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dimanche 7 janvier 2024

Chasse gardée d'Antonin Fourlon et Frédéric Forestier (2023) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Qu'est-ce que la France d'aujourd'hui sinon la chute d'un Empire mené par un homme d'état qui refuse certaines alliances au prix de voir une loi bénéficiant à son peuple d'origine de souffrir de ne plus être appliquée ? Vivement les J.O, que l'on se ridiculise sur le plan mondial comme si tel n'était pas déjà le cas et qu'en dehors de nos frontières/passoires les peuples du monde entier rigolent de ce qu'est devenu notre pays abandonné à l'indigence. Une disette qui dans les milieux intellectuels n'a jamais autant offert son bout de gras à ces fainéants qui plutôt que de se lever le cul au lever du Soleil pour aller bosser espèrent faire une carrière d'influenceurs et donc du fric sur les réseaux sociaux. Qu'il s'agisse du petit écran sacrifié sur l'autel de la télé-poubelle et dont le gourou est désormais un ancien stagiaire aigri et revanchard de Comédie+, de cette presse-papier qui, au mieux, mérite qu'on se torche les fesses avec une fois celles-ci posées sur le trône, ou de ce cinéma typiquement français qui convie sous le symbole du partage communautaire, ce même appauvrissement artistique, je vous le dis, on est dans la merde ! Stanley Kubrick, Eric Zemmour et Mike Judge ont ceci en commun qu'ils annoncèrent chacun à leur manière et avec plus ou moins de véracité ce qui est en train de se produire chez nous, sur notre sol. Ce pays de la bonne chair ou bouffer gras, boire alcoolisé tout en s'exprimant cru est dans le viseur des bien-pensants. Il reste alors l'espoir de s'évader non plus dans nos campagnes où se propage cette maladie que j'ose à peine nommer ici mais que tout le monde est forcé de reconnaître, mais dans ces salles obscures où là, au moins, le temps d'un film, la lumière s'éteint pour nous faire partager ce petit moment de détente auquel toutes et tous nous pouvons prétendre. Et comme personne ne pourra jamais nous contraindre de foutre les pieds dans une salle faisant la propagande de ces piètres cinéastes et interprètes à peine sortis de leurs couches-culottes et dont les seules qualités seraient de prôner la diversité culturelle ou ce wokisme puant qui malheureusement interpénètre parfois notre esprit, c'est donc une comédie bien française, voire, dans l'esprit, franchouillarde à laquelle nous nous sommes rendus la semaine passée.


Par défaut, on s'imagine attendre que le film soit diffusé à la télé ou partagé illégalement sur certains sites de téléchargement illicites mais le danger de perdre la tête est désormais si présent que l'on est prêt à jeter son argent par la fenêtre pour se changer les idées ne serait-ce qu'une ou deux heures dans la journée. Pour les anciens, ceux qui ne passent pas leur temps le tarin rivé sur leur smartphone à compter les Followers qui se pointent sur leur dernier post, Didier Bourdon et Thierry Lhermitte eurent leur heure de gloire. Le premier au sein des Inconnus, le second, parmi les membres de la Troupe du Splendid. Les jeunes (racailles) d'aujourd'hui ont beau se filmer en train de jeter des caddies par dessus les ponts des autoroutes, ils ne voleront pas la vedette à nos anciennes stars qui malgré leur âge n'ont pas fini de nous faire marrer. Quiconque ne fut jamais en odeur de sainteté vis à vis des chasseurs doit se dire qu'une chasse au gibier des cités ferait sans doute beaucoup de bien aux communautés contraintes de vivre entourées de barbares en culotte courte gagnant en une seule journée ce que certains mettent parfois deux jours à encaisser ! Didier Bourdon ''reprend'' son rôle de chasseur dans le sketch culte éponyme qu'il interpréta dans les années quatre-vingt avec ses compagnon de route Bernard Campan et Pascal Legitimus. De manière évidemment beaucoup moins caricaturale.


Face au couple formé de Camille Lou et Hakim Jemili, le voici défendant son art, entouré et appuyé par un village tout entier lorsque Adélaïde, épouse de Simon avec lequel elle vient de s'installer dans un petit village de campagne et fille de Gaspard, demande à ce dernier d'intervenir pour y faire interdire la chasse. On connaît la suite et de ce point de vue là, rien à dire puisque tout y est scrupuleusement balisé. Oui mais voilà. Tout autant que Chasse gardée puisse être une comédie comme le cinéma français en produit des dizaines chaque année, le film d'Antonin Fourlon transpire la vieille France contre laquelle le jeune couple de parisiens ne pourra finalement pas grand chose. Car en dehors de cet écart moral bien ancré dans certains gènes qui veut que ces derniers auront le dernier mot lors d'une séquence idéologiquement assumée, à force de voir la gueule d'un aymeric caron (sans majuscules, s'il vous plaît) ou d'une Solveig Halloin sous acide hurler en langage antispéciste que de manger de la viande est comparable au génocide juif, on finit par prendre fait et cause pour ces hommes amoureux de leur pays et de la nature qui les entoure. Viennent se greffer à cet univers où se télescopent deux modes et deux visions de la vie, des séquences réellement drôles et parmi lesquelles, un banquet qui s’éternise, sur les tables duquel s’amoncellent bouteilles de pinard et viandes juteuses au son d'un cor de chasse et de chansons paillardes ! Bref, on sort de la salle après avoir bien ri et avec le sentiment de sortir de table, le ventre bien plein et l'esprit temporairement vidé de tous ses tracas. Un grand merci à l'acteur Julien Pestel qui dans le rôle du chasseur amoureux de son marcassin Benjamin nous aura bien fait marrer et à Hakim Jemili qui s'avère toujours impeccable...

 

1 commentaire:

  1. C'est le virage "Travail - Famille - Patrie" ? Enfin, surtout "travail" en l'occurrence, car les deux autres... Désolé mais il n'y a rien d'enviable dans le salariat, même en France avec les sacro-saints "tickets-restaurant" (désormais sous forme de... carte, écologie oblige...), "participation aux transports et à la mutuelle" et "35 heures"... 7 à 8 heures par jour, 5 jours sur 7 (voire 6), 10 mois et demi sur 12, le tout pendant 43 ans (pour le moment... sachant que le moment de la quille est sans cesse repoussé aux calendes grecques because "vieillissement de la population" car, entre autres, nos dames refusent de pondre... ce qui fait qu'on a besoin d'immigration mais qu'on cherche "en même temps" à la limiter... c'est la quadrature du cercle...). A part une ode à la soumission, je ne vois pas de quoi il s'agit. En 2024, l'Homme n'a décidément fait aucun progrès (dans le sens "progression", pas dans le sens "changement, évolution").

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