la fiction et la réalité. Présenté tout d'abord comme étant le héros de la série Evil Dead à travers le regard de son fan le plus fervent, Bruce Campbell se caricature en tant qu'interprète et la différenciation entre l'homme de cinéma et les différentes incarnations affichées tout au long de sa carrière s'enchevêtrent.


À l'image de Man With the Screaming Brain qu'il réalisa donc en 2005, My Name is Bruce est une pitrerie humorstico-fantastique en forme de mise en abyme du cinéma dans laquelle il rend un vibrant hommage au cinéma Z. Œuvre dans laquelle il situe sa carrière à mi-chemin entre des longs-métrages depuis devenus cultes et d'autres dont la popularité ne s'étend parfois pas au delà du cercle de fans dont il a su s'entourer. Situant son action dans un patelin reculé et peuplé de culs-terreux, Bruce va y faire la connaissance d'une charmante jeune femme qui indirectement le contraindra à faire fi de sa lâcheté pour sauver les habitants d'une terrible malédiction qui depuis l'erreur causée par Jeff n'a de cesse de peser sur eux. Comédie d'horreur burlesque, My Name is Bruce fait la part belle à des répliques souvent bas du front et constitue finalement le résumé d'une carrière bien remplie au service de l'humour et de l'horreur. Les références au cinéma propre à Bruce Willis sont nombreuses quoique parfois imaginaires. Face aux habitants de Gold Lick et face à Bruce Campbell, la créature zédifiante est d'une étonnante laideur. Et l'on ne parle pas spécifiquement de l'incarnation du Mal mais bien de son apparence qui une fois encore semble s'inspirer du cinéma d'horreur à petit budget. En réalisant My Name is Bruce, Bruce Campbell fait tout le contraire de ce que l'on pourrait attendre d'un artiste qui jusque là s'était majoritairement ''fourvoyé'' dans un secteur du cinéma de genre pas toujours reluisant. Aux commandes du long-métrage et dans des secteurs aussi variés que la réalisation, la production et l'interprétation, il confie l'écriture de son troisième film cinéma à l'auteur de comics et scénariste américain Mark Verheiden, lequel fut notamment l'un des auteurs originaux de The Mask de Chuck Russell en 1994 ou de plusieurs épisodes de séries télévisées telles que Smallville, Battlestar Galactica, Falling Skies ou encore Ash Vs Evil Dead, l'adaptation télévisuelle de la franchise culte de Sam Raimi, Evil Dead. Sympathique comédie horrifique au petit budget de un million et cinq-cent mille dollars, ce que l'on pourrait principalement reprocher à My Name is Bruce est son manque flagrant d'imagination. Reste que l'on ne s'ennuie pas et que de découvrir un Bruce Campbell se pastichant demeure un vrai plaisir de fan...

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