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mardi 1 août 2023

Vendredi 13 part 5 - Une nouvelle terreur de Danny Steinmann (1985) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

 


 

Cinquième chapitre de la franchise Vendredi 13 (Friday the 13th), Une nouvelle terreur a lieu six ans après les précédents événements de Vendredi 13 : Chapitre final qui fut un temps envisagé comme le dernier volet de cette sanglante saga initiée en 1980 par Sean S. Cunningham après le succès de son principal concurrent, Halloween de John Carpenter. Mais bon, comme il demeure toujours de quoi faire quelques billets verts de plus, la production d'un cinquième opus fut donc mise en chantier. Lors de la sélection d'une grande partie des futurs interprètes, ceux-ci ne se doutaient pas qu'il s'engageaient pour un énième volet de la saga Vendredi 13. En effet, le projet fut à l'origine intitulé Répétition et c'est ainsi qu'il leur fut présenté. Vendredi 13 : Chapitre final se concluait par la mort de Jason Voorhees qui lors de la séquence finale était achevé à coups de machette par Tommy Jarvis qu'interprétait l'année précédente l'excellent Corey Feldman que les quadra/quinquagénaires connaissant bien pour l'avoir notamment découvert dans les indispensables Gremlins de Joe Dante, Les Goonies de Richard Donner, Stand By Me de Rob Reiner ou Génération perdue de Joel Schumacher. Alors qu'une année seulement sépare les quatrième et cinquième volets de la franchise, Tommy a cependant vieilli de six ans et n'est donc plus interprété par le jeune acteur mais par son remplaçant, John Shepherd, dont la carrière s'est élargie à travers d'autres courants que le cinéma d'horreur et plusieurs apparitions sur le petit écran. Après le traumatisme causé lors du précédent épisode, nous apprenons que Tommy a passé les six dernières années dans plusieurs hôpitaux psychiatrique avant d'être transféré dès ses dix-huit ans, dans une sorte d'institut situé à la campagne du nom de Pinehurst Halfway House. Un ''établissement'' dirigé par le docteur Matt Letter (Richard Young) et par son assistante Pam Roberts (Melanie Kinnaman) et au sein duquel l'on retrouve ce que l'on nomme désormais communément sous le terme péjoratif de ''cassos''...


Des gosses à problèmes, dont un bègue, une gothique, un enragé de la hache (qui disparaîtra très vite des radars après avoir coupé en morceau le bon gros de service !). À l'époque, comme on peut le voir, il ne fallait pas aller bien loin pour estimer qu'un homme ou une femme méritait d'être écarté de la société. Il suffisait qu'il ou elle soit atteint de bégaiement, qu'il ou elle se la joue... ''punk attitude'' ou qu'il ou elle soit obèse. Autant dire qu'il y a quarante ans, la grossophobie n'était pas encore un concept existant. Et c'est tant mieux parce que l'obèse en question (Dominick Brascia dans le rôle de Joey Burns) se montre tellement lourd (sans mauvais jeu de mots) que de le voir (malheureusement hors champ de la caméra) se faire découper en morceaux par Vic (interprété par Mark Venturini) à coups de hache est proprement jouissif ! Ce hors champ est d'ailleurs l'une des spécificité de ce cinquième volet qui malgré ses vingt-deux meurtres à coups de hache, de couteaux, de lance, malgré ses gorges tranchées, ses empalements, ses yeux arrachés, sa tête écrasée et j'en passe, se montre relativement timide en matière d'hémoglobine. Dans ce cinquième épisode, Jason Voorhees est interprété cette fois-ci non pas par un mais par deux acteurs. Tom Morga ainsi que Dick Wieand (l'ambulancier Roy Burns). Ce dernier ne sera d'ailleurs pas tendre avec le long-métrage de Danny Steinmann sur lequel il finira par cracher après l'avoir découvert en salle. Dès sa sortie sur les écrans américains, le film se positionne en première position et atteint les huit millions de dollars de recette dès le premier week-end. Pourtant, force est de reconnaître que Vendredi 13 part 5 - Une nouvelle terreur est un piteux épisode. Surtout si on le compare au précédent opus qui fut quant à lui réalisé par Joseph Zito qui ne fut autre que l'un des grands spécialistes en matière de slashers puisqu'il réalisa en 1981 l'un des meilleurs films du genre, Rosemary's Killer (The Prowler). Vendredi 13 : Chapitre final demeure en effet l'un (ou LE) des meilleurs volets de la franchise et sans doute l'un des plus inspirés en matière de meurtres et de caractérisation (Corey Feldman portait littéralement l’œuvre sur ses épaules). Bref, Vendredi 13 part 5 - Une nouvelle terreur est un épisode dispensable, fade, répétitif et sans une once d'imagination en matière d'assassinats...

 

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