Qu'est-ce que la France
d'aujourd'hui sinon la chute d'un Empire mené par un homme d'état
qui refuse certaines alliances au prix de voir une loi bénéficiant
à son peuple d'origine de souffrir de ne plus être appliquée ?
Vivement les J.O, que l'on se ridiculise sur le plan mondial comme si
tel n'était pas déjà le cas et qu'en dehors de nos
frontières/passoires les peuples du monde entier rigolent de ce
qu'est devenu notre pays abandonné à l'indigence. Une disette qui
dans les milieux intellectuels n'a jamais autant offert son bout de
gras à ces fainéants qui plutôt que de se lever le cul au lever du
Soleil pour aller bosser espèrent faire une carrière d'influenceurs
et donc du fric sur les réseaux sociaux. Qu'il s'agisse du petit
écran sacrifié sur l'autel de la télé-poubelle et dont le gourou
est désormais un ancien stagiaire aigri et revanchard de Comédie+,
de cette presse-papier qui, au mieux, mérite qu'on se torche les
fesses avec une fois celles-ci posées sur le trône, ou de ce cinéma
typiquement français qui convie sous le symbole du partage
communautaire, ce même appauvrissement artistique, je vous le dis,
on est dans la merde ! Stanley Kubrick, Eric Zemmour et Mike
Judge ont ceci en commun qu'ils annoncèrent chacun à leur manière
et avec plus ou moins de véracité ce qui est en train de se
produire chez nous, sur notre sol. Ce pays de la bonne chair ou
bouffer gras, boire alcoolisé tout en s'exprimant cru est dans le
viseur des bien-pensants. Il reste alors l'espoir de s'évader non
plus dans nos campagnes où se propage cette maladie que j'ose à
peine nommer ici mais que tout le monde est forcé de reconnaître,
mais dans ces salles obscures où là, au moins, le temps d'un film,
la lumière s'éteint pour nous faire partager ce petit moment de
détente auquel toutes et tous nous pouvons prétendre. Et comme
personne ne pourra jamais nous contraindre de foutre les pieds dans
une salle faisant la propagande de ces piètres cinéastes et
interprètes à peine sortis de leurs couches-culottes et dont les
seules qualités seraient de prôner la diversité culturelle ou ce
wokisme puant qui malheureusement interpénètre parfois notre
esprit, c'est donc une comédie bien française, voire, dans
l'esprit, franchouillarde à laquelle nous nous sommes rendus la
semaine passée.
Par
défaut, on s'imagine attendre que le film soit diffusé à la télé
ou partagé illégalement sur certains sites de téléchargement
illicites mais le danger de perdre la tête est désormais si présent
que l'on est prêt à jeter son argent par la fenêtre pour se
changer les idées ne serait-ce qu'une ou deux heures dans la
journée. Pour les anciens, ceux qui ne passent pas leur temps le
tarin rivé sur leur smartphone à compter les Followers
qui se pointent sur leur dernier post, Didier Bourdon et Thierry
Lhermitte eurent leur heure de gloire. Le premier au sein des
Inconnus, le second,
parmi les membres de la Troupe du Splendid.
Les jeunes (racailles) d'aujourd'hui ont beau se filmer en train de
jeter des caddies par dessus les ponts des autoroutes, ils ne
voleront pas la vedette à nos anciennes stars qui malgré leur âge
n'ont pas fini de nous faire marrer. Quiconque ne fut jamais en odeur
de sainteté vis à vis des chasseurs doit se dire qu'une chasse au
gibier des cités ferait sans doute beaucoup de bien aux communautés
contraintes de vivre entourées de barbares en culotte courte gagnant
en une seule journée ce que certains mettent parfois deux jours à
encaisser ! Didier Bourdon ''reprend'' son rôle de chasseur
dans le sketch culte éponyme qu'il interpréta dans les années
quatre-vingt avec ses compagnon de route Bernard Campan et Pascal
Legitimus. De manière évidemment beaucoup moins caricaturale.
Face
au couple formé de Camille Lou et Hakim Jemili, le voici défendant
son art, entouré et appuyé par un village tout entier lorsque
Adélaïde, épouse de Simon avec lequel elle vient de s'installer
dans un petit village de campagne et fille de Gaspard, demande à ce
dernier d'intervenir pour y faire interdire la chasse. On
connaît la suite et de ce point de vue là, rien à dire puisque
tout y est scrupuleusement balisé. Oui mais voilà. Tout autant que
Chasse gardée
puisse être une comédie comme le cinéma français en produit des
dizaines chaque année, le film d'Antonin Fourlon transpire la
vieille France contre laquelle le jeune couple de parisiens ne pourra
finalement pas grand chose. Car en dehors de cet écart moral bien
ancré dans certains gènes qui veut que ces derniers auront le
dernier mot lors d'une séquence idéologiquement assumée, à force
de voir la gueule d'un aymeric caron (sans majuscules, s'il vous
plaît) ou d'une Solveig Halloin sous acide hurler en langage
antispéciste que de manger de la viande est comparable au génocide
juif, on finit par prendre fait et cause pour ces hommes amoureux de
leur pays et de la nature qui les entoure. Viennent se greffer à
cet univers où se télescopent deux modes et deux visions de la vie,
des séquences réellement drôles et parmi lesquelles, un banquet
qui s’éternise, sur les tables duquel s’amoncellent bouteilles
de pinard et viandes juteuses au son d'un cor de chasse et de
chansons paillardes ! Bref, on sort de la salle après avoir
bien ri et avec le sentiment de sortir de table, le ventre bien plein
et l'esprit temporairement vidé de tous ses tracas. Un grand merci à
l'acteur Julien Pestel qui dans le rôle du chasseur amoureux de son
marcassin Benjamin nous aura bien fait marrer et à Hakim Jemili qui
s'avère toujours impeccable...
C'est le virage "Travail - Famille - Patrie" ? Enfin, surtout "travail" en l'occurrence, car les deux autres... Désolé mais il n'y a rien d'enviable dans le salariat, même en France avec les sacro-saints "tickets-restaurant" (désormais sous forme de... carte, écologie oblige...), "participation aux transports et à la mutuelle" et "35 heures"... 7 à 8 heures par jour, 5 jours sur 7 (voire 6), 10 mois et demi sur 12, le tout pendant 43 ans (pour le moment... sachant que le moment de la quille est sans cesse repoussé aux calendes grecques because "vieillissement de la population" car, entre autres, nos dames refusent de pondre... ce qui fait qu'on a besoin d'immigration mais qu'on cherche "en même temps" à la limiter... c'est la quadrature du cercle...). A part une ode à la soumission, je ne vois pas de quoi il s'agit. En 2024, l'Homme n'a décidément fait aucun progrès (dans le sens "progression", pas dans le sens "changement, évolution").
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