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mercredi 19 octobre 2022

House III de James Isaac (1990) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

 


 

Considérant que le titre original de ce House III fut sur le territoire américain The Horror Show, on ne s'étonnera pas d'apprendre que ce troisième faux volet de la franchise House initiée en 1986 par le réalisateur Steve Miner sous le même titre n'a absolument rien à voir avec ce petit mais cultissime film d'horreur. Partant également du principe que tout film, tous genres et toutes époques confondus contiennent leur lot de demeures, n'importe quel cinéaste peut s'enorgueillir du droit de titrer ainsi son film sans prendre le risque d'être taxé d'opportunisme... Hein ? Quoi ? Ouais, quand même un peu dans le cas qui nous intéresse puisque le producteur dont les amateurs de cinéma d'horreur et d'épouvante connaissent avant tout comme étant l'auteur du slasher Vendredi 13. Producteur de La dernière maison sur la gauche de Wes Craven ou de AL : Mutant aquatique en liberté dont il fut également le réalisateur, Sean S. Cunningham a en outre produit entre la série de longs-métrages portant sur la franchise House. De l'original datant donc de 1986 jusqu'au quatrième et dernier volet réalisé par Lewis Abernathy en 1992. le troisième, lui, n'ayant absolument plus rien en commun avec les deux premiers (plus les mêmes réalisateurs, plus le même scénariste, plus les mêmes interprètes, plus le même contexte mais par contre, le même compositeur, Harry Manfredini), il est difficile de reconnaître ce qui fit le charme du long-métrage signé de Steve Miner. Lequel, d'ailleurs, signa à titre d'exemples les second et troisième volet de la franchise Vendredi 13 en 1981 et 1982, Lake Placid en 1999 ou l'infâme Le Jour des morts en 2007, lequel est honteusement considéré comme étant le remake du chef-d’œuvre éponyme signé par le maître du genre, George Romero vingt et un ans en arrière !


Plusieurs aspects du long-métrage de James Isaac (qui dans sa carrière de cinéaste ne tournera que quatre longs-métrages dont Jason X en 2001) demeurent relativement outrageants ! À commencer par le fait que le film s'inscrive dans une franchise sans pour autant entretenir le moindre rapport avec les épisodes précédents, ça, on l'aura compris. Mais il y a pire puisque en Italie, lors de sa sortie, le film sera renommé sous le titre de La Casa 7. Sachant que dans les salles du pays de naissance de Léonard de Vinci, Evil Dead 1 & 2 de Sam Raimi sortirent sous ceux de La Casa 1 & 2. Sachant également qu'entre les premier, second et septième, plusieurs longs-métrages sortirent sous le même titre, profitant ainsi du succès des films cultes de Sam Raimi.. En grattant un peu plus profondément, on mettra également à jours une filiation aussi inattendue et non officielle que celle ci-dessus : car qui a vu, qui connaît et peut-être même qui n'a fait qu'entendre parler de Shocker de Wes Craven et principalement de son synopsis sait combien House III lui doit tout................. À moins que................. À moins qu'il ne s'agisse du contraire puisque si l'on examine les dates de sortie des deux longs-métrages, celle de House III fut antérieure à celle du film de Wes Craven. Mais que les fans de l'auteur des Griffes de la nuit ou de l’œuvre originale La colline a des yeux se rassurent. Sachant que le bonhomme fut derrière le personnage de Freddy Krugger et sachant également que celui de Horace Pinker possède quelques-uns de ses attributs, il semble évident que les fuites, si fuites il y eut, eurent plus de chance de provenir de l'équipe de Wes Craven que de celle de Sean S. Cunningham ou James Isaac !


Bon, à part ça, que vaut House III ? Ben en fait, pas grand chose à vrai dire. Et puisque l'on a abordé le sujet, on peut considérer ce ''troisième'' volet de la franchise House comme un sous-Shocker, justement. Et ce, malgré la présence de Lance Henriksen dans le rôle du flic et père de famille Lucas McCarthy et de Brion James dans celui de Max Jenkie, l'alter ego du Horace Pinker de Shocker. L'un comme l'autre, ces deux là sont deux tueurs en séries psychopathes qui vont terminer leurs jours sur la chaise électrique. On notera d'ailleurs que l'exécution de Max Jenkie demeure l'une des rares séquences mémorables du long-métrage. Bien crade, elle annonce ce que l'on sait  déjà : que le bonhomme, par delà la mort, reviendra pourrir la vie de Lucas et de sa petite famille (Donna, Bonnie et Scott respectivement interprétés par Rita Taggart, Dedee Pfeiffer (qui n'est autre que la sœur cadette de Michelle Pfeiffer) et Aron Eisenberg). Après, tout ceci est emballé sous les oripeaux d'un téléfilm visuellement pénible et typique de ces années quatre-vingt dix naissantes dont pas mal d’œuvres fantastiques pâtirent du style visuel ! James Isaac laissera sa place de réalisateur au profit de Lewis Abernathy qui se chargera donc deux ans plus tard de la dernière mouture de la franchise...

 

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