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samedi 28 septembre 2024

Cycle Les Charlots: Les Fous du Stade de Claude Zidi (1972)



Alors qu'ils sont en vacances, Gérard, Jean, Phil et Jean-Guy meurent de faim. Un chien leur a volé leur jambon et leur estomac crie famine. Heureusement pour eux, l'épicier Jules Lafougasse leur apporte une choucroute et leur propose un marché. S'ils acceptent de remplacer son fils blessé à la tête et de préparer l'arrivée de la flamme olympique au village, il leur fera un prix sur les conserves. Sautant sur l'occasion, les Charlots entrent au village armés de dizaines de drapeaux qu'ils fixent en hauteur. Ils installent sur la place un mat, puis partent récupérer une statue censée représenter le symbole des jeux à venir. Gérard s'est amouraché de Délice, la fille de Jules. Mais lorsque le porteur de la flamme arrive et que le village tout entier est en liesse, Délice tombe sous le charme de l'athlète et délaisse Gérard et son père pour accompagner le bel homme vers le stade où vont avoir lieu les épreuves des jeux olympiques.

Après une tentative de suicide ratée, Gérard accepte de suivre ses trois compagnons jusqu'au site olympique afin de ramener Délice à la raison. Mais les quatre hommes ne sont pas seuls et le père de la jeune femme ainsi que son frère ont bien l'intention de la ramener de force au village...

Premier film des Charlots sans Luis Rego, Les Fous du stade et l'un des plus connus et sans doute, l'un des plus réussis dans leur carrière d'acteurs. Suite de gags apparentés à des sketches, le film engrange à une vitesse effrénée les les situations burlesques. Certaines sont devenues de véritables moments cultes. Le repas au bord de la rivière, le transport de la statue, l'épreuve des spaghettis, et surtout l’anthologique partie consacrée aux jeux olympiques qui va couronner nos quatre Charlots durant les diverses épreuves : course sur piste, marathon, saut à la perche, cyclisme, les gags s’enchaînent les uns derrière les autres. Ce n'est pas toujours très fin, c'est même souvent lourd, mais dans l'ensemble, le plaisir est bien là. C'est du Charlots pur jus. Les amateurs ne seront pas déçus, retrouvant les habituelles singeries du quatuor, les autres apprécieront peut-être enfin le style si particulier de ces quatre personnages désormais fort coutumiers des salles de cinéma.

Gérard Rinaldi est l'éternel amoureux tombant cette fois-ci amoureux de la jolie Délice (l'actrice Martine Kelly). C'est à nouveau Claude Zidi qui met en scène Gérard Rinaldi, Jean Sarrus, Gérard Filipelli et Jean-Guy Fechner. On y croise des têtes bien connues comme celle de Paul Préboist en épicier retord, Guy Lux en commentateur sportif, ainsi que le chanteur Antoine et l'accordéoniste Aimable. Jacques Seiler quand à lui interprète le rôle du directeur sportif de l'équipe cycliste , rappelant ainsi son rôle de sergent dans le film précédent des Charlots, Les Bidasses en Folie. D'ailleurs, Les Fous du Stade fera référence à ce dernier lors d'une scène durant laquelle les Charlots sont pris en stop par un militaire auquel il rétorqueront avoir fait leur service ainsi qu'un peu de taule. Produit par le producteur Christian Fechner, ce dernier fait une courte apparition dans le rôle du tireur du marathon.

Meilleur que le précédent, le film a cependant fait moins d'entrées, passant des sept millions des Bidasses... à cinq millions sept cent mille pour les Fous... soit tout de même une perte sèche de plus d'un million d'entrées. Cela n'empêchera tout de même pas Claude Zidi de sortir dans la même année Les Charlots font l'Espagne


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