La majeur partie de sa
carrière, le français Ludovic Bernard l'a tout d'abord consacrée
en tant qu'assistant-réalisateur. C'est ainsi qu'entre 1992 et 2016
il a débuté sur le petit écran avec une poignée de séries
télévisées avant de collaborer auprès de Mathieu Kassovitz, de
Richard Berry, de James Huth ou encore de Luc Besson avec lequel il
travailla à trois reprises sur les tournages de The Lady
en 2011, Malavita
en 2013 et Lucy
en 2014. Après avoir assuré une dernière collaboration en tant
qu'assistant-réalisateur sur le tournage des Neuf
vies de Mr. Fuzzypants de
l'américain Barry Sonnenfeld en 2016, Ludovic Bernard s'affranchit
de la profession d'assistant pour se mettre lui-même à la
réalisation l'année suivante avec son tout premier long-métrage,
L'ascension.
Suivront trois autres films puis la série Lupin
diffusée directement sur la plate-forme de streaming Netflix.
Parmi les quatre longs-métrages qu'il réalisera donc entre 2017 et
2020 se trouve la comédie 10 jours sans maman.
Une œuvre dans laquelle l'acteur Franck Dubosc se retrouvait seul en
charge de ses quatre enfants tandis que son épouse Isabelle,
incarnée par Aure Atika, prenait des vacances à Mykonos ! Un
film qui se voulait dans la lignée de Maman ou
Papa 1&2
de Martin Bourboulon ou de Les Dents, Pipi et au
Lit d'Emmanuel
Gillibert. Une petite comédie sans autre prétention que de faire
vivre un moment de détente, quitte à oublier l'essentiel :
faire rire ! 10 jours sans maman
sort à l'époque durant les vacances d'été et bénéficie de cette
période durant laquelle les enfants et une partie de leurs parents
sont en congés pour attirer plus d'un million et cent-dix sept mille
spectateurs dans les salles. Trois ans plus tard, le réalisateur et
ses interprètes remettent le couvert pour une suite dont les
ambitions n'ont malheureusement pas été revues à la hausse. On
peut même dire que les choses se sont aggravées tant le contenu de
cette séquelle paraît d'une extrême pauvreté. Au mieux, le film a
peut-être pu séduire les tous petits et les parents qui les ont
accompagné au cinéma. Ludovic Bernard et Mathieu Oullion ont eu
beau s'adjoindre les services d'un troisième larron à l'écriture
en la personne de Mariano Vera, le film n'en est pas moins d'un
niveau nettement inférieur à ce qu'est en droit d'attendre le
public.
10 jours encore
sans maman se
casse autant de fois la gueule parterre que son principal interprète
chute, lui, au sol chaque fois qu'il entreprend de prendre ses skis
pour faire ce que tous ceux qui se rendent à la station de sports
d'hiver de Courchevel ont l'intention de faire. Descendre les pentes
enneigée de la célèbre commune rurale de Savoie. Franck Dubosc que
l'on a de toute manière l'habitude de voir souvent très peu inspiré
(Boule & Bill 2,
Toute Ressemblance,
All Inclusive
et la franchise Camping)
reprend donc le rôle d'Antoine Mercier, l'ancien directeur des
ressources humaines du magasin de bricolage Briconautes à Grasse et
qui désormais fait officiellement du télé-travail à la maison.
Dans cette suite, il part donc avec ses quatre enfants Arthur, Chloé,
Maxime et Jojo en vacances à la montagne pour des péripéties qui
prennent un coup de vieux instantanément. Une œuvre qui ne fait
preuve d'aucune imagination ni originalité. Tandis qu'Isabelle tente
une dernière tentative pour prouver qu'elle est une bonne avocate,
Antoine va devoir gérer ses gosses, repousser les avances d'une
nymphomane (Karina Marimon dans le rôle de Christiane) ou supporter
la présence de son ancien collègue Di Caprio (rôle que reprend
l'acteur Alexis Michalik) tout en passant son temps le nez dans la
poudreuse. En effet, le film multiplie les scènes lors desquelles le
père de famille se casse la gueule à pieds à skis ou assis sur un
siège. Même l'idée du personnage d'Arnaud Chappaz qu'interprète
Vincent Martin ne mène à rien. Imaginez qu'il soit impossible de
sourire au moindre événement... Autant dire que le rire est
totalement proscrit dans cette comédie pourtant vivante et
généreusement partagée par tous ses interprètes. Une œuvre
beaucoup trop légère et finalement sans intérêt que l'on
réservera donc aux plus jeunes enfants qui s'amuseront peut-être
des chutes répétées de Franck Dubosc dans la neige ou des
réflexions répétées Ad
Nauseam par
son cadet au sujet de ses ''accidents''...
Bon, là c'est plutôt le "culte du nanar"... :-)
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